A force de jouer les apprentis sorciers avec le corps humain et de servir les intérêts des laboratoires pharmaceutiques, l’homme se suicide légalement à petit feu. Un nouveau scandale de santé publique revient à la une de l’actualité en ce moment, avec un médicament antidiabétique, le « médiator », absorbé régulièrement par plus de deux millions de français et qui a fait à ce jour près de cinq cent morts.

Une étude de la Caisse nationale d’assurance maladie a mis en évidence que le médiator avait des conséquences graves sur la santé des patients diabétiques, traités par ce médicament.

Commercialisé depuis 1976, il a été retiré du marché aux Etats-Unis depuis 10 ans, depuis 2005 en Espagne et en Italie  et seulement en France depuis novembre 2009, mais les dégâts qu’il a causés sont importants.

 

Plus de 3 500 personnes, traitées avec le médiator, ont dû être hospitalisés pour des atteintes cardiaques graves qui ont mis gravement leur vie en péril et certains cardiologues invitent les autorités sanitaires à rappeler individuellement, sans plus attendre les patients qui ont pris ce médicament de façon à voir s’il est possible de contrecarrer les effets nocifs engendrés par un traitement même de courte durée.

.

Ce n’est pas le premier scandale sanitaire mis en évidence en France, mais cela commence à inquiéter la population qui a de moins en moins confiance envers les traitements prescrits par leur médecin.

 

Il y a eu l’Isoméride, un médicament coupe-faim, mis sur le marché en 1985 et retiré dès 1987 en raison d’effets secondaires très graves sur le plan pulmonaire.

 

Le distilbène, préconisé dans les années 1950, aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches et qui a entraîné des conséquences graves de malformations de l’utérus sur plusieurs générations.

 

L’anti-inflammatoire Vioxx, retiré du marché en 2004, en raison des risques cardiaques inhérents à ce médicament.

Sans oublier l’hormone de croissance qui a  transmis la maladie de Creutzfeldt-Jakob à des générations de jeunes dont  plus de 120 jeunes sont morts dans des souffrances épouvantables.

 

Et puis, il y a eu aussi  le scandale du  sang contaminé par le sida, distribué dans les années 1990 aux hémophiles ainsi que le développement de la sclérose en plaque probablement lié à la prescription de vaccin  contre l’hépatite…

 

La liste risque encore malheureusement d’être très longue avec les traitements actuels qui vont d’ici quelques années mettre en évidence toutes les conséquences nocives pour l’organisme humain.

 

Ne soyons pas étonné que les malades soient de plus en plus méfiants, vis-à-vis de tous ces traitements médicamenteux et préfèrent faire confiance lorsque cela est possible à des médecines naturelles beaucoup moins dangereuses pour la santé.