Les consommateurs ont de plus en plus de mal à s’y retrouver au milieu de toutes les publicités et les étiquettes qui leur vantent les bienfaits de certains produits sur leur santé. La Commission européenne a décidé depuis quelques années de passer au crible des milliers de denrées pour essayer d’y voir plus clair dans ce grand marché de dupes.

Avec l’arrivée des « alicaments » qui envahissent les rayons des grandes surfaces, les français ont de plus en plus l’impression d’être dans une pharmacie plutôt que dans un supermarché en faisant leurs courses.

On nous vante de façon pernicieuse, les vertus plus ou moins avérées de certains produits, comme par exemple, le Danacol  ou pro-activ qui réduisent le mauvais cholestérol, Actimel et bifidus actif qui facilite le transit, la vitamine A qui ralentit la chute des cheveux, le Petit Calin qui consolide les os et que sais-je encore ? La liste est longue et il est parfois très difficile de faire la part des choses pour nous en tant que consommateurs.

L’agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA), a rendu après trois ans de travail ses conclusions sur ce sujet. Elle a surtout travaillé sur les composants des différents produits qui sont à renfort de publicité très largement vantés et sur près de 2 800 allégations de santé, seules 500 se sont avérées scientifiquement prouvées.

De tels résultats, amènent la Commission européenne à préparer un projet de règlement pour 2012, qui devra permettre d’y voir un peu plus clair et de jouer au maximum la transparence

Il va être nécessaire de faire un peu de ménage sur toutes les étiquettes concernées d’ici cette date.

Certaines allégations devront être modifiées d’autres carrément supprimées, mais les conclusions de cette étude ne donnent pas d’informations très précises sur le nombre de marques qui vont être touchée par ces nouvelles mesures européennes.

Cette nouvelle législations va obliger les marques à avoir un discours moins marketing et beaucoup plus réel aux yeux des consommateurs et ce n’est pas un mal. Il ne suffira plus de promettre mais d’apporter des preuves de l’efficacité d’un produit sur la santé.

Mais attendons de voir la mise en place de ce dispositif, pour savoir si cela permet aux consommateurs d’y voir plus un peu plusclair, mais  aux dires de certaines associations de consommateurs, cela n’est pas si sûr.