Malgré une huitième étape difficile, dimanche, Alexandre Vinokourov n’a aucune raison de ne plus croire en ses chances de remporter le Tour de France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Kazakh était le favori au début de la compétition et à mes yeux, il doit toujours être considéré comme l’homme à battre. Vrai, il n’est pas vraiment dans le portrait quand on regarde le classement général, mais un meilleur indicateur est sa position au classement par rapport aux autres ténors. …/…

Or, entre lui et Alejandro Valverde, il y pour l’instant deux minutes et 32 secondes, ce qui est peu quand on sait que Vinokourov est nettement supérieur à l’Espagnol au contre-la-montre individuel, auquel il reste 109 km.

Pour l’équipe Astana, c’est le tour de Vinokourov et on l’a bien vu dimanche, alors qu’il a profité du travail d’Andréas Kloden et de Paolo Savoldelli. À 2,4 kilomètres de l’arrivée, Kloden a vu quelques hommes passer devant lui, mais on l’a vu se retourner et chercher son leader. Astana aurait pu décider de jouer la carte Kloden, mais on l’a plutôt sacrifié et on a vu de l’abnégation de l’Allemand, maintenant 12e au général.

 

Astana a au moins cette possibilité, ainsi que Andrey Kashechkin, qui est cinquième à deux secondes de Valverde, mais à la lumière de ce qu’on a vu ce week-end, elle va concentrer ses efforts sur Vinokourov.