Le tour de France doit il encore conserver son nom ?
Quand on regarde le tracé du tour 2012, on se demande s’il s’agit vraiment du tour de France !!
Il n’a de nom que le mot tour !! et avez-vous vu celui de 2013 ?
Il est un peu plus complet puisqu’il démarre en corse puis continue en France Métropolitaine mais sans en faire le tour…
Le tour de France de 2012 comporte
- 9 étapes de plaine
- 4 étapes accidentées dont une avec arrivée en altitude
- 5 étapes de montagne dont deux avec arrivée en altitude
- 2 étape contre la montre en individuel
- 1 prologue
- 2 journées de repos
et surtout il démarre en Belgique : à Liège.
Liège est-elle une ville française ? j’ai dû mal retenir ma géographie…
Le premier tour de France digne de ce nom s’est déroulé en 1903 et c’est le 99ème tour de ce nom.
Le fondateur Henri Desgranges a lancé le premier Tour de France suite à un procès qui opposait le Comte de Dion à Paul Roussos pour une histoire de nom de journal.
Cette épreuve cycliste était considérée à l’époque comme "la plus grande épreuve cycliste du Monde". Elle le restera pendant toutes ces années. Elle regroupe des sportifs de toutes nations.
Elle se déroule depuis sa création en Juillet et dès le début, le maillot du vainqueur sera jaune en mémoire du journal "le vélo" qui est tiré sur papier jaune.
Pendant les années de guerre, le Tour de France a lieu malgré les épreuves ; de 1914 à 1918 le Tour existera même si différents concurrents prestigieux décèdent sur le front.
Par contre, de 1939 à 1945, le Tour ne sera plus "le Tour" mais une manifestation sportive décidée par les dirigeants et le gouvernement allemand de l’époque. Finalement, ce sera un fiasco et dès la libération, le Vélo devenu "l’équipe" en 1946 reprendra les rênes et reprogrammera le Tour de France pour 1947.
A cette époque, les sportifs faisaient vraiment un tour de notre pays.
Tout comme en 1948 :
ou bien en 1975
Pourtant, le tracé commence à changer dans les années 70. Le circuit ne se cantonne pas à la France comme ici en 1975; il déborde en Belgique et même en Suisse.
Les techniques évoluent, les vélos se transforment, ils deviennent de plus en plus légers et performants.
Les matières deviennent plus légères. Il n’y a qu’à regarder les vélos utilisés dans les années 25/30 et aujourd’hui pour voir la différence.
Le nombre d’heures passé assis sur le vélo a considérablement diminué, les signes d’inconfort sont aussi devenus ridicules par rapport aux soucis qu’enduraient les sportifs.
Le Tour de France, c’est aussi une immense caravane publicitaire de plusieurs centaines de véhicules, c’est une organisation énorme sur toute la durée de l’épreuve.
Les villes qui accueillent les étapes doivent souvent modifier leurs routes, les ronds points pour le passage des coureurs, c’est aussi un lourd investissement pour les petites villes même s’il y a des retombées touristiques.
Les villes sont souvent inaccessibles pendant de longues heures ; on ne peut y rentrer ni en sortir avec son véhicule. J’en sais quelque chose, l’an dernier, Redon était ville étape. Il m’a fallu près de 4 heures pour rentrer chez moi c’est à dire faire 3 kms ! et impossible de me garer sinon, il m’aurait été plus facile de me garer et de faire mon trajet à pieds !
Les villes investissent énormément ; elles doivent mettre à disposition des équipes, des journalistes et des accompagnants des hôtels, des restaurants et des lieux de repos ou d’hébergements.
Redon, l’an dernier n’avait pas assez d’infrastructures pour accueillir tout ce monde : les campings, les hôtels, les restaurants à 60 km à la ronde étaient réservés pour l’organisation. La ville a énormément dépensé pour assurer cette étape ; et quels ont été les retombées ?
Je ne connais pas les chiffres, mais je suis bien certaine qu’ils ont été minimes. Et ceci pour bien d’autres villes étapes. Sans compter les routes qu’il a fallu dévier ou modifier pour que le peloton puisse passer en toute sécurité.
Alors, je me pose une question, sans parler de l’impact sportif, est ce vraiment nécessaire de faire tout ceci ?
Si je parle de l’impact sportif, s’il y en a encore un avec tous les problèmes de dopage qui sont décelés chaque année, le vélo attire-t-il toujours autant ? et fait-il autant rêver ?
Suivez vous le Tour de France ?
[quote]Suivez vous le Tour de France ?[/quote]
Plus depuis le lynchage de Virenque et l’ absolution des Français footeux du Milan Ac ou du Réal voire de l’ AS Monaco tout aussi dopés
je ne le suis pas non plus, trop de critiques, trop de triches.
Oui ça a commencé avec Virenque, il fallait bien un exemple et ça continue avec Amstrong et bien d’autres que l’on ne connait pas.
Je pense que les coureurs ont toujours été dopés, autrefois c’était à la gnole et sans doute à d’autres substances.
Je me souviens d’un film très ancien sur le tour de France en noir et blanc où justement on les voyait se doper au vin rouge et à l’eau de vie.
Chasser le dopé c’est comme chasser le poivrots ou l’infidèle (au mariage).
dans 50 ans on les chassera encore et il y en aura de + en + !
[b]pourquoi ne chasse t on le dopage que dans le cyclisme ?[/b]
Historiquement le premier dopé ======> mort s’appelait Tom Simpson, cela a marqué les esprits….
Effectivement les artistes, les étudiants,les politiciens carburent à autre chose que l’eau de pluie, ils ne sont pas contrôlés …..
Les cyclistes sont généralement assez sains, plus sains par exemple que ….les piliers de bar….
vaste domaine que le problème du dopage, pourtant mon article voulait au départ d’une discussion sur le tracé du tour. je crois comprendre qu’il est plus facile de parler dopage ou pas que tracé et villes étapes hors de France 🙂
madalen je comprends le point sur lequel vous voulez insister.
non ça ne me dérange pas que « sur les bords de la carte » on aille faire un coucou aux étrangers pas si étranges que ça…
Je constate seulement que les « ayatollah » de la lutte anti dopage sont en train de tuer le cyclisme. Alors oui j’ai du mal à parler d’autre chose.
Toute les idoles sont à terre, tous les palmarès sont à revoir.
Ce monde ultra hygiénique nous étouffe, ce maccarthysme délirant est absurde.