Un homme armé a ouvert le feu en face d’une école juive lundi dans la ville de Toulouse, tuant quatre personnes, dont un père, ses deux fils, et un autre enfant.

Des témoins ont décrit comment le tireur a ouvert le feu à l’extérieur de l’école Ozar Hatorah, une secondaire privée juive, à environ 8h15 avant de s’enfuir sur un scooter noir.

« J’ai vu deux personnes mortes en face de l’école, un adulte et un enfant. C’était une scène horrible avec les corps de deux enfants en bas âge », a dit un père dont l’enfant fréquente l’école.

« Je n’ai pas trouvé mon fils, apparemment, il s’est enfui quand il a vu ce qui s’est passé. Comment peuvent-ils attaquer quelque chose d’aussi sacré que l’école? »

Le président Nicolas Sarkozy a appelé les fusillades un « drame abominable » et une « tragédie terrible ».

Sarkozy, actuellement en campagne électorale, a annulé d’autres rendez-vous et a prévu de visiter l’école ce lundi matin.

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a déclaré qu’il y avait « des similitudes », notamment au niveau de l’arme utilisée, entre l’attaque de l’école et une attaque récente sur des soldats à Montauban. Les soldats qui ont été tués la semaine dernière étaient d’origine maghrébine et antillaise.

Les trois membres d’un régiment de parachutistes ont été abattus dans le centre-ville de Montauban, 46 km au nord de Toulouse, jeudi après-midi. Deux personnes sont mortes sur place, tandis que le troisième est dans un état critique à l’hôpital.

La police est toujours à la chasse de l’homme armé, à moto, et suspect d’être derrière les attaques de la semaine dernière sur les soldats. Selon les médias, le suspect avait un tatouage ou une cicatrice sur sa joue gauche.

Les médias français ont rapporté que la sécurité était serrée dans toutes les écoles juives du pays.