On y arrive par une route de montagne sinueuse à souhait. Il vaut mieux trouver un parking assez rapidement dans les premiers faubourgs car, au centre ville, les places sont chères au sens propre comme au figuré.

Avant de rejoindre la plage, on suit des ruelles étroites très commerçantes piétonnières.

Des restaurants et des cafés sont alignés le long de la plage.

Rien de bien extraordinaire au premier abord, sauf qu’à droite on aperçoit la vieille ville vraiment magnifique.

Il faut gravir des ruelles pavées de petits galets, pour se promener dans ce qui est un exemple quasi unique de vieille ville fortifiée catalane.

Déclarée Monument Historique Artistique National en 1931, l’enceinte fortifiée est le seul exemple de cité médiévale de la côte catalane. Datant du 14ème siècle, le pourtour d’origine est conservé avec ses murailles crénelées et ses tours couronnées de mâchicoulis.

A l’époque de sa splendeur, la vieille ville a compté jusqu’à 80 maisons dans un état parfait.

A l’origine, la région fut occupée par les indigètes, une peuplade ibérique préromaine. Le village s’appelait alors Tùrissa qui devint ensuite Tossa.

Le château a été construit en 1186 sur le promontoire rocheux pour protéger les habitants qui au départ étaient des pêcheurs et des paysans.

Du haut des remparts, on a une vue magnifique sur la ville et sur la côte déchiquetée de la Costa Brava, « la côte sauvage » la bien nommée.

Blottie dans sa crique, la ville bénéficie d’un climat particulièrement agréable.

La ville est complètement dévolue au tourisme. Un jour de semaine de fin septembre, malgré un temps assez nuageux, les rues grouillent de monde : une foule hétéroclite parlant français, anglais, italien et même parfois espagnol. En périphérie de ville, les constructions d’appartements vont bon train.

Une petite heure et demie après Le Perthus, Tossa de Mar mérite incontestablement une visite voire plus si affinité.