Pour l'ancien Premier Ministre britannique la mission s'annonce très difficile. La confiance ne règne pas
Car depuis pratiquement six ans que les pourparlers de paix au Proche-Orient sont dans l'impasse tant la situation est chaotique, tant les haines et les rancœurs sont grandes entre Palestiniens et Israéliens. Tant la situation internationale est compliquée.
L'ancien premier ministre britannique est arrivé, lundi 23 à Amman, en Jordanie, pour sa première mission en tant que représentant du Quartet pour le Proche-Orient. Il est déterminé à relancer un processus de paix .Après la Jordanie, il s'est rendu en Israël et dans les territoires palestiniens pour s'entretenir avec le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, à Jérusalem et avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Ramallah. Premières embuches A peine la visite de Tony Blair terminée en Jordanie, en Cisjordanie et en Israël, que les ministres égyptien et jordanien des Affaires étrangères sont allés rencontrer le nouveau président israélien Shimon Peres, en vue de promouvoir le plan de paix proposé par la Ligue arabe. Cette initiative préconise un retrait total d'Israël des territoires occupés depuis 1967, en échange de liens diplomatiques avec les pays arabes, la création d'un Etat palestinien, et le règlement de la question des réfugiés palestiniens. En tout cas Tony Blair reste optimiste et s'estime très satisfait des contacts qu'il a eu avec les leaders palestiniens. La mission est difficile mais pas impossible. Et s'il ne réussit pas il fera avancer les négociations.
En tout cas bravo pour cette initiative.