Chèques déjeuners, chèques restaurants, les noms varient mais le principe est fondamentalement le même. En principe, les tickets restaurants doivent servir au règlement d’un repas ou de préparations alimentaires.

Ces titres sont des avantages distribués par les employeurs, en particulier quand un salarié ne dispose pas d’un système de restauration collective pour prendre ses repas. Ces tickets concernent donc certains salariés du secteur privé ou de la fonction publique. Le principe est simple : un jour travaillé égale un titre restaurant distribué.

L’employeur est libre de fixer le montant de ces tickets mais s’il veut bénéficier de certaines mesures d’exonérations fiscales, il est tenu de les financer à au moins 50%.

Pour les salariés à budget restreint, cette mesure est particulièrement appréciable. Les titres restaurants constituent une augmentation du pouvoir d’achat. La valeur libératoire du titre est supérieure à ce que le salarié pourrait débourser pour l’acquérir auprès de son employeur. Le salarié ne paie que 40 % ou 50 % de la valeur faciale du titre, la différence étant compensée par l’employeur.

Quels sont les problèmes qui se posent en réalité ? En fait, beaucoup de salariés ou de famille de salariés utilisent ces tickets restaurants pour régler leurs courses de produits non alimentaires, payer leur carburant…

 

 

Il n’est normalement autorisé qu’un seul ticket restaurant par repas, et deux tolérés. vous pouvez en utiliser beaucoup plus… Les restaurateurs ne font généralement pas de problème et les acceptent.

 

En théorie, les tickets restaurants ne peuvent pas être utilisés les jours fériés ou les dimanches sauf mention contraire sur le ticket restaurant à la demande de l’entreprise. En pratique, vous pouvez les utiliser quand vous voulez durant toute l’année.

En ce qui concerne la zone d’utilisation du ticket restaurant, il est normalement réservé au département du lieu de travail, voir les départements limitrophes sauf mention contraire. En pratique, ils sont utilisables dans toute la France.

 

Vous avez également le choix du restaurant, tous les types de restaurateurs : restauration traditionnelle ou rapide peuvent accepter les tickets restaurants.

Aussi, des commerçants non-restaurateurs peuvent – ils les accepter à condition qu’ils puissent proposer de manière habituelle à la clientèle des plats consommables immédiatement et d’un moyen de les réchauffer. En pratique, les supérettes en acceptent, sans forcément avoir cette dernière condition.


Enfin, bon à savoir, il est normalement interdit de rendre la monnaie sur un ticket restaurant bien que certains restaurateurs le fasse !