The Prodigies ou comment se prendre une tarte dans la figure… visuellement parlant.

A l’origine, The Prodigies n’est pas un film mais un roman… intitulé La Nuit des Enfants Rois. Ce récit, extrêmement sombre dépeint les déboires d’un petit groupe d’enfants surdoués capables d’influencer autrui et de les contrôler. Ayant subi un lourd traumatisme à travers une horrible agression dans Central Park, ils ont décidé de se venger et se laissent peu à peu envahir par la haine. Bernard Lenteric, l’auteur, a su parfaitement nous immerger dans le subconscient et les tourments de ces enfants pas comme les autres.

Ayant adoré le livre, je me suis précipitée pour voir le film qui était diffusée en 3D dans mon cinéma. Dès le début, je sens que cela ne sera pas tout à fait identique au roman mais l’interprétation est si grandiose que je me laisse envahir par une espèce de torpeur. Je redécouvre donc ces enfants rois à travers les yeux de Jimbo Farrar.

Le film est fait en image de synthèse et ce procédé pourrait dérouter certains d’entre nous mais je vous assure que le spectacle en vaut la chandelle. Même si la 3D n’est pas nécessaire, cela ne m’a pas empêché de me prendre une grande claque dans la figure. Car l’action y sera non stop du début jusqu’à la fin.

 

 

 

Ce qui est étonnant avec ce film, c’est que nous arrivons à nous mettre à la place de ces jeunes dotés de pouvoirs surnaturels. Nous sommes même amenés à partager leur peur, leur doute, leur douleur et leur haine envers les autres qui ne pensent qu’à se servir d’eux.

Jimbo Farrar est leur point d’ancrage mais il ne semble pas assez stable et solide alors tout va basculer dans la folie et la violence la plus totale.

 

N’oubliez surtout pas que nous sommes en présence d’un film d’animation pour adultes, il est donc fortement déconseiller aux plus jeunes. En effet, des scènes parfois insoutenables de violence seront montrés à l’écran.

 

Mais ce film vaut vraiment le coup d’oeil même s’il ne parvient pas à atteindre l’intensité du roman dont il est l’adaptation.

 

Le résultat final n’en demeure pas moins très spectaculaire et captivant. 

2 réflexions sur « The Prodigies ou comment se prendre une tarte dans la figure… visuellement parlant. »

  1. Personnellement j’ai pas accroché, j’ai arrêté au bout de 10 minutes, mais ej réessayerai quand je serai en vacances ca passera surement mieux que sous la pression des cours ^^

  2. Je n’en doute pas une seule seconde ma toute belle ! Mais je reconnais quand même que le roman est supérieur au film ! 🙂

Les commentaires sont fermés.