Dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Internet , le Royaume Uni réfléchit à l’installation d’une base de donnée regroupant les e-mails, les MMS et SMS, les fax, les appels téléphoniques, les historiques de navigations ainsi que la surveillance des réseaux sociaux tel que Facebook par exemple.
Ce programme regroupera également les messageries instantanées telles que MSN ou ICQ….
Cette base de donnée sera consultée par les autorités britannique bien sûr, mais aussi par les alliés Américains par le FBI et la CIA .
Le ministre de la sécurité intérieure britannique estime que « la conservation des données numériques n’étaient pas assez suffisante ».
Le constat est simple : depuis quelques années il y a une volonté justifiée ou non, de contrôler l’information en Europe. Certes on n’est pas en Chine, mais chaque année , dans les pays de l’Union, il y a une volonté et des propositions plus ou moins farfelues parfois…, de contrôler le réseau internet.
Le problème est toujours le même : QUI CONTROLE LE CONTROLLEUR. Des garanties doivent être apportées à ce genre de manifestation croissante des autorités nationales. La justification est d’ordre publique : la lutte contre les cybercriminels, le terrorisme, la grande délinquance…
L’Angleterre est un pays pionnié dans ce genre de demande. Il est à noter que les services gouvernementaux utilisaient déjà ces services de contrôle dans des circonstances exceptionnelles. Là il s’agit d’élargir le domaine de contrôle et surtout de le légaliser !
Comme vous pouvez le noter, je ne parle pas volontairement de Hadopi et des autres projets de surveillances en France déjà maintes et maintes fois évoqués et qui ne sont pas de la grandeur de BIG ONE .