« La variable d’ajustement s’est faite sur les coûts salariaux »
Rendons grâce au directeur général de Continental qui par cette phrase désormais culte avait su mettre en évidence le cynisme du patronat.
Les salariés ne sont plus des êtres humains dorénavant, ils sont des données mathématiques.
Devant un tel mépris, comment ne pas devenir violent. On se sent désarmé.
Ils étaient des milliers le 28 janvier dans les rues de Revin (Ardennes) pour protester contre la fermeture de l’usine Idéal Standard (pour nous, c’est et ça restera Porcher). Les maires du département avec leur écharpe et une foule estimée à 2000 personnes ont défilé, solidaires des 148 licenciés. Les magasins de la ville ont baissé leur rideau pour manifester à leur manière leur solidarité. Les salariés de Porcher marchaient en tête en tirant un cercueil.
Un scénario que notre département connaît bien. Rappelez-vous que Sarkozy avait évoqué «
A Givet, les « Cellatex » avaient menacé de déverser de l’acide dans la Meuse. Leur lutte fut un exemple de combativité et de maturité. Leur action avait inspiré un téléfilm avec Bernard-Pierre Donnadieu.
Tu relates une inhumanité insupportable. Tout rappel de Sarkozy est un pied de nez absurde sur un déni de réparer les injures de la réalité. Il n’aura tenu aucune promesse. Cela prépare à ce qu’il devienne un candidat pour préparer de nouveaux mensonges à sa succession.
Monsieur le président, un petit rappel :
« Je veux, si je suis élu Président de la République, que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine. Si on n’est plus choqué quand quelqu’un n’a plus un toit, lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s’en trouvera remis en cause ! » (18 Décembre 2006 à Charleville-Mézières)
Merci Vieilleforge.