Le cancer de la prostate est la deuxième cause de décès par cancer chez l'homme, après celui des poumons. En France, le cancer de la prostate est devenu le cancer le plus fréquent chez l'homme. On estime qu'un homme sur neuf présentera au cours de sa vie une forme clinique de cancer de la prostate. On a longtemps cru qu'un niveau élevé de testostérone augmentait les risques de développer un tel cancer, c'est pour cela que de nombreux traitements pour prévenir ou soigner ce type de cancer tentent de limiter la production de testostérone par le corps.
Mais la testostérone est indispensable à la production du liquide séminal, à la conservation de la masse musculaire, aux fonctions intellectuelles et enfin à la libido.
Or, une étude effectuée au centre d'épidémiologie de l'université d'Oxford sur cette supposée relation entre le cancer de la prostate et cette hormone n'a rencontré aucune relation directe entre la concentration en testostérone et les tumeurs prostatiques !
Cette étude est d'une importance capitale, parce qu'elle va inciter tous les spécialistes à orienter leurs recherches dans d'autres directions et à suivre d'autres pistes. Espérons que cette nouvelle impulsion permettra de rapidement trouver des remèdes à cette maladie qui, telle une épée de Damoclès, menace tous les hommes vieillissants.