Test Xenoblade Chronicles (Wii)

Vendredi 19 août sortait un des gros jeux de l’été sur Wii : le RPG Xenoblade Chronicles.

Les fans de RPG nippons n’ont rien eu à se mettre entre les mains depuis longtemps, surtout sur Wii. Mais Xenoblade Chronicles est-il digne d’intérêt ? Réponse un peu plus bas.

(cliquez sur les images pour les agrandir)

 

Un vaste monde à explorer

Il y a très longtemps, deux titans – un humain et une créature mécanique – se sont affrontés jusqu’à la mort. Sur leurs cadavres géants, des civilisations se sont développées : essentiellement des humains ou Homz sur Bionis et des êtres mécaniques, les Mékons, sur l’autre corps. Mais les êtres mécaniques n’ont de cesse de quitter leur monde pour tenter d’envahir l’autre, détruisant tout sur leur passage. Heureusement, une étrange épée très puissante, Monado, peut vaincre ces créatures. Mais les personnes à pouvoir l’utiliser sont rares.

Un an après une terrible bataille entre les deux camps, les Mékons reviennent. Un jeune homme, Shulk, part alors avec quelques amis percer les mystères du monde et de Monado.

 

L’histoire paraît assez classique bien que l’idée que le monde soit le cadavre d’une sorte de dieu soit nouvelle. Le monde à explorer est vaste : rien que la colonie 9, le premier endroit à visiter, est rempli de coins et de recoins avec plusieurs niveaux. On peut aller librement un peu partout (sauf dans les maisons) : c’est une sensation de liberté agréable qui rappelle les MMORPG. D’ailleurs, comme dans Rift, on gagne de l’expérience à chaque nouvelle zone découverte.

 

Un gameplay un peu déroutant

 

En combat, les commandes s’affichent à l’écran : il faut choisir le coup ou la magie (on les appelle des "arts") à utiliser et attendre que le personnage l’exécute. Mais les coups spéciaux et les magies nécessitent un temps de recharge : en attendant, des coups automatiques sont portés aux ennemis proches. C’est un peu déroutant au début mais on s’y fait vite surtout que de nouveaux arts s’apprennent rapidement en montant en niveau. Les arts peuvent être améliorés par la suite et produisent des effets spéciaux comme étourdir ou renverser les ennemis, ce qui s’avère parfois indispensable contre les robots géants. On a la possibilité de faire des enchaînements en utilisant n’importe quelle attaque des personnages du groupe.

On gagne des niveaux grâce à l’expérience récoltée en combat ou lors des nombreuses quêtes données par les personnages non joueurs (PNJ). Comme dans n’importe quel RPG, il faut parler à tous les PNJ rencontrés dans l’espoir de faire avancer l’histoire ou de découvrir des quêtes annexes. Mais Xenoblade Chronicles va plus loin : les PNJ qui ont un nom sont gardés en mémoire et on peut augmenter l’affinité avec ces personnages pour avoir de meilleurs objets. On peut aussi échanger les objets gagnés au combat avec ces PNJ. On a également la possibilité de les vendre aux marchands afin d’améliorer son équipement. Les affinités entre les personnages sont également importantes : mieux ils s’entendent et mieux ils se battent. On peut donner des ordres ou des conseils à ses partenaires pendant les combats mais également en dehors lors de scènes spéciales dans lesquelles on doit faire des choix : si on se trompe les personnages s’entendront moins bien ! Un principe amusant et peu exploité dans les autres RPG.

Xenoblade Chronicles permet d’améliorer son personnage en augmentant son niveau, en cherchant un meilleur équipement mais aussi en améliorant son équipement grâce à des cristaux donnant des bonus en force, en agilité, en magie etc. Ces cristaux peuvent se gagner en combat ou être tout simplement fabriqués. Là encore c’est un système assez subtile qui nécessite 2 personnages mais chacun ayant des aptitudes différentes il faut bien réfléchir avant de créer des cristaux!

En explorant le monde, on trouve aussi des "boules" brillantes un peu partout : ce sont des objets de collection. Quand on complète une collection dans une zone donnée, on gagne un objet. L’exploration est donc importante.

La nouveauté vient aussi des ennemis : au début, ils n’attaquent pas sans être agressés. Mais rapidement les monstres ont un comportement différent : certains attaquent à vue, d’autres réagissent au bruit, d’autres encore attaquent dès qu’un des leurs est menacé etc. Il faut donc faire attention quand on se promène afin d’éviter les mauvaises rencontres.

Enfin, l’épée Monado permet aussi quelques innovations : ses pouvoirs permettent, entre autre, d’anticiper les attaques ennemies en sachant à l’avance qui va se faire attaquer et combien de dégâts il va encaisser. Les autres pouvoirs sont à découvrir au fur et à mesure du jeu mais cette épée est essentielle pour combattre les Mékons car elle seule peut les blesser même si une nouvelle espèce de robots est insensible à son pouvoir.

 

Un grand jeu malgré quelques défauts

 

Les cartes sont assez claires. En revanche il n’est pas facile de bien voir les PNJ sans zoomer. On a quand même la possibilité d’ajuster la caméra comme on veut. Les graphismes sont agréables mais on est loin d’un Resident Evil ou Monster Hunter.

Cependant, les personnages sont attachants et la mise en scène tient bien le joueur en haleine. C’est un RPG complet bourré de bonnes idées qui ravira aussi bien les amateurs de RPG que les autres joueurs : à essayer d’urgence en attendant The Last Story !!!

 

4 réflexions sur « Test Xenoblade Chronicles (Wii) »

  1. Bonjour didouj,

    On ne peut pas comparer ces 2 jeux car Zelda, bien que souvent considéré comme un RPG, n’en est pas un ! C’est un jeu d’aventure/action. Ces 2 jeux ne sont donc pas comparables bien que l’ambiance de Xenoblade Chronicles soit tout aussi réussie que celle de Zelda.

  2. Merci pour ce test Enguy ! Cela donne bien envie, même pour un non-fan de RPG comme mois (moi aussi, j’attends surtout Zelda!!) ! Et vue la rupture de stock des premiers jours, je crois que le jeu se constitue une belle petite communauté de gamers…

  3. Coucou Shaka,

    Faudra lire le test complet de toute la rédaction sur Le Mag (car comme je l’ai dit à Marjolaine, j’ai plus mis qq impressions que fait un test). La presse vient juste de recevoir le jeu ! Pour la rupture de stock, je ne sais pas trop quoi penser : généralement, les RPG sortent chez nous avec des stocks très restreints (sauf les FF) donc une rupture de stock signifie des ventes meilleures qu’espérées mais pas forcément des ventes exceptionnelles.
    En tout cas ce jeu reprend tout ce qui ce fait de mieux dans les RPG nippons et les MMORPG, c’est vraiment une expérience unique. Les niveaux gigantesques se font au prix d’une qualité graphique moyenne mais la profondeur de champ est bonne et c’est assez incroyable de pouvoir contempler ces 2 divinités quand on se promène sur le corps de Bionis ! Surtout que l’impression de profondeur et d’immensité est très bien rendue : l’épée de Mékonis a l’air aussi grande qu’un continent vue depuis le genou de Bionis !

Les commentaires sont fermés.