Terriens et fiers de l’ être !

 

EARTHLINGS,

 

Ou, comment ne plus pouvoir dire qu' on ne savait pas ? Au delà des conditions de la maltraitance et du massacre animal, le film nous jette à la figure toute la barbarie et l'indifférence dont font preuve chercheur, dresseur, chasseur ou encore éleveur face aux animaux qu'ils "utilisent".

J'ai encore dans la tête cette scène horrible de cet éleveur se dissimulant au milieu d' un troupeau de cochon, murmurant " petit, viens mon petit", pour finalement choisir le premier animal à sa portée et utiliser son "super revolver", sorte de gros flingue façon Robocop qui balance un cylindre en métal de 5×15 cm, utilisé à bout portant bien sur.

Les ricanements de son partenaire me font dire que si j' avais ces types en face de moi, je n' hésiterais sûrement pas à utiliser cette arme contre eux.

Le film a récolté toutes sortes de récompenses. La plus grande serait de redonner aux gens le goût de choisir leur nourriture, et surtout d' être végétarien tout simplement parce que cela est "possible".

"Tant qu' il y aura des abattoirs, il y aura des champs de batailles." Tolstoi.

Il ne s' agit plus de seulement protéger les animaux. Il faut maintenant penser à se protéger soi-même.

Jiminix

6 réflexions sur « Terriens et fiers de l’ être ! »

  1. Les Anges torturés par les hommes sans coeur
    Bravo Jiminix pour cet article.
    On peut faire du bon cinéma avec des sujets originaux.
    Toujours parler de son nombril est un peu rabâché.
    Ici, c’est l’ouverture vers les autres êtres vivants, qui n’ont pas le droit à la parole, qui ne peuvent pas se défendre, et qui sont condamnés à subir l’homme dans ce qu’il a de plus vil, de plus abject : l’homme sans coeur, machine à sous, qui tue l’innocent, qui viole la beauté, qui torture l’ange. Merci pour les sans voix.

  2. Le comportement des hommes envers les animaux est trop souvent abject. Mais si l’on veut le changement, il faut effectivement commencer par se changer soi-même. Etre végétarien tout en s’alimentant intelligemment; se tourner vers les simples pour se soigner… il y a, en effet, bien des choses à faire !

    Rudy

  3. A propos des homo sapiens et des hommes !
    « Le comportement des hommes envers les animaux est trop souvent abject. Mais si l’on veut le changement, il faut effectivement commencer par se changer soi-même »

    OUI MAIS !
    Avant d’aller plus loin, ne serait-il pas utile (comme en maths !) d’essayer de bien définir les mots utilisés et le référentiel dans lequel on se place (ainsi la géométrie banale dite euclidienne n’est pas du tout celle de Riemann ou de Lobatchevski …) ? !

    1)Qui sommes-nous ?
    Une évaluation comparative des génomes des chimpanzés et des homo sapiens ne vient-elle pas de prouver que nous n’étions que des bonobos boostés ? ! (La différence n’est-elle pas inférieure à 2 %, voire 1 % ? !)
    2)Les écosystèmes (et ses agents de dégradation) ne sont-ils pas les seuls systèmes qui peuvent gérer la perpétuation de la vie dans un milieu fermé ?
    3)Plus concrètement encore, quelle est l’attitude d’une certaine partie des homo sapiens soldats durant les guerres dites modernes en Afrique, dans les Balkans, dans l’ex-Union soviétique, c. à d. quand les instances de contrôle ne sont plus sur le terrain, quand les gens se sentent « libres ! » de réagir selon leurs désirs ou envies ? !
    4)A VOUS DE CONCLURE !
    5)Le mot « humain(e) » n’est-il pas manié à tort et à travers ? !
    6)Et l’expression « dignité humaine » ? !
    7)L’homo sapiens ne deviendra-t-il pas vraiment un « homme » ou une « femme » le jour où son « néocortex » aura compris le « sens de la vie », donc de la « mort », c. à d. l’intérêt « positif » du « cycle de la vie ». Seulement alors, la puissance de son cerveau reptilien étant « logiquement » désamorcée, comme à une moindre échelle, celle de son cerveau des émotions (ou mammalien), il dépassera la « peur de la mort », aménagera au mieux la fin du séjour terrestre, se détachera de la « loi de la jungle » (ou du plus fort), du système d’exploitation de l’homo sapiens par l’homo sapiens !
    8)Comment cela se passera-t-il ?
    Par mutation génétique ? Suite à une fin de civilisation où chacun(e) prendra vraiment conscience qu’il est peut-être préférable de se donner la mort dans de bonnes conditions plutôt que de tenter de continuer à vivre dans la précarité, l’insécurité totale, à la merci de l’agression et des tortures d’exclu(e)s n’ayant plus rien à perdre, devenus des « no futur », des « destroyers », prêts à tout pour se nourrir, se faire plaisir en se vengeant, se défoulant, etc.
    Cordialement. Lambda.

  4. Bonjour Lambda,

    La « mutation génétique » est déjà derrière nous. Tous les hommes depuis belle lurette sont capables de se parfaire. De même, tous les hommes sont capables d’intuitions. Et puis il faut arrêter de nous dire « déterminés » par les gènes, l’environnement ou l’éducation. Certes c’est difficile de se réaliser quand on connaît la guerre, la famine ou l’humiliation. Mais ce n’est pas mon cas, ni sans doute le tien, ni celui de la plupart d’entre-nous (je veux dire de la plupart des gens qui pourrait lire ce message). Dès lors, nous sommes tout de même quelques-uns à pouvoir nous améliorer, y compris sur les plans qui pourraient (faussement) nous sembler les plus anodins. Je le redis, il y a bien des choses à faire … en dehors du conformisme ambiant.

    Rudy

  5. Personne ne naît mauvais…
    S’ amelioré soi-même est la première des choses que l’ homme oubli de faire. La plupart des gens ne veulent pas changer leur mode de vie par négligence ou par feneantise….pourtant chaque chose positif apporte son lot de gratitude. Et puis, si nous reflechissons bien, personne ne naît mauvais, ou meurtrier. C’ est notre sociète qui fait de nous ce que nous sommes. moi je suis végétarien tout simplement parce que je peux l’ être ! S’ i l est possible de vivre sans tuer la vie, pourquoi faire autrement. Et être encore acccord avec soi-même et ce qui t’ entoure, n’ est-ce pas la clé du bonheur ?!
    en tout cas merci de vos commentaires les amis…

  6. L’homme, cet animal… le pire de la planète ?…
    Il est le seul qui va réussir son autodestruction…
    en commençant par détruire son environnement…

    Noé n’avait pas été ce tueur sadique qui nous est décrit dans l’article.
    Que faire pour que notre planète ne soit peuplée que de Noé (et de Noée)?

Les commentaires sont fermés.