On apprenait il y a quelques jours que le gouvernement installerait une technologie de télépéage sur le nouveau pont de l’autoroute 25 qui reliera Laval et Montréal. Cette technologie existe déjà ailleurs dans les grands centres urbains comme à Londres et à Stockholm où les centres villes sont véritablement devenus des zones payantes.

Les automobilistes sont libres d’emprunter ces passages ou non et les installations nécessaires ne sont pas du tout encombrantes. Les sommes d’argent qui pourront être amassées grâce à ce système sont encore inconnues mais la question réside dans le fait de savoir où ira cette argent. 

Du côté du gouvernement, on nous dit que les bénéfices apportés serviraient à entretenir les infrastructures, réduire la congestion routière et la pollution de l’air ou encore financer les transports communs. Ces avantages semblent attrayantes et tout le monde est en accord avec de telles améliorations. Il faut toutefois regarder l’envers de la médaille et s’assurer qu’on a vraiment besoins de ces postes de péages et si oui, s’assurer de la bonne utilisation des revenus.

D’ailleurs, plusieurs arguments peuvent venir contredire la nécessité de systèmes de péages.

 Premièrement, quand on pense au fait que la construction des routes nous coûtent 30% plus chère ici qu’en Ontario, une grosse somme d’argent pourrait être récupérée pour servir aux mêmes projets que celle des poste de péage sans que personne n’ait à débourser quoi que ce soit.

Deuxièmement, c’est à se demander si au lieu d’entretenir nos routes, le gouvernement n’aime pas mieux se payer un Colisée à Québec. Peut-être avons simplement besoin de mieux gérer le budget provincial plutôt que de faire payer les automobilistes. 

En somme, les postes de télépéages sont peut-être une bonne chose si nous avons besoin de l’argent qu’ils apporteraient pour réellement entretenir et améliorer nos routes.

 

liens:http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2010/10/20101020-180757.html

 

 

François Gaudreault