Depuis le milieu des années 2000 , il y a une forte croissance du téléchargement de films ou de musiques par internet .

En effet , seul 15% des téléchargements de musiques , films ou vidéos seraient légaux , sur les 9 millions d’internautes français qui téléchargent . C’est une catastrophe pour les maisons de disques , car leurs productions ne sont plus achetés mais volées . Face à ce fléau les titulaires des droits d’auteurs et de droits de voisins ont déposé des plaintes et le législateur a utilisé la loi du  1er Août 2006 relative au droit d’auteur et aux droits de voisins dans la société de l’information. Pour une affaire de téléchargement illégal , les peines peuvent monter jusqu’à 300.000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement . Mais en général , pour les sanctions civiles , la peine sera d’un à deux euros par titres téléchargés , les intérêts augmentent si c’est un logiciel . Mais selon les chiffres , ces sanctions ne sont pas assez appliqués , car si elles avaient un poids pénal, il n’y aurait pas tant de téléchargement illégal. 

Ces affaires ont un effet notoire sur la production d’oeuvres . Tout d’abord pour ce qui est du cinéma , le téléchargement illégal empêche la vente de DVD . Ceci est d’autant plus gênant quand le film n’est pas encore paru à la télévision , car ça peut également couper la vente de places de cinémas .  

Ensuite , sur le plan musical , les conséquences sont catastrophiques , car les téléchargements illégaux , sont la raison pour laquelle les CD et les albums ne sont plus achetés , pire même , certains ce sont lancés dans le téléchargement , puis la revente de ces musiques ( gravées ) , ce marché noir , fait perdre beaucoup d’argent aux maisons de disques. Les derniers recours des artistes pour se faire vendre sont les clips , donc ils seraient payés par les chaînes de musique et les boîtes de nuits . Mais la musique qui se trouve en boîte de nuit n’est pas adaptée à tout les genres musicaux ( ex : rap , hard rock ) . Ce qui pousse certains artistes à se dénaturer , aujourd’hui une grande majorité des rappeurs font des musiques taillés pour les boîtes de nuits (ex : "Sweat" de Snoop Dogg et David Guetta) !