Beaucoup d’encre a coulé sur ce thème à travers les commentaires de C4N –  notamment sur l’article de Sophy « Quand le Front national s’invite…. (Sophy, merci d’avance pour le renvoi d’ascenseur) – sur la notion de partis dits extrêmes ou extrémistes, d’aucuns s’interrogeant sur la future surprise d’Olivier, le petit pas bête qui monte ou Maryline, la petite bête qui peut monter (lapalissade quand on est si bas de plancher) lors des prochaines élections présidentielles. Je vais néanmoins donner une vision peut-être un peu plus, si ce n’est personnelle, disons complète,  des choses (désolé, si elle a déjà été donnée).

J’ai entendu ce matin un député européen vert français fraîchement élu qui  répondait à la question ultra-classique et éternellement de circonstance, car l’élection future chasse l’élection passée, des alliances. Et réponse de l’intéressé non moins tendance : nous ne sommes pas intéressés par les individus, ni par les partis, mais par les idées. Ce point de vue humaniste revendiqué par tous les « partis » (si ce terme n’est pas trop désuet), s’il devait perdurer d’ici 2012, aurait la conséquence évidente de faire apparaitre les deux tendances suivantes (qu’il faut à mon avis corréler) : 

–         Un mauvais score du modem car tous les partis « modérés » de France s’inscrivent aujourd’hui dans sa logique. 

–         Un bon score des extrêmes car ce seront les seuls qui se démarqueront de ce mode de pensée globalisant.  

Quant à la couleur je la vois plutôt rouge, même si je partage l’avis de Dominique (je croîs) selon lequel les ouvriers peuvent changer de couleur comme de chemise,  dixit succès de l’extrême droite en partie grâce à la classe ouvrière, un certain 21 avril…