Comme un jour je perdis l’amour d’une époque,

Je pleurais sur mes notes…

Des ronds des points des barres des ponts

Coulaient mes lignes mortes,

Quand bientôt du ton glauque

Sortaient les si de mes sanglots bons…

 

Piquée à frôler les dunes

Je doublais les espaces…

L’impatience, mes doigts sur la trace,

Un désir fou d’aimer encore

Le pain la vie l’amour

Que me prêtait le ciel…

 

Comme en gris je collais le fond de l’air

J’accrochais mes appliques…

Des noir’ des blanch’ à mes soupirs

Des maux bémol en clé de joie

Trois pauses quatre sentences

Que me soufflait la vie…

 

Si vague mesure saoulait mes tierces

En la d’amour tendre,

Des quintes à l’épithalame,

Mon coeur suit le continent

Que marée brise à contre temps,

C’est le tango de mon âme…