la nouvelle attraction bisontine…

 

Sous le Pont Battant coule le Doubs…

et les amoureux se bécotent sur les berges publiques…

 

Les travaux du tramway battent leur plein et défigurent provisoirement la ville fortifiée par Vauban et ses collaborateurs. Ces travaux comprennent également la destruction de l’ouvrage enjambant le Doubs depuis presque cinquante ans.

Un crève-coeur pour les habitants de ce quartier populaire haut en couleurs aux allures de gros village serré entre rivière et colline, et resté verdoyant malgré l’abattage récent d’une rangée entière d’arbres bordant le Doubs…

 

La passerelle annoncée depuis un moment est enfin installée et ouverte aux passages depuis le 16 mai. Elle est plus large que le passage aménagé jusque là sur le pont pendant les travaux. Mais elle perd facilement un mètre en raison des badauds qui passent leur journée à regarder les travaux gigantesques.

 

C’est dans un bruit assourdissant qu’on se faufile, piétons, vélos, rollers, poussettes, et porteurs d’instruments de musiques des plus divers, deux pattes, quatre pattes, sur ce déambulatoire.

 

 

De chaque bout, un entonnoir et des travaux, des trous et des gravats…

Tout ce chantier alimente les conversations dans les bars et les commerces, et sur les réseaux sociaux, les presses locales; ça remplit les appareils photos et les mémoires…

 

Chaque coup de pelleteuse peut faire débarquer une armée d’archéologues, c’est prévu dans les délais du chantiers.  On ne creuse pas impunément dans Besançon, même si les fortifications de Vauban s’en trouveront forcément changées, comme dans le quartier de la gare.

               

Deux colonnes ont été découvertes côté ville. Est-ce cela que guette les badauds ?

 

L’autre jour, une énorme foreuse s’enfonçait dans le courant. Qu’attendent les badauds ? que le pétrole surgisse ?

Par contre, le vendredi après midi, c’est silence sur la ville. Les chantiers sont arrêtés. Avec les déviations des voies de circulation, un silence presque pesant et suspect règne dans le quartier bas….

La décision d’arrêt des travaux les vendredi après midi fait suite à un monumental et mémorable embouteillage survenu dans la cité bisontine enserrée dans la boucle du Doubs…