Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible

Ce très sympathique jeu de stratégie nous avait bien plu lors de sa sortie, comme nous l’avions précisé dans notre test. Nous ne pouvons donc pas manquer l’occasion de parler d’un peu de contenu supplémentaire pour ce jeu Switch très rafraîchissant. Plus d’info sans tarder. Continuer la lecture de « Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : pack Défis Ultra déjà disponible »

Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : amiibo et défi

Le cross over entre les univers de Mario et des Lapins Crétins sera disponible le 29 août chez nous. En attendant sa sortie officielle, faisons le point sur les bonus donnés par les amiibo et sur les défis qu’on trouve dans ce jeu assez étonnant. Continuer la lecture de « Mario + Les Lapins Crétins Kingdom Battle : amiibo et défi »

Collection Assassin’s Creed Hachette : une figurine décevante

J’aime bien Assassin’s Creed et j’achète régulièrement les numéros 1 des collections à bas prix de chez Hachette et Altaya, car souvent on a des figurines sympathiques et plutôt jolies à un prix très abordable. Alors, quand j’ai su qu’Hachette faisait une collection Assassin’s Creed, j’ai bondi dessus ! Continuer la lecture de « Collection Assassin’s Creed Hachette : une figurine décevante »

Lapins Crétins Carrefour : avis sur la bourse d’échange

Les 10 et 24 mai 2017 (14h – 18h), Carrefour organise des bourses d’échange pour compléter sa collection de cartes Lapins Crétins. Les enfants y trouveront-ils leur compte ? Un avis, sans attendre. Continuer la lecture de « Lapins Crétins Carrefour : avis sur la bourse d’échange »

Les Lapins Crétins envahissent Carrefour !

Les Lapins Crétins stars d’Ubisoft comptent bien rester célèbres encore longtemps. Pour faire parler d’eux, ils sont depuis le 3 avril dans tous les magasins Carrefour, et jusqu’au 28 mai. Et ce n’est pas un de leurs poissons ! Continuer la lecture de « Les Lapins Crétins envahissent Carrefour ! »

Watch_Dogs le jeu trop attendu qui divise les joueurs

Mardi dernier sortait Watch_Dogs, la nouvelle licence d’Ubisoft qui a mis l’eau à la bouche des joueurs. Mais, à part se disputer sur des détails inutiles, ils ne font que descendre le jeu sans raison. Qu’en est-il exactement ?

 

Watch_Dogs, c’est un nouveau concept : le joueur incarne Aiden Pearce, un trentenaire qui se rebelle contre la société corrompue dans laquelle on vit. Son arme : le piratage informatique. Grâce à son smartphone, il peut prendre le contrôle de la ville et interagir avec de nombreux éléments ou simplement obtenir des informations sur les individus croisés, voire leur voler de l’argent.

 

Aiden Pearce est une sorte d’anti-héros : il n’est pas forcément séduisant, il n’a pas de musculation impressionnante ou de super pouvoirs, il a une vie banale voire déprimante. C’est même une sorte de marginal. Pourtant, il veut faire régner l’ordre dans la ville et combattre le crime à sa façon. Le joueur a le choix et peut exercer une justice assez spéciale voire répréhensible s’il en a envie. Mais ce comportement aura des conséquences.

On est donc loin de GTA où le but est de jouer une racaille de base sans trop de cervelle et qui croit que la violence règle tout ! Comme dans True Crime ou Infamous, la morale fait partie du jeu : on ne peut donc pas tuer impunément les innocents, même si cela arrive accidentellement car cela reste un jeu.

Le coeur du jeu est donc la possibilité de pirater la ville pour avancer : caméra, feu tricolores, barrières, ponts etc. Les interactions ne sont peut-être pas aussi poussées qu’on l’aurait imaginé mais cela reste très bien, surtout pour un début ! Dans ce jeu d’action, on fouille la ville à pied ou en voiture, en prenant garde à semer les policiers et en remplissant une multitude de quêtes. On peut même arrêter de nombreux criminels.

L’autre nouveauté, c’est la possibilité d’infiltrer la partie d’un autre joueur pour le traquer. Cette option doit être activée par les deux joueurs je n’ai donc pas pu l’essayer.

Les développeurs ont mis aussi l’accent sur plusieurs éléments physique comme le vent dans les arbres ou le rendu de l’eau. C’est très bien fait et réaliste, en contrepartie le reste du jeu n’est pas aussi beau qu’on pourrait l’espérer mais cela reste très bien quand même.

Watch_Dogs bénéficie aussi de plusieurs suppléments, comme la plupart des jeux récents qui semblent "en kit": des bonus sur Uplay (avatar, voiture exclusive, pistolet puissant et bonus de cash) et une application ctOS Mobile (Watch_Dogs Companion) qui permet de jouer du côté de la police. Ces compléments ne sont pas indispensables mais restent sympathiques et sont totalement gratuits.

De plus, la version Playstation (PS3 ou PS4) bénéficie de 4 missions supplémentaires et d’une tenue, sans rien payer de plus ! Un avantage face aux version XBOX.

Tous les détails et les images sont disponibles ici : http://mesgameclips.over-blog.com/2014/05/watch-dogs-les-supplements.html et là : http://gamingway.fr/gaminday-watch-dogs/

 

Alors, ne suivez pas bêtement les commentaires ridicules des adolescents qui s’attendaient à un enième jeu où la violence est gratuite et qui font une mauvaise publicité à Watch_Dogs car ce dernier n’est pas un défouloir pour eux. C’est une nouvelle licence intéressante qui ne peut que s’améliorer, alors laissons-lui une chance.

Les Lapins Crétins et Rayman de retour cet été

En 2006, Michel Ancel, créateur de Rayman, souhaitait rendre son personnage phare plus attrayant en le faisant combattre des lapins déjantés, les Lapin Crétins. Ces petites bêtes bien absurdes et idiotes, bruyantes, grossières et vulgaires (mais, finalement, bien dans l’esprit Rayman), ont connu un tel succès qu’elles ont éclipsé la star du jeu. Devenues très rentables, les Lapins Crétins ont permis à Ubisoft de faire des ventes excellentes et ont été déclinées en BD, figurines etc. Après avoir envahi de nombreuses publicités (Renault par exemple) et s’être essayé au jeu d’aventure, quittant ainsi le party game, Ubisoft a voulu revenir à un jeu plus familial sur Wii U : The Lapins Crétins Land. Malheureusement, ce jeu sans saveur, d’une nullité absolue, a été un tel échec qu’on n’entend plus parler de ces lapins spéciaux (malgré une dernière tentative avec Kinect dans Les Lapins partent en Live), pourtant devenus du jour au lendemain la franchise la plus rentable de l’éditeur.

Il est vrai qu’entre-temps, Assasin’s Creed a pris son envol et a permis à Ubisoft de relever régulièrement ses objectifs. Plus besoin donc d’attirer les gamins par de l’humour facile pour faire de l’argent ! Cette disgrâce des Lapins Crétins a aussi permis à Rayman de tenter un grand retour. En novembre 2011 sortait donc Rayman Origins sur Wii, PS3 et XBOX 360 puis sur DS, PS Vita et PC en 2012 (http://raymanorigins.fr.ubi.com/). Ce jeu, censé revenir aux sources, a été développé avec un grand souci artistique. Les graphismes sont vraiment magnifiques et la bande-son de qualité. Le retour à la 2D permet de retrouver l’esprit de la série Rayman, ainsi que sa difficulté.

Malheureusement, les joueurs d’aujourd’hui n’ont plus l’habitude des jeux de plateformes en 2D « à l’ancienne » et malgré le soin apporté à sa réalisation, son lancement est un échec. Une baisse de prix intervient rapidement pour faire remonter les ventes à 2 M dans le monde, tous supports confondus. L’objectif initial d’Ubisoft a donc été atteint, mais avec beaucoup de mal, prouvant que Rayman, héros d’hier, avait encore du pain sur la planche pour revenir sur le devant de la scène.

Les autres franchises d’Ubisoft, plus populaires, et l’échec de Rayman Origins expliquent peut-être le retard de Rayman Legends (http://rayman.ubi.com/legends/fr-fr/home/index.aspx), annoncé début 2012 mais qui ne sortira que fin août 2013 chez nous. Toujours aussi beau graphiquement, (mais rien d’original non plus, de nombreux jeux ayant un style graphique similaire), Rayman Legends permet à un joueur d’interagir avec le décor, comme on peut déjà le faire dans New Super Mario Bros U. On a donc encore une fois l’impression que Rayman ne fait que copier les autres jeux. Pourra-t-il connaître à nouveau le succès ? La réponse dans quelques mois.

En attendant, les Lapins Crétins vont tenter de passer de bonnes vacances avec Sodastream et organisent au grand jeu :
http://grandjeubulleztoutlete.joueravec.com/
Pas si morts que ça, les Lapins ! Peut-être un prochain jeu très bientôt ?

Test Lumines Electronic Symphony PS Vita

La PS Vita, un peu à la traîne dans les charts, commence à voir son catalogue de jeux s’étoffer. Quelques titres intéressants sont sortis sur la petite dernière de Sony, dont le très rythmé Lumines de Q Entertainment édité par Ubisoft. Petit aperçu rapide de ce jeu musical.

 

Lumines est une série initiée en 2004 sur PSP. Sorte de croisement entre Tetris et Columns, il doit son succès à sa bande-son électro très motivante ! On joue plus à ce jeu pour ses musiques, toutes issues des derniers tubes électro, que pour le jeu en lui-même !

Commençons par une petite galerie d’images :

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Lumines Electronic Symphony reprend donc le principe de ses prédécesseurs, à savoir déplacer et tourner des blocs composés de 4 parties colorées afin d’assembler les couleurs entre elles pour les faire disparaître lors du passage du rayon lumineux qui balaie l’écran de gauche à droite. Attention, car les blocs ne disparaissent que lorsque le rayon les touche, pas avant ! Il faut donc anticiper un peu les déplacements des assemblages afin de réaliser des combos.

Graphiquement, c’est très coloré et très réussi, même si des arrière-plan animés ne sont pas ce qu’il y a de plus difficile à programmer. C’est clair, fluide, et cela à du style. On peut ne pas aimer tous les décors, mais il faut reconnaître qu’ils ont tous un aspect moderne et une touche artistique.

Comme d’habitude, on est tenté de s’en mettre plein des oreilles sur les musiques des Chemical Brothers, Mark Ronson, Underworld, Faithless et bien d’autres mais ce jeu s’avère très addictif et met les réflexes à rude épreuve. Car si les musiques sont très rythmées, c’est parce qu’elles suivent le jeu qui demande rapidement grand sens de l’observation et rapidité.

Bien entendu, pour aider le joueur, des bonus et pouvoirs spéciaux sont présents. Quand l’avatar (en bas à gauche) est plein, un bloc spécial apparaît et on active son pouvoir grâce à l’écran tactile. C’est un peu le seul intérêt de l’écran tactile, car si Lumines est jouable uniquement avec les doigts c’est à déconseiller tant les temps de réaction sont longs. Un jeu injouable donc sur l’écran tactile.

Ce nouvel opus est cependant avare en modes de jeu et les fans seront déçus de ne pas y trouver de modes en ligne, cependant il est disponible à petit prix (24,99 € au lieu de 34,99 €) sur le PS Store pendant encore quelques jours (jusqu’au 22/08/2012). Si vous aimez les puzzle games ainsi que les jeux musicaux, alors n’hésitez pas une seconde. Les autres pourront essayer la version de démonstration gratuite avant de se décider.

Suppression de la niche fiscale sur les jeux vidéo

[Maj du 25/04 : On vient d’apprendre que la Commission Européenne a finalement décidé de prolonger ce crédit d’impôt jusqu’en 2017. On se doute que pas mal d’acteurs de l’industrie ont dû faire beaucoup entendre leur voix pour en arriver là !]

 

Alors que le label « made in France » est au centre de toutes les conversations, l’Europe vient de mettre son grain de sel dans une niche fiscale jusque-là très appréciée.  

 

Depuis 2007, les studios installés en France bénéficiaient d’un crédit d’impôt réduisant de 20 % les coûts de production. Cette mesure a permis de rendre la France compétitive face à des pays proposant des avantages fiscaux alléchants comme le Canada. Cela a permis à Ubisoft de relocaliser une partie de sa production dans l’hexagone, même si l’entreprise a ouvert de grands studios outre atlantique. On ne va pas cracher sur 37,5 % de retour sur investissement grâce aux crédits d’impôts !  

 

Néanmoins, l’exception française a permis de sauver des emplois mais aussi d’endiguer la « fuite des cerveaux » que connaît la Grande Bretagne. Cependant, cette mesure s’arrêtait au premier janvier 2012 et même si de nombreux efforts sont faits pour tenter de la remettre en service, la situation semble bloquée.  

 

 

Une mesure discriminatoire :

 

La raison du mécontentement est économique : ce crédit d’impôt donne à la France un avantage majeur face aux autres pays européens. On parle donc vite de discrimination. Un mot très à la mode qu’on lâche un peu n’importe comment car personne ne parle de discrimination envers le reste du monde pour le Canada. Ce sont juste les méchants Français qui empêchent leurs gentils voisins de produire des jeux. Tant pis si tout le monde quitte l’Europe car plus aucune mesure n’incite à produire sur le vieux continent : au moins il n’y a plus de discrimination ! Une logique qui laisse perplexe mais qui fait vite s’énerver les studios ayant misés sur la France !

 

 

Guillaume de Fondaumière s’enflamme  

 

Le directeur général délégué et producteur exécutif de Quantic Dreams, également président de l’EGDF (European Games Developer Federation), estime que l’abandon de cette mesure est une « erreur historique ».

 

L’état n’a généralement pas le droit de proposer des aides dans la législation européenne mais cette mesure était considérée comme une exception jusqu’en 2012. Son succès lui a valu des jalousies mais rien n’empêcherait d’étendre ce crédit d’impôts aux autres pays. Cependant, l’Europe ne le permet pas. Une situation stupide qui provoque le déclin du vieux continent.  

 

Selon Guillaume de Fondaumière, les 2/5 des emplois perdus récemment en Europe dans le secteur ont été délocalisés à l’autre bout du monde. Si le Royaume Uni représente encore environ 40% des jeux développés en Europe, ce marché est sur le déclin et va avoir un fort impact négatif sur les autres pays. Il est plus que temps de réagir et de proposer des solutions pour rendre les pays européens plus attractifs aux yeux des studios de développement.  

 

Alors qu’on nous parle de crise profonde et durable qui pèse lourdement sur les travailleurs, on ne fait absolument rien pour sauver leurs emplois. Le « made in France » prend du plomb dans l’aile alors qu’il était reconnu pour l’industrie des jeux vidéo. Allons-nous longtemps laisser le reste du monde nous concurrencer sauvagement sans réagir ?

 

Source :

http://www.develop-online.net/news/39724/EU-wide-ban-on-game-tax-breaks

Rayman Origins confirme le déclin de Rayman

Rayman Origins, le tout dernier jeu de plates-formes mettant en scène Rayman qu’on n’avait pas vu depuis de nombreuses années, est un énorme échec commercial.

D’après les derniers chiffres annoncés par Ubisoft, lors de ses quatres premières semaines de commercialisation, il ne se serait vendu qu’à 50 000 exemplaires aux USA, tous supports confondus. Pour un jeu sorti sur Wii, XBOX 360 et PS3, c’est un échec lamentable. Les ventes semblent aussi mauvaises au Royaume-Uni où Rayman n’arrive même pas dans le top 40 des meilleures ventes ! Aucune donnée n’a été fournie pour la France, espérons qu’avec la publicité les chiffres soient meilleurs mais on constate que le ce jeu a été rapidement bradé par les revendeurs, notamment sur Wii, ce qui est toujours mauvais signe : pourquoi baisser le prix d’un jeu immédiatement après sa sortie si ce n’est pour tenter de le vendre ?

Pourtant, Ubisoft a essayé de faire de son mieux pour attirer les joueurs : le titre a bénéficié de plusieurs années de développement et d’une touche artistique très prononcée. Ce jeu charme les rétines mais pas les acheteurs ! Est-ce le retour à la 2D qui est la cause de cet échec ? Peut-être pas, car Donkey Kong Country Returns a été très bien accueilli par le public l’an dernier.

Est-ce la difficulté assez élevée du titre qui a rebuté les joueurs ? Personne ne semble s’en plaindre. En revanche, le style graphique plutôt cartoon ne me séduit pas : j’aurais préféré un jeu dans l’esprit du 3, avec des personnages au look moins crétin. Dans l’espoir de toucher le public séduit par ses célèbres lapins, Ubisoft a voulu appliquer la "crétine attitude" à son dernier bébé, mais ce style ne colle pas à Rayman. On peut penser que les joueurs ont été déçu de ce changement qui gâche le jeu malgré ses nombreuses qualités. Mais le mal peut être plus profond : les ventes peuvent confirmer ce qu’on redoute depuis longtemps, à savoir que Rayman est passé de mode ! Après avoir été une star internationale, il n’intéresse plus ni les anciennes ni les nouvelles générations de joueurs, malgré les efforts pour le moderniser. Dommage, car c’était une licence attachante mais après ce retour manqué je doute qu’on revoit Rayman un jour. Les lapins crétins semblent bien avoir tué Rayman, autrefois mascote incontestée d’Ubisoft, qui ne peut désormais compter que sur ses rongeurs débiles pour se faire de l’argent. C’est un peu triste mais on a bien l’impression que Rayman Origins ne marque pas le retour mais les adieux du personnage de Michel Ancel.