Aïssa Lacheb ne s’en remet pas plus aux dieux qu’aux diables (vauvert)

Dieu en soit garde, septième « roman » d’Aïssa Lacheb – dont un polar glacial, enfin, plutôt un « noir » crépusculaire-zé-ténébreux, Le Roman du souterrain, remarquable, que l’association 813 couronnera un jour d’un trophée, si elle renaît –, au Diable vauvert, s’était un temps assorti d’un sous-titre : « une enfance rémoise ». Il a disparu, mais feues les éditions du Coq à l’âne, auxquelles j’avais suggéré ce projet, l’auraient conservé. Ce même si Aïssa Lacheb ne s’appesantit pas sur les décors, les anecdotes du cru. Reims, la Champagne marnaise, sont considérées au travers de prismes allogènes, destinés à le rester, ceux des vies en « cités », à part, incrustées, indurées. Sauf pour Aïssa Lacheb et de trop rares autres, ayant pris autrement le large ; parfois, comme lui, en voyageurs immobiles, revenus en barres ou tours d’origines.

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