Prévenir le suicide serait donc possible un jour prochain ?

 


J’ai perdu il y a plus de 30 ans un de mes meilleurs amis, dépressif, qui un jour où il s’est retrouvé tout seul a décidé de se suicider…

Qu’y a-t-il de plus rageant que de se dire que l’on aurait peut-être pu être à ses côtés, afin de l’empêcher de passer à l’acte.

En même temps il est impossible de prévoir, car certaines personnes se décident sur un coup de tête et ne prennent donc logiquement pas le temps de prévenir leur entourage….

Si je puis m’exprimer ainsi, nous allons nous intéresser à une catégorie de dépressifs qui sont à "tendance suicidaire" et dont il est avéré, qu’ils peuvent-être candidats à ce geste irréparable.

On voit en effet de plus en plus de gens, qui pour des raisons diverses, affirment ne plus rien attendre de la vie à qui veut bien l’entendre.

 

Eh bien, sachez que des chercheurs de l’Université d’Indiana aux Etats-Unis, viendraient de découvrir, qu’il existerait dans le sang des "biomarqueurs", révélateurs d’intentions suicidaires chez certains sujets.

Le projet n’en est qu’à ses balbutiements, mais ne manque selon la communauté scientifique pas d’intérêt, quand on sait que plus d’un million de personnes chaque année se suppriment.

 

Il s’agit dans le cas présent de trouver des moyens de prévention, qui permettraient de déceler les passages à l’acte.

 

Voici ce qui ressort des tests réalisés par ces scientifiques :

 

Sur 75 sujets bipolaires et schizophrènes, des prélèvements sanguins ont été effectués… Eh bien aussi curieux que cela puisse paraître, chez 9 d’entre eux qui sont passés d’un état de bien-être à une intention de se suicider, des protéines et gênes particuliers ont été décelés dans le sang.

On parle d’une liste de 6 biomarqueurs spécifiques et originaux.

Un gêne aurait été également isolé et baptisé : le "Sat1".

Ce dernier deviendrait actif, dès lors qu’un patient se retrouverait dans une situation de stress intense, ou encore songerait à écourter sa vie.

 

Hélas, comme je l’évoquais plus haut, rares sont les personnes suicidaires à faire part de leurs intentions et c’est pour cette raison, que ces tests risquent de demeurer de longues années à l’état de prototype.

Espérons que ce projet des plus ambitieux, soit un jour prochain creusé et approfondi.

 

Ce que je tenais à faire avec cet article, c’était dans un premier temps à vous faire connaître cette avancée scientifique, mais surtout à saluer ces savants de génie, qui œuvrent dans l’obscurité de leurs laboratoires pour améliorer la condition humaine.


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