Union Africaine : Une simple association d’Etats ou bien ?

Tout juste au lendemain des indépendances, les jeunes Etats africains ont compris la nécessité de se mettre ensemble, afin de mieux affronter les différents défis auxquels ils faisaient face. C’est ainsi qu’en mai 1963, sous l’impulsion de Kwamé Nkrumah, Félix Houphouët-Boigny,  Sékou Touré, Julius Nyerere et bien d’autres, la toute première organisation politique panafricaine vit le jour : l’Organisation de l’Unité Africaine dont Addis-Abeba la capitale Ethiopienne sera choisie pour abriter le siège.

Seulement, au fil des années, l’organisation continentale s’avèrera inefficace et totalement égarée. Toutes choses qui pousseront les leaders africains à l’aube des années 2000 à procéder à un toilettage  minutieux des textes et même des instances de l’Organisation de l’Unité l’Africaine qui deviendra aussitôt l’Union Africaine (U.A). Seulement, un peu plus de dix ans après cette mutation, l’Afrique peine à adopter une position commune devant les questions internationales. Pire encore, chacun Etat africain continu d’agir en « cavalier solitaire » ; parfois même en violation de la position adoptée par l’organisation régionale. Dès lors, l’on se demande pourquoi l’Afrique peine à se doter d’une organisation politique et économique forte et souveraine sur tous les pays membres.

Sans être un expert des questions internationales, on peut très rapidement remarqué que l’Union Africaine souffre d’un mal dont elle-même est la cause. Car, au regard de la façon avec laquelle un pays devient membre de ladite organisation, l’on n’est tenté de penser qu’il ne s’agit que d’une simple amicale des Etats se trouvant géographiquement en Afrique. Pourtant, une organisation de la taille de l’Union Africaine devrait se fixer un nombre de préalables que devraient observer tout pays désirant l’intégrer comme on le voit partout ailleurs. Tout le monde sait avec moi que ce ne sont pas tous les Etats situé sur le territoire européen qui sont membres de l’Union Européenne. Ceci, parce que l’Europe a compris la nécessité de n’admettre dans sa principale organisation politique et économique régionale que des  pays prêts à observer un certain nombre de conditions.

Au moment où l’Union Africaine vient de fêter le 50e anniversaire de sa création, il devient urgent pour les leaders africains de revoir les modalités d’adhésion à l’Union Africaine. Sinon, cette organisation pourtant indispensable au rayonnement et même au développement de l’Afrique continuera d’être une coquille vide !

 

Femme moderne : Un nouveau visage

A l’heure actuelle, avec la palette de loisirs qu’offre notre société, l’évolution des moeurs , et la législation du travail quant à l’égalité des hommes et des femmes, il convient, tant pour la mère de famille que pour la célibataire attendant son prince charmant, de gagner du temps pour profiter d’avantage de la vie et de ses plaisirs.

Les conflits mondiaux, les problèmes financiers, les préoccupations de santé hantent le quotidien de la femme moderne, si bien qu’elle se réfugie, lorsqu’elle le peut, dans le réconfort d’une séance chez l’esthéticienne  , chez le coiffeur, chez la manucure, ou dans les magasins. Flamber une partie de sa paye en quelques heures, ça soulage, on se sent plus légère, on se fait plaisir.

Oui mais voilà…Le temps passe vite, et on court après les minutes, les secondes pour remplir un maximum sa journée tout en se vidant la tête.

Aujourd’hui, le rythme de vie de la femme est profondément différent de celui de nos anciennes. La femme 2012 est indépendante, elle dit ce qu’elle pense et fait ce qu’elle veut…On est bien loin de l’image selon laquelle la femme , après une semaine de 45h de travail passe ses dimanches à aller au marché, faire des lessives, repasser, repriser les chaussettes de monsieur, lui faire la popote, veiller à ce que les enfants aillent bien et surtout à ce qu’ils se comportent bien. Avec l’avènement de tout un pan de technologie, c’est , certes, un grand nombre de principes de base qui s’étiole, mais il fait gagner du temps, et c’est ce que nous voulons toutes.

On déteste perdre du temps, on râle dans les files d’attente au supermarché alors que la pauvre hôtesse de caisse fait ce qu’elle peut pour nous faire gagner du temps. Et c’est l’avènement, un peu contradictoire , du fast well being. Les grandes marques de la beauté ont bien saisi cette évolution. La femme moderne est dynamique. Elle soigne ses angoisses par la "shopping therapy". Ainsi, Sephora multiplie les services en magasin. Après les make-up bars, et les nails bars, l’entreprise se dirige vers la styling bar. C’est le service du brushing express. La femme cadre qui aime s’amuser peut ainsi, au sortir du boulot se faire une beauté en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et démarrer sa deuxième journée ,celle de la femme non plus laborieuse, mais sociale. (source: le dernier magasine LSA que j’ai survolé à ma pause déjeuner)

La femme moderne est donc plus féminine que jamais, au risque d’en oublier le plaisir que l’on ressent à s’occuper de nous mêmes. Mais "Madame 2012" n’est pas que cela. Forte des humiliations passées, forte des a prioris, des préjugés qui découlent de l’expression" sexe faible", la femme feminine devient à l’extrême la femme féministe extrémiste, "sextrémiste", même, aux dires d’une certaine presse. Un exemple? Le mouvement Femen, mouvement féministe ukrainien crée en 2008 luttant contre le patriarcat et la dictature. Un mouvement de femmes crée par les femmes et pour les femmes, qui ne recule devant aucune espèce de résistance passive pour faire entendre son opinion sur les viols, et le dominat masculin.

Ainsi ces femmes, de tous horizons, ont déambulé récemment sur Paris à moitié nues et couvertes de slogans pour s’opposer à la justice qui acquittait les auteurs de viols collectifs.

On peut également citer le groupe féminin russe se rebellant contre le despotisme de leur président…

La femme 2012 est l’aboutissement de l’évolution de la femme . A travers les âges , les époques, les grands changements ,il y a toujours eu une femme qui a fait bouger les choses, ou des femmes qui, perclues par la honte ne se sont pas débinées par peur du qu’en dira-t-on.

On se souviendra des femmes tondues pendant la guerre, par exemple, femmes humiliées et spoliées. On se rappelera les années 1960 avec le scandale américain généré par la noire américaine Rosa Lee Parks qui refusa de donner son siège dans le bus à un blanc tant elle était fatiguée… Refus porté devant les tribunaux qui changea ostentatoirement la politique ségrégationniste des Etats-Unis.

Plus récemment, les actions de Lady Diana, et celles de mère Thérésa, les lois estampillées Simone Weill, les grèves sur le tas dans les anciennes manufactures. La femme n’est plus celle décrite dans la famille des "barbapapas", qui file la laine, coiffe ou donne à manger au bébé. Elle est multiple, elle a conscience qu’elle porte la douleur, qu’elle doit la subir et se battre au quotidien pour ne pas se laisser dépasser.

A nous, mesdames… 

Robert Pattinson : son nouveau rôle !

Depuis le scandale qui a touché son couple avec Kristen Stewart cet été, l’acteur n’a fait parler de lui que par ses sorties, ses déconvenues amoureuses ainsi que pour sa réconciliation avec sa petite amie.

 

Aujourd’hui, c’est bien pour son métier qu’il se fait remarquer. Notre jeune vampire de vingt six ans a bel et bien décidé de tourner définitivement la page Twilight afin de se consacrer à des films qui lui ressemblent bien plus. Ainsi, après "Remember Me", "De l’eau pour les éléphants", "Cosmopolis" et "Bel Ami", Robert Pattinson semble vouloir s’illustrer dans des thrillers ou polars. 

Ainsi, nous venons d’apprendre qu’il figure au casting du nouveau film de James Marsh, "Hold on to me". Au préalable, le film devait être intitulé ", Nancy and Danny" mais le réalisateur a jugé que ce titre ne convenait pas. James Marsh est entre autre le réalisateur de documentaires comme "Le funambule" qui avait reçu l’Oscar du meilleur documentaire en 2009 ainsi que "Le projet Nim", qui avait reçu l’Oscar du meilleur réalisateur de film documentaire en 2012. 

Robert Pattinson donnera donc la réplique à Carey Mulligan (rôle principale). 

Le film est tiré d’une histoire vraie et met en scène une jeune femme qui décide de kidnapper l’homme le plus riche de la ville afin de demander une grosse rançon, le tout avec l’aide de son petit ami Jimmy, alias Robert Pattinson. Afin de cacher l’homme kidnappé, ils décident de l’enterrer vivant, mais l’histoire tourne mal…

Voilà un rôle bien différent de ceux que le jeune homme a joué jusqu’à présent. Pour une fois, il ne sera pas le joli coeur charmant et gentil, non, il sera le méchant dans l’histoire. Si le film tient toutes ces promesses, il promet de recevoir un vrai succès!

En attendant de retrouver Robert Pattinson dans ce rôle, ne manquez pas la sortie du dernier volet de la saga Twilight, Breaking Dawn partie deux, qui sortira dans les salles en novembre prochain.

 

Que pensez vous de ce nouveau rôle?

 

 

Quelle est la fonction originelle du sexe ?

Voila une préoccupation à priori fantaisiste, mais pourtant pertinente. Ceci, au regard de la place qu’a toujours occupé la sexualité dans la vie de l’Homme.  Dans toutes les sociétés du monde, le sexe a toujours été un élément incontournable dans la vie de tout individu. Seulement, le sexe qui jusqu’ici était considéré dans de nombreuses sociétés humaines  comme un organe dont le véritable rôle était la reproduction est de plus en plus banalisé. Même l’Afrique qui jusqu’ici évitait de voir en le sexe  un simple organe du plaisir est elle-aussi entré des deux pieds dans la danse.

Il est certes vrai que le sexe bien que organe reproducteur procure à l’homme un certain plaisir. Mais à mon sens, cette fonction devrait être reléguée au second plan. Car, le fait pour les sociétés modernes d’associer le sexe au plaisir a basculé l’humanité dans des déviances que sont la pédophilie, l’homosexualité, la bisexualité, la masturbation, la prostitution  et j’en passe.  Et comme corolaire on peut parler du Sida, des MST …

Devant ces dégâts, l’on se demande bien si le sexe ne serait pas devenu un danger pour l’épanouissement de l’Homme ? Et même, l’acte sexuel qui était jadis presque sacré est devenu un acte complètement banal, que chacun consomme comme il entend, et à la sauce de son choix. Je suis persuadé que si le sexe restait dans sa logique d’organe reproductif, on ne parlerait jamais de prostitution, d’homosexualité, de pédophile…

Dans un monde où le relâchement des valeurs fondamentales humaines est devenu la chose la mieux partagée entre les sociétés du monde, il devient important et impérieux pour chacun de se poser des questions sur la fonction originelle du sexe. Car, j’ai du mal à croire que le bon Dieu ait créé cet organe pour qu’on l’utilise comme on le fait actuellement. Et à cette allure, il est fort à craindre que le sexe ne devienne plus qu’une arme à destruction massive.

 

Le rôle des syndicats

L'apparition des syndicats est liée à la révolution industrielle est l'essor du capitalisme. D'abord interdits (par la loi Le Chapelier de 1791 qui interdit les regroupements professionnels et par le Code pénal de 1810 qui instaure le délit de coalition et d'association), les syndicats luttent tout au long du XIXe siècle à la fois pour les droits économiques et sociaux des travailleurs qu'ils représentent et pour leur propre reconnaissance juridique. L'histoire du syndicalisme ouvrier est d'abord l'histoire d'une conquête. En 1884, les syndicats sont autorisés par la loi Waldeck-Rousseau. En 1946, le principe de la liberté syndicale est affirmée dans le préambule de la Constitution. En 1968, à la suite des accords de la Grenelle, la section syndicale d'entreprise et le délégué syndical sont reconnus. Dans la seconde partie du XIXe siècle, les conditions de travail des salariés dans les entreprises s'améliorent grâce à la naissance et au développement du droit du travail. Progressivement et en réponse aux revendications du mouvement ouvrier, une législation protectrice se met en place et vient réglementer les relations entre les employeurs et salariés. En 1841, le travail des enfants de moins de huit ans est interdit. En 1892, l'inspection du travail est créée. En 1898, la loi portant sur l'indemnisation des accidents du travail est votée. En 1900, la journée de travail passe de 12 heures à 10 heures. En 1906, le repos hebdomadaire devient obligatoire. Le droit encadre désormais les contrats de travail et devient pour les syndicats un instrument de protection face à l'arbitraire patronal.

Les syndicats sont devenus des institutions dans le monde du travail. Les représentants siègent désormais dans différents organismes paritaires (comités d'entreprise, Sécurité sociale). Les lois Auroux de 1982 élargissent les fonctions et attributions des délégués du personnel et des comités d'entreprise et confient aux syndicats la tâche de mener la négociation annuelle d'entreprise devenue obligatoire. Les négociations entre partenaires sociaux débouchent sur des conventions collectives qui fixent durablement conditions d'emploi, grilles salariales et garanties diverses. Le développement des procédures de consultation et de négociation entre partenaires sociaux a permis de tempérer les conflits et de trouver une issue à ceux qui éclataient. Le rôle revendicatif des syndicats se double alors d'un rôle régulateur. Cependant, un processus de négociation peut également attiser les conflits lorsque la réorganisation du travail se fait au détriment des salariés. La négociation sur les 35 heures a ainsi multiplié le nombre de grèves entre 1998 et 2001.

La réduction des effectifs des syndicats depuis une vingtaine d'années, la baisse du taux de syndicalisation qui en découle et la déssaffection des électeurs aux élections prud'homales ou professionnelles conduisent à diagnostiquer une perte de l'influence syndicale, même si le poids des syndicats dans la société française est beaucoup plus important que ne le suggère leur nombre d'adhérents. L' émergence de coordinations à la tête de certains conflits (édudiants, infirmières, cheminots, …)est révélatrice de la recherche de nouvelles formes de représentations et de nouvelles pratiques militantes (l'assemblée générale quotidienne, les votes, les informations données sur le déroulement des négociations) qui passent par un contrôle direct des représentatns par la "base". Les transformations structurelles de l'emploi ont entraîné une baisse des catégories à forte syndicalisation (nombre d'ouvriers diminue) et une hausse des catégories à faible syndicalisation (les femmes, les cols blancs, les salariés des PME, les travailleurs atypiques). La féminisation et la tertiarisation ont pour cette raison un effet négatif sur les effectifs syndicaux. La perte d'influence des syndicats est aussi une conséquence de la crise économique et des défaites rencontrées dans les luttes défensives pour l'emploi.