Passager porte-malheur

Le 19 février, Rob De Knecht était à bord d'un avion de la Turkish Airlines qui devait l'emmener en Irak, une escale était prévue à Istanbul.

Après une première partie de voyage sans problème, l'appareil amorça sa descente vers Istanbul et atterrit sans problème. Mais durant la phase de freinage, l'avion patinât sur la piste et alla heurter un pylône d'éclairage. Rob De Knecht se sortit heureusement indemne de cet accident.

Une semaine plus tard, le passager néerlandais remontait courageusement (ou peut-être inconsidérément) dans un avion de la même compagnie turque, mais cette fois pour rentrer chez lui. Hélas, il s'agissait du Boeing 737-800 de la Turkish Airlines qui alla s'écraser près de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol ce 25 février, faisant neuf morts et de nombreux blessés.

Rob De Knecht s'en tira une fois encore, mais avec quatre côtes cassées.

Lorsqu'un passager survit à deux crashs aériens en l'espace d'une semaine, doit-on dire de lui qu'il a beaucoup de chance ou bien qu'il a une malchance incroyable ? On pourrait aussi voir cela d'un autre point de vue, et ne pas considérer Rob De Knecht comme une victime du destin, mais bien comme un de ses instruments; ce serait alors la compagnie turque qui devrait se méfier de ce passager qui a peut-être le mauvais œil et qui lui a déjà fait perdre deux de ses appareils.

L'histoire ne dit pas si Rob De Knecht continuera à voyager en avion, ou si dorénavant il préférera un autre moyen de transport. Mais vous tous qui me lisez, avant de prendre l'avion, assurez-vous que Rob De Knecht ne voyage pas avec vous… on ne sait jamais.