Analyse d’une expression : Faire son deuil

(à la manière de JM…)

Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.

A plusieurs reprises, ces derniers temps, on a pu entendre des gens de toutes origines et de tous horizons (des plus obscurs aux plus fameux) affirmer, à l’évocation d’un disparu cher, qu’il ne leur était pas possible d’en faire le deuil. L’un des plus récents était Daniel Guichard, évoquant son « vieux » chez Ruquier, à On N’est Pas Couché…

C’est là que la maxime, chère à Nicanor, confirme qu’en n’accordant qu’un sens très approximatif aux mots qu’on emploie (aux maux qu’on en ploie ?), on ne fait qu’alourdir encore un peu plus son propre malheur, ainsi que le ferait un boulet accroché à nos pieds alors que le comte de Monte-Cristo commençait tout juste de percer sous Edmond Dantès.

 

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