Des rats démineurs !

 

                                    (Capture d’écran sur le site letemps.ch)

J’ai entendu sur les ondes, à midi, que les animaux étaient encore beaucoup utilisés pour certaines tâches par les hommes et j’ai donc entendu parler de rats utilisés pour déminer. J’ai voulu en savoir plus et j’ai trouvé quelques informations là dessus dans un article du journal suisse « Le Temps ».

C’est l’histoire de Tesfazghi Tewelde, qui dirige un programme de déminage et utilise un rongeur de Gambie pour détecter les explosifs. Il avait du mal a vivre dans son pays « l’Erythrée » et il s’est décidé un jour à passer en Ethiopie, le pays voisin. Mais là (c’était en 2004), il se fait arrêter et envoyer dans un camp de réfugiés.

 

(Un petit détour de quelques paragraphes qui nous conduira aux rats démineurs !) Le temps raconte la suite et comment il devient « démineur ». « Il s’échappe, grimpe sur le toit d’un autobus, camouflé sous une étoffe drue. Avec les étoiles comme confidentes la nuit, et de jour le soleil ennemi et les ornières sèches. A Khartoum, au Soudan, le «réseau» s’occupe de lui. Il veut rallier l’Angola. Là-bas, les gens de Halo Trust, une ONG anglaise, lui ont promis un emploi s’il sortait d’Erythrée. Il a rencontré ces humanitaires dans son pays. Ils ont dit qu’il pourrait lui apprendre le déminage. Il arrive à Luanda, en haillons, fourbu mais souriant. Chose promise, chose due: il a un job. Il va déminer ».

 

Un souvenir d’il y a 10 ans , le hante dans sa tête. Un jour il accompagne une vache dans un pâturage pas loin de son village Érythréen.  Mais la vache s’éloigne un peu et saute sur une mine ! Tesfazghi était très attaché à cette bête ! C’était une des six, considérées comme la richesse de sa famille.

 

Tess (surnom qu’on lui a donné) a aujourd’hui 35 ans et il est Chef de mission au Mozambique du programme d’action contre les mines terrestres de l’organisation belge Apopo, toujours selon Le Temps.

 

Pour qu’on comprenne bien l’importance qu’a le sujet des mines pour lui, Il résume : «J’ai toujours vécu avec cette menace sous mes pieds. Mon pays a été infecté pendant la guerre d’indépendance de 1960 à 1991 puis pendant la guerre des frontières avec l’Ethiopie de 1998 à 2000. La mine tue ou handicape à vie, empêche le paysan de cultiver sa terre ou d’élever ses bêtes, elle appauvrit les populations rurales.»  Dans le monde, il y aurait aujourd’hui 66 pays et 7 territoires pollués Les mines antipersonnel.

 

De retour à Luanda, un soir de fête, il tombe amoureux d’une jeune fille Française qui travaille pour la Croix-Rouge. Elle aime son histoire et son engagement. Ils se croisent au tavers de différentes missions en Afrique et entretiennent une relation par internet. Finalement, Ils se marient à Huambo (Angola) en 2009. Il vient à Paris, apprend la langue française, puis le couple humanitaire repart en mission. En avril 20210, ils ont un enfant qui naît à Valence dans la Drôme. Tess est ensuite recruté par le Centre international de déminage humanitaire de Genève où il perfectionne la méthodologie dite de libération des terrains.

 

Et, c’est en 2011 qu’il rejoint l’ONG Apopo.

Mon histoire de rats démineurs aurait pu commencer à partir de là, mais on ne pouvait pass parler d’eux sans raconter cette histoire de l’homme qui les utilise !

Donc Tess fut attiré par un moyen original que l’ONG développait depuis 1998 :  « le rat démineur ». L’idée est venue a Bart Weejens, le fondateur de cette ONG. Il a eu des rats comme animaux de compagnie lorsqu’il étatit enfant. En lisant un article sur des rats utilsés dans un laboratoire, il a appris « qu’ils étaient capables de détecter des explosifs ».

 

Tess explique de quoi les rats sont capables : « les rats ont un nez très fin, ils sont plus efficaces qu’un détecteur de métaux car ils peuvent percevoir des mines terrestres encaissées dans du métal ou même dans du plastique. Leur poids est faible, environ un kilo et demi, ils ne provoquent donc pas l’explosion des mines quand ils marchent dessus car celles-ci sont programmées pour exploser à partir de cinq kilos.» Autres avantages: le rat s’attache moins émotionnellement à son maître que le chien par exemple, il peut donc être confié à plusieurs référents, il nécessite peu de soins vétérinaires, est résistant aux maladies tropicales et il est économique à nourrir et à dresser ».

 

Mais c’est une espèce particulière qui a été choisie pour faire ce travail : le rat géant de Gambie, qui mesure 75 cm et qui peut vivre huit ans. Il est d’abord formé à l’Université d’agriculture de Sokoine à Morogoro en Tanzanie. On commence d’abord par le socialiser. On lui apprend ensuite à détecter le TNT et à  détecter « le cliquetis » de la mine en associant une récompense (banane, etc…) Il y a 150 rats formés.  Tess dirige une brigade de 160 personnes et de 49 rats. Deux rats ratissent 300 m2 en 1 heure alors qu’il faut deux jours à deux démineurs pour sonder la même surface.

Même des rats peuvent devenir amis des hommes !

Source : Le Temps.

 

En Thaïlande, le prix du rat a explosé !

    Selon la culture à laquelle on appartient, on mange des insectes des escargots, des grenouilles etc.. Et toujours selon sa propre culture, comme celle des Américains, on peut ne pas aimer déguster des gastéropodes et des batraciens… Mais peut-on se régaler avec des rats cuisinés ? Oui, c’est possible et c’est ce qui arrive en Thaïlande ! En plus, ce met, un peu étonnant, serait devenu un plat de luxe très coûteux dans ce pays asiatique !

 

    Comme le précise RTL .be : ce pays n’est que le troisième consommateur de ce rongeur en Asie. Mais l’industrie du rat y bat son plein ! A tel point qu’on n’en trouve pas assez dans ce pays et qu’on est obligé d’en importer ! Tous les jours, on en fait venir trois tonnes du Cambodge voisin.

 

    Mais comment est cuite cette viande et quel goût elle a ? Elle estt cuite comme du poulet avec des épices d’accompagnement. Le site d’information Belge précise encore « elle serait particulièrement tendre et dégagerait une odeur spécialement agréable ».

 

    Le prix de l’animal étant très élevé, les vendeurs en viennent à couper la queue et la tête qu’ils laissent sur l’étal pour prouver qu’il s’agit bien du rat et non d’une autre bête ! L’un d’entr’eux explique comment il les prépare : "une fois que vous avez les rats, vous hachez les jambes en premier. Ensuite, vous retirez leurs organes internes, faites bouillir de l’eau et commencez à retirer la peau". Ensuite, il les passe sur el gril et enfin il sont prêts pour la vente en bordure de route. Il parait qu’un vendeur peut en vendre jusquy’à dix par jour !

 

    Mais en Thaïlande, le rat est en passe de devenir un luxe que tout le monde ne peut pas se payer ! Aujourd’hui, cette viande coûte trois fois plus que le poulet et une fois et demi plus que le porc. Elle était vendue un dollar il y a dix ans contre 6 aujourd’hui. Aussi, on se réserve cetet viande pour els week-ends et les jours fériés.

 

    Cela explique pourquoi les chasseurs gagnent bien leur vie (490 dollars par  mois… soit trois fois plus qu’un fonctionnaire !) Leur activité est aussi encouragée par les agriculteurs sui y voient un bienfait pour leurs rizières qui ne seront plsu ravagées par ses rongeurs si on les chasse.

 

    Les Thaïlandais ne pensent pas comme nous que les rats sont des facteurs de saleté et de maladie mais ils ont sans doute tort. Le Dr Rewadee Chongsuwat, secrétaire général de l’association thaïlandaise de nutrition dénonce notamment l’utilisation de pesticide par les agriculteurs. Il souligne, qu’employés à forte dose, ils pourraient rendre impropre à la consommation la viande de rat.

 

    Mangeriez-vous du rat ? (En avez-vous mangé ?) J’avoue que cela ne me tente pas du tout !

(Source RTL.be)

 

 

(capture écran sur site Quebec-team.net)

 

 

 

 

MOZAMBIQUE : Des démineurs bien inattendus !

minesandratsweb.jpgAujourd'hui les mines et munitions non explosées continuent leur sinistre besogne. Toutes les trente minutes, une personne est mutilée ou tuée dans le monde.

Le Mozambique est particulièrement affecté par ce fléau, les conséquences de la guerre civile laissent une surface de plus de 170 millions de métres carrés truffée de pièges mortels.

Un rongeur est venu à la rescousse. Le rat des champs devient le rat des mines, aprés une formation en Tanzanie, son efficacité est stupéfiante.

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Marseille : Deux enfants vivaient parmi les rats

Un couple Marseillais s'est vu condanné à des peines de huit et 12 mois de prison avec sursis pour avoir fait vivre leurs deux enfants au milieu des rats, souris, lapins, cochons d'Inde, chiens et chats, dans un deux-pièces du quartier La Belle de Mai.

Le père a été condamné pour délaissement à huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant trois ans, avec obligation de soins. La mère qui était poursuivie pour des actes de maltraitance sur son fils de trois ans, a écopé de 12 mois de prison avec sursis.

Le plus jeune des enfants avait deux ans.

La vermine courait le long des murs de leur appartement et les fils électriques étaient dénudés.