La sècheresse, va sévir en France très prochainement…

 

                                                                     Depuis l’année 1959, la France n’avait plus subi une pénurie d’eau de pluie, comparable à celle qui touche le pays à présent.

Les nappes phréatiques, n’ont pas pu se recharger, durant l’hiver sec de cette année. Au premier mars, leur niveau a été jugé inférieur à la normale, à plus de 80%. En outre les précipitations du début de mois, sont réduites de moitié par rapport aux années normales.

La hausse du mercure de près de 6°, quant à elle, n’arrange rien à l’affaire !

On parle déjà d’une nouvelle grande année de sècheresse.

Le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), et les ingénieurs de Météo France, tirent la sonnette d’alarme et annoncent, la réunion d’un premier comité de sècheresse aux environs du 12 avril.

A noter que certaines régions sont largement déficitaires en eau, comme une partie du bassin parisien, la région du Rhône, et le Sud-Ouest de la France.

Seulement 25% des précipitations ont été enregistrée par rapport à la normale.

 

C’est vers le mois de septembre que les nappes phréatiques se rechargent généralement, ce qui n’a pas été le cas cette année.

L’eau présente en faible quantité au niveau supérieur du sol, est immédiatement absorbée par la chaleur et les plantes présentes en surface, empêchant ainsi sa pénétration dans les couches inférieures de la terre, et sa progression naturelle vers les nappes profondes.

Seuls les massifs montagneux et la région Nord de la France, semblent pour l’instant épargnés, au contraire de la plupart des autres régions, anormalement sèches.

Météo France affirme que dans le Sud la situation ressemble, à ce qu’elle devrait être au mois de mai, les cours d’eau principaux ayant déjà atteint leur niveau le plus bas par endroits.

Par exemple à Sète, il ne serait tombé que 4 millimètres d’eau entre décembre et février, soit 98% de moins que les précipitations normales.

Dans le Roussillon, pour limiter les accidents, on a formellement interdit l’écobuage.

En ce qui concerne les retenues d’eau, il y a également des inquiétudes à avoir, comme au barrage de Naussac dans l’Allier, dans lequel le niveau d’eau est en dessous de la côte relevée il y a un an.

La majorité des retenues d’eau du bassin Rhône-Méditerranée, n’ont pas non plus, pu atteindre leur taux de remplissage (50%) environ.

Enfin à l’heure actuelle, deux départements franciliens (Seine et Marne, et Essonne ) ont ordonnés des arrêtés de restriction d’usage de l’eau.

 

A n’en point douter, l’été s’annonce difficile…

(Source les echos, et bulletins météorologiques télévisés)

Alerte ! Les pluies diluviennes font 200 morts et 1 million de sinistrés en Afrique !

C’est encore la catastrophe sur le continent noir. Les pluies diluviennes ont fait pas moins de 200 morts ces dernières semaines en Afrique. 19 pays du « Berceau de l’Humanité » sont concernés. Des milliers d’hectares de champs ont été endommagés pas les précipitations. La presse burkinabé parle par exemple d’une vingtaine de morts et près de 7000 hectares de champs dévastés par les pluies diluviennes, sans compter le bétail qui en pâtit. Selon certains organismes internationaux, dont l’Onu, en plus de ces morts, « au moins 1 million de sinistrés » directs ou indirects ont été identifiés.

Commencées au mois de juillet dernier, les intempéries ont touché, rappelons-le, selon toujours ces organismes, 19 pays. Les pays les plus touchés sont entre autres le Soudan (64 morts et 500000 sinistrés) et l’Ethiopie (au moins 180000 sinistrés) à l’Est, mais aussi le Ghana en Afrique de l’Ouest, où la presse nationale a fait état de 18 morts.

S’exprimant sur la chaîne d’information continue France 24, Mme Elisabeth Byrs, porte-parole de la coordination des affaires humanitaires de l’Onu, a qualifié ces intempéries de « catastrophe sans précédent» qui aurait été « un record historique jamais vu depuis 30 ans ».

Les secours ont été organisés ça et là spontanément par les populations mais également par les gouvernements concernés par la catastrophe continentale et leurs différents partenaires. Au Togo, par exemple, où un communiqué gouvernemental a fait état, jeudi, « de 20 morts, 34 000 sinistrés dont 58 blessés » à  Kpendjal, localité située à 650 Km au nord de Lomé, l’Etat a décidé de débloquer 500 millions de francs Cfa, soit un peu plus de 800000 Dollars Us, dans le cadre des secours.

Certains gouvernements ont dû lancer des appels à l’aide internationale. Car, l’on craint fortement des épidémies humaines et animales.