Stérilisations de détenues dans des prisons américaines ?



Nous vivons dans un monde, où journellement les droits des hommes, des femmes, des enfants sont bafoués. Mais nous sommes loin d’imaginer que cela puisse se passer au sein de pays que l’on dit civilisés.

Que diriez-vous si je venais vous apprendre, que dans l’un d’eux que l’on dépeint pourtant comme un de ceux où règne la tolérance, la liberté comme nulle part ailleurs, des médecins abjects, contre de fortes sommes d’argent, se seraient adonnés à des pratiques qui n’ont rien à envier à leurs homologues nazis.
Ce pays n’est autre que les Etats-Unis d’Amérique !

Il y a peu, une enquête menée et rendue publique en juillet dernier par le Center for Investigate Reporting (CIR) révèlerait qu’au sein de prisons dans l’état de Californie, des détenues auraient subi contre leur gré, des traitements horribles visant à les stériliser !
Difficile de savoir combien de femmes ont été victimes de ces opérations ignobles, depuis la date de début supposée en 1990, mais il a été établi qu’entre 2006 et 2010, 148 détenues auraient été "opérées".
Le rapport du (CIR) précise que ces interventions chirurgicales ont été menées, sans la moindre autorisation de l’état fédéral, qui les interdit purement et simplement d’ailleurs.
Inutile de préciser, que la stérilisation forcée en milieu carcéral viole toutes les réglementations et législations en vigueur.

Les monstres à l’origine de ces pratiques scandaleuses pour se défendre auraient déclaré : "il s’agit d’éviter que les détenues ne tombent enceintes après leur libération… "
Ces dernières auraient subi des pressions importantes émanant des médecins et des surveillants des prisons, qui entre autres visaient à les persuader qu’il était préférable pour elles de ne pas se retrouver enceintes au moment de la sortie de l’établissement pénitentiaire, aux vues des difficultés qu’elles rencontreraient, pour assumer une éducation correcte de leurs enfants.
On ne peut s’empêcher de faire le lien avec les stérilisations massives forcées, qui avaient eu lieu en des temps plus sombres entre 1909 et 1979 et qui sont pourtant considérées comme des crimes contre l’humanité.

On attend fermement la décision de l’Etat Fédéral et de la communauté internationale, tout en espérant que les bourreaux à l’origine de ces pratiques seront jugés et sévèrement punis.

L’image du pays de toutes les libertés est aujourd’hui salement écornée et ce que l’on appelait le rêve américain devient cauchemar.
A titre personnel, je me demande ce que l’on peut bien encore nous cacher, concernant les monstruosités qui doivent être pratique courante, dans nombre de pays démocratiques ou présentés comme tels.