Qui suis-je ou  » le parcours d’un rédacteur burundais.

 Certains  des lecteurs de mes articles me demandent mon parcours général. Ceci reviendrait à écrire tout une biographie. Voici en bref un petit résumé de mon parcours.

Je m’appelle NDORICIMPA Jean Berchmans. Je suis né le 09 décembre 1967 sur la colline Rugari Gitamo en zone, commune et Province Gitega au Burundi.

J’ai fait mes études primaires à Nyabututsi. Ce n’est pas pour me vanter, j’étais très brillant en classe dans tous les domaines en général, et en Français en particulier. Mes rédactions étaient exemplaires et la directrice de cet établissement n’a pas compris pourquoi j’ai choisi de poursuivre l’enseignement technique au lieu de l’enseignement général secondaire. Comme vous allez le voir plus loin, c’était mon destin de pouvoir devenir rédacteur polyvalent.

A l’école secondaire, que ce soit dans le cycle inférieur ou dans le cycle supérieur, j’étais toujours le premier de la classe même si j’avais une santé très fragile. Certains avaient une mauvaise conception de l’enseignement technique car disaient-ils : « Vous n’apprenez pas de langues ». Ce qui était totalement faux car, je me souviens d’une année où notre établissement a été classé premier en élocution française et anglaise à la surprise de tout le monde.

Comme dans tous les programmes de formation de langues, nous apprenions à faire des rédactions . Je me souviens d’une fois où mon professeur m’avais demandé de rédiger sur les réfugiés en Afrique et dans le monde. J’ai obtenu 18/20 alors que d’autres, qui avaient à traiter des sujets moins difficiles recevaient à peine 10/20.

A la fin de ma formation, je me rappelle que j’ai eu une note qui n’avait jamais existé dans l’établissement. J’ai directement eu le droit d’aller étudier en Algérie car, disait le représentant du ministère de l’éducation nationale,  mon niveau était de loin supérieur à celui des universités Burundaise. Malheureusement, la discrimination ethnique et régionale régnant dans mon pays a fait que je sois remplacé par mon collègue, qui occupait la septième place, et qui m’avait prévenu quelques mois avant la fin de l’année.

Ayant été victime de cette discrimination, je n’ai même pas eu envie de poursuivre l’université du Burundi car là c’était autre chose. Alors, j’ai choisi de postuler à tous les emplois d’électromécanicien et j’ai réussi dans toutes les entreprises. J’ai choisi de travailler dans la brasserie où avait travaillé mon père avant sa mort en 1973 et c’était l’entreprise la plus payante.

Après seulement deux ans de travail, un service Formation est né dans l’entreprise. Chaque service devait choisir un représentant, comme j’étais encore nouveau et jeune, mon chef de service a nommé un ancien. L’expatrié hollandais venu de Heineken spécialement pour former les futurs formateurs a d’abord consulté les dossiers de ces apprenants. Mon collègue a été rayé de la liste et j’ai été désigné pour le remplacer. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a regardé et m’a dit : « Mon cher, tu es un génie ».

Pendant cette courte formation, nous apprenions à rédiger sur les machines et les procédés de production. Bien que mes nouveaux collègues fussent de loin plus gradés que moi, mes travaux étonnaient tout le monde.  Ce fut le même cas quand nous avons commencé à dispenser les formations aux travailleurs en place et ceux qui étaient nouvellement recrutés. Nos instructions spécifiques fonctionnelles ont été classées dans les bureaux des différentes hiérarchies de la Direction générale jusqu’aux différents services.

J’ai rédigé des instructions sur toutes les machines, que se soit du côté mécanique, électrique, électronique, pneumatique, frigorifique, hydraulique ; que ce soit sur leurs descriptions ou sur leurs modes de fonctionnement.

Je me souviens qu’un jour une idée m’est venue en tête d’écrire mes propres textes pour gagner de l’argent. C’est ainsi que j’ai écrit mon premier ouvrage intitulé : « Comment Réussir à Réaliser l’Entreprise de son Rêve ». Un livre de soixante pages que j’ai vendu comme nègre à suisse chevronné dans la rédaction d’ouvrages que tous les rédacteurs doivent connaître.

A partir de là j’ai rédigé plusieurs livres et articles pour mon propre compte ou pour le compte des clients.

Aujourd’hui, après une formation en Photojournalisme que j’ai reçue par correspondance, je suis Directeur de publication et photojournaliste d’un magazine photographique de voyage et d’actualité en ligne dénommée ingenzirabona.com que vous pouvez visiter sur www.ingenzirabona.com .

A plus de 47ans, je voudrais travailler pour mon propre compte, en traversant le monde entier, en y prenant des photographies et en rédigeant des articles  pour mon magazine et pour le compte de mes clients.

Voilà en bref ce qui m’a poussé à devenir rédacteur, il s’agit d’un centième de ce que je devrais écrire et je pense, sans peur de me tromper, que mon parcours rédactionnel va vous intéresser.

 

 

 

 

 

Barça : erreur de parcours ou fin de cycle?

Comme nous avons tous pu le suivre à la télévision ou la radio, dans les journaux ou les médias, le Barça vient de subir une véritable humiliation face au Bayern de Munich de Franck Ribéry.

Désillusion ou fin de cycle pour une équipe mythique? 

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Recherche appartement à louer : le parcours du combattant !

 Il est un moment dans la vie où nous sommes concernés par la recherche d’un appartement à louer.

Ce qui normalement devrait être simple est en fait un chemin semé d’embûche, où il faudra bien souvent s’armer de patience et casser sa tirelire.

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Tour de France : Parcours 100 % Français pour la 100e édition.

 

C’est la semaine dernière que les organisateurs  ont révélé le parcours du prochain Tour de France qui fêtera en 2013, ses 100 ans. Pour cette occasion, pas de départ  à l’étranger comme cela s’est fait à plusieurs reprises les années passées, mais un départ inédit en Corse pour célébrer ce centenaire.

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Écrits banals, d’une femme comme tout le monde

 

 

À peine un mois que je me suis inscrite sur CN4 et je m’y sens réellement à l’aise pour écrire mes articles. J’ai « blogué » durant des années sans connaître l’existence de ce lieu qui permet d’être rémunéré à chaque article accepté par la modération du site .

Quel dommage ! 

Quel temps perdu à ne pas oser me lancer dans l’édition d’articles en tant que reporter web ! (presque dix ans)



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Le marché du vélo est en pleine expansion en France.

 

Que ce soit pour leurs déplacements ou pour leurs loisirs, les Français sont de plus en plus nombreux à pratiquer le vélo ce qui fait que la France se situe actuellement en 3e position sur le marché européen du cycle, après l’Allemagne et la Grande Bretagne et que le marché  du vélo est en pleine expansion.

 

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Savoir dire « non » en politique : ça paye !

Les sénégalais se rendront aux urnes le 18 Mars prochain  pour élire leur président de la République. Pour ce second tour, le président Abdoulaye Wade sera opposé à Macki Sall, le fondateur de l’Alliance pour la République (APR-Yakaar). Autre fait majeur, à l’occasion de cette  présidentielle sénégalaise 2012, le président sortant n’a pas affronté moins de trois de ses ex-collaborateurs dont Idrissa Seck et Macki Sall, tous deux ses anciens premiers ministres.

De hautes personnalités sénégalaises qui ont eu le courage de dire «Non » à leur patron dans une Afrique où la démission est généralement très lourde de conséquences. Cependant, si le départ  de Macki Sall du sérail sénégalais fut digéré facilement par le président Wade, celui d’Idrissa Seck lui a valu de sérieux ennuis judiciaires ; même si  force reviendra  finalement à la loi. Plus loin, nul ne pouvait imaginer au moment où ces deux ténors du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) quittaient la barque qu’ils allaient juste quelques mois après constitué une menace grave pour les ambitions du « vieux » président sénégalais. Toute chose qui nous autorise à croire que savoir quitter un navire condamné au chavirement est très important en politique. Surtout choisir le bon moment pour le faire.

Le cas de  Idrissa Seck et Macki Sall n’est pas un cas isolé sur le continent ; car  avant eux, d’autres se sont risqués dans cette aventure périlleuse avec des fortunes plutôt diverses.

Au lendemain de la mort du président Omar Bongo du Gabon, plusieurs de ses collaborateurs se sont retirés du gouvernement, pour affronter à l’occasion des présidentielles l’actuel président Ali Bongo. Et au finish, André Mba Obame, ministre de l’intérieur du défunt président se révélera être un redoutable adversaire pour le jeune Ali Bongo, pourtant successeur choisi du défunt président. Puisque, ce dernier contre toute attente affrontera l’actuel président gabonais au second tour. Et même, selon certaines indiscrétions, sans les fraudes perpétrées par le camp d’Ali,  André Mba Obame aurait remporté ce scrutin.

De même, le président Joseph Kabila a failli perdre son fauteuil tout récemment à cause de certains défections enregistrées dans son camps. Notamment celui de Vital Kamérhé, qui a été longtemps à ses côtés, et qui a même occupé le perchoir de l’assemblée nationale congolaise au lendemain des législatives de 2006.

Au regard de tout ceci, chaque président africain devrait s’arranger à ne plus faire de mécontents dans son propre camp. Car cela peut  lui couter extrêmement cher. Le président Abdoulaye Wade en est peut être l’une des principales victimes !

 

Rachida Dati : « Ma vie n’est pas un conte de fées « 

 

« MA VIE N'EST PAS UN CONTE DE FÉES »

« Le programme de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy est accompli. Cela n'a pas été simple mais j'ai mené à bien trente réformes en vingt-quatre mois ».

La garde des Sceaux déclare dans une interview de Journal du Dimanche attendre sous peu le projet de nouveau code pénal de la justice des mineurs, alors que le pré-rapport du comité de réflexion sur la réforme pénale, incluant la suppression du juge d'instruction, lui a été remis vendredi.

« Dans mon parcours, les mots 'République' et 'méritocratie' ont un sens. Ma vie n'est pas un conte de fées », assure la ministre.

La date de son départ annoncé du ministère de la justice n'est pas encore fixée.

« J'attendrai de toute façon le vote de la loi pénitentiaire qui devrait intervenir début mai », explique-t-elle.

Faut-il voir dans ce départ une disgrâce ?

« Depuis le temps que l'on annonce ma disgrâce, je devrais déjà être à la cave » réplique-t-elle.

« En sortant de la maternité, j'ai rencontré Nicolas Sarkozy et nous avons parlé ensemble de mon avenir. Il m'a convaincue que l'engagement politique se vivait sous différentes formes. Cela tombait bien, je voulais diversifier mon parcours ».

« Je ne suis pas une intrigante mais une bosseuse, je n'ai jamais voulu renoncer à ma féminité. Ce n'est pas incompatible avec la compétence, je n'ai jamais exposé ma vie privée et je ne vais pas commencer à le faire », argumente la Ministre

Elle demande que l'on respecte le père de sa fille, dont elle n'a jamais dévoilé l'identité. Quant à son retour au travail cinq jours après son accouchement : « je n'étais pas dans la performance, ma santé me le permettait et je n'aurais rien fait contre l'avis de mon médecin. Le premier droit des femmes, c'est la liberté ».