Le célèbre réalisateur américain, Steven Spielberg, souhaite s’attaquer à Napoléon Bonaparte en proposant une mini-série autour de cet illustre personnage. Un projet ambitieux et risqué puisque Stanley Kubrick avait déjà eu l’idée à la fin des années 1960. Un projet que le cinéaste n’a pu mener à son terme et même commencer puisque la Metro Goldwin Mayer, société de production et de distribution pour le cinéma et la télévision, a souhaité stopper l’aventure qui s’annonçait bien trop colossale.
Steven Spielberg est donc prévenu ! Le réalisateur de "E.T, l’extraterrestre", de "Jurassic Park" ou encore de "A.I, intelligence artificielle" sait très bien que Stanley Kubrick s’y est cassé les dents.
Pourtant, Stanley Kubrick venait de connaître un gros succès avec "2001 : l’odyssée de l’espace" mais celui-ci s’est montré bien trop gourmand avec Napoléon. Un long script, un nombre de figurants incroyable, un temps de tournage trop long ou encore un film qui devait durer près de trois heures ont été les ingrédients idéaux pour que le film biopic ne voit jamais le jour.
C’est donc au tour de Spielberg de s’y frotter mais avec un tout autre format : une mini-série. Un format peu en vogue au moment où Kubrick désirait s’attaquer à la vie de l’empereur français. Toutefois, Steven Spielberg respecte Stanley Kubrick qu’il considère comme un mentor et devrait ainsi respecter le sens de la mise en scène. Le projet de Spielberg pourrait donc être tout autant pharaonique, à voir !
Ce n’est pas un hasard si Steven Spielberg souhaite s’attaquer à Napoléon. En effet, le réalisateur américain est un grand admirateur de Kubrick et réaliser un projet que son mentor n’a pu mener est une grande motivation. En 2001, le film "A.I, intelligence artificielle" qui sort au cinéma est un projet initialement mené par Kubrick mais ce dernier décède en 1999. Ce n’est donc pas la première fois que Steven Spielberg décide de marcher dans les traces de Kubrick.
Reste désormais à savoir si Steven Spielberg arrivera à réaliser ce projet qui, il y a 40 ans maintenant, avait fini droit dans le mur. Nul doute que le talent du réalisateur américain et son admiration pour Kubrick devraient lui permettre d’arriver à ses fins et c’est tout le mal qu’on lui souhaite !