Test Warhammer Battle March XBOX 360

Revenons sur un jeu Bandai Namco exploitant la célèbre licence Warhammer : Battle March. On nous propose un jeu de stratégie utilisant l’univers captivant et envoûtant du célèbre jeu de rôle. La version console tient-elle la route ? La réponse tout de suite.

 

3 campagnes, 3 points de vue différents

 

Le jeu permet d’incarner les armées de l’empire, celles du Chaos ou encore les troupes d’orques et de gobelins. Pour les fans d’heroic fantasy, c’est une aubaine ! De plus, chaque faction est très différente aussi bien pour le design que pour le gameplay. Les personnages disposent de compétences spéciales très différentes qui permettent de varier les plaisirs. Enfin, l’univers Warhammer est fidèlement respecté, ce qui est un vrai délice.

 

Des graphismes minimalistes

 

En revanche, on regrette la pauvreté des graphismes. Certaines cartes sont même laides. Pourtant, on peut zoomer et changer l’orientation de la caméra afin de mieux se placer au cœur de l’action. Là, on remarque que les personnages sont assez bien détaillés. Mais quand on dézoome, on est plutôt face à une bouillie de pixels ! Néanmoins, les unités restent assez distinctes les unes des autres et leur design est fidèle aux figurines.

 

Un jeu de stratégie presque complet

 

Chaque campagne est divisée en plusieurs chapitres. Chaque chapitre comporte un grand nombre de missions variées : siège, défense, exploration, duels etc. On peut choisir les bataillons qui vont partir à l’aventure ainsi que les héros qui vont les accompagner. On peut donc adapter sa stratégie en fonction des situations : emporter des cavaliers, des archers, des magiciens ou des fantassins selon les besoins. On peut aussi changer certaines capacités des bataillons dans les villes afin de s’adapter aux prochaines missions. Le combat à longue distance n’est pas oublié avec plusieurs sortes de canons et de mortiers. Selon les camps, des créatures volantes et autres monstres terrifiants sont disponibles. Enfin, de nombreux objets magiques ou non vont venir équiper et booster les héros.

 

Chaque mission a des objectifs variés et/ou des objectifs secondaires. Le niveau de difficulté varie brusquement du très (trop) facile au très difficile. Après chaque mission, les unités survivantes gagnent de l’expérience (on peut avoir plus de combattants dans le bataillon) et les héros aussi.

On peut dépenser un peu d’argent pour augmenter la défense et l’attaque des bataillons. Les héros sont les seuls personnages à gagner des niveaux et à posséder des arbres de compétence permettant aux joueurs de spécialiser leurs combattants. Classique mais toujours très agréable.

 

On regrette que les développeurs n’aient pas voulu proposer un vrai jeu de stratégie à la Warcraft ou Starcraft car là on se contente des bataillons choisis en début de partie. On aurait préféré pouvoir créer et développer son camp puis partir affronter les adversaires. On regrette aussi de devoir passer sans arrêt par des menus un peu complexes à maîtriser pour arriver à commander correctement les différentes unités. C’est un coup un peu difficile à prendre.

 

Une histoire prenante

 

Côté scénario, on baigne dans le Warhammer : les orques et les gobelins continuent de déferler et de semer mort et destruction dans le nord de l’Empire. L’armée impériale est dépêchée pour les éliminer mais elle doit faire face à une menace plus terrifiante, celle des forces du Chaos, en plus des rivalités entre les différents seigneurs. Les Elfes tentent d’apporter leur soutien aux hommes, mais eux aussi doivent faire face à leurs propres problèmes. Un joli chaos digne de la licence Warhammer et qui fait aussi penser au Seigneur des Anneaux. Une histoire qu’on suit avec délice, dommage que la réalisation soit à la traîne car les cinématiques sont tout sauf agréables à regarder.

 

Au final, Warhammer se destine aux fans de la série ou d’heroic fantasy pour qui les graphismes ne comptent pas beaucoup. Dommage que ce jeu aurait mérité plus d’efforts et de soin dans son développement tant l’univers dont il est tiré est riche et captivant.

Pac-Man VS : le meilleur du multijoueur

Les heureux possesseurs de la version
GameCube de R : Racing (voir :http://www.come4news.com/test-retro-r-racing-sur-gamecube-478110) connaissent déjà cette version très particulière de Pac-Man, développée conjointement par Namco et Nintendo. C’était l’époque de la connectivité GameCube/GameBoy Advance, et ce jeu l’exploite à merveille. Découvrez donc cette perle rare à laquelle on peut encore jouer sur les Wii disposant des ports manettes GameCube.

1 à 3 potes et 1 GBA

Pour jouer à Pac-Man VS, il faut obligatoirement posséder un GameBoy Advance (n’importe quel modèle : « simple » ou SP), un câble de connexion GBA/GC, 1 à 3 amis et autant de manettes. On branche le GBA au port manette 4 (OBLIGATOIREMENT), on allume les 2 consoles et on lance le jeu.

 

On choisit ensuite le nombre de joueurs (2, 3 ou 4) et le niveau (plusieurs labyrinthes possibles, voir la vidéo de gameplay). Ensuite, on paramètre le score à atteindre (qui définit la durée de la partie) et on commence à s’amuser. Il y a toujours 1 Pac-Man et 3 fantômes même si on joue à 2 ou 3 : les fantômes sans joueur sont alors contrôlés par la console. Les 3 joueurs qui font les fantômes n’ont que les informations sur l’écran de la télévision et ne voient que la partie du labyrinthe, en 3D, qui est proche d’eux. Ils doivent alors chercher Pac-Man un peu au hasard. En revanche, le joueur qui incarne Pac-Man dispose du labyrinthe complet affiché sur l’écran du GBA et peut donc tenter d’établir une stratégie, son but étant toujours de manger toutes les gommes du labyrinthe et parfois des fruits et des fantômes pour augmenter son score.

Les fantômes peuvent également manger des fruits pour avoir des points bonus. Si un fantôme mange Pac-Man, il gagne des points bonus et devient Pac-Man (il faut alors échanger manette et GBA). Le joueur mangé perd alors des points. La partie s’arrête quand l’un des joueurs a atteint le score fixé en début de partie.

 

Comme on peut le voir dans la vidéo, la particularité de ce titre est de jouer à Pac-Man dans des labyrinthes variés avec les célèbres tirades de Mario. La musique est également très entraînante et ce jeu procure vraiment beaucoup de « fun », surtout à 4. La connectivité GC/GBA pouvait donc donner des jeux très distrayants, dommage que les éditeurs n’aient pas tenté d’explorer d’autres voies.

 

Pac-Man VS est donc un jeu multijoueur fabuleux, accessible à tous et pour toute la famille, qu’il faut vraiment essayer !

Sans plus attendre, les vidéo de gameplay montrant l’écran de la télé et l’écran du GBA :

 

Test rétro : R : Racing sur Gamecube

(cliquez sur les images pour les agrandir et soutenir l’article, merci)

Mondialement connue et réputée, la série Ridge Racer de Namco a voulu se renouveler, pour son bien, afin de pérenniser son immense succès. En 2004 sortait donc chez nous R : Racing (Evolution), l’épisode du renouveau de la série, qui malheureusement n’a pas eu le succès escompté. Pourtant, la version GameCube contenait un bonus de charme : une version inédite de Pac-Man, Pac-Man VS, sur laquelle nous reviendrons très bientôt. Penchons-nous d’abord sur le cas très particuliers de R : Racing que les possesseurs des Wii premières versions peuvent faire tourner sans problème à condition d’avoir une manette GameCube sous la main.

Un jeu de course plutôt complet

R : Racing a de quoi séduire avec ses nombreux modes : carrière, défi, arcade, contre-la-montre, multijoueur et même un garage pour améliorer les voitures durement acquises. On a aussi la possibilité de changer de nombreux paramètres de la voiture avant les courses ce qui donne un côté simulation très réaliste au titre.

 

De superbes cylindrées dans des endroits connus

 

Cet épisode est marqué par l’arrivée des licences : on y trouve de nombreuses voitures officielles des plus grandes marques qui courent sur des circuits officiels eux aussi, comme Monaco par exemple. La série Ridge Racer est réputée pour ses jolies potiches et R : Racing ne fait pas exception. Mais cette fois, la potiche accessoirement nommée Hayami Rena tient le rôle principal. Jeune ambulancière un peu naïve, elle se fait débaucher par un homme mûr (mais non, ça ne fait pas du tout cliché!!) qui n’a eu qu’une envie en la voyant : la prendre sous sa coupe pour en faire son nouveau joujou et si possible le pilote numéro 1.

 

R : Racing ne fait pas trop dans la dentelle et se destine aux machos : les voitures sont agréables, les filles superbes et les dialogues dignes des discussions entre routiers. La très sexy Gina à la gorge profonde fait office d’adversaire de charme et de choc : non seulement cette fille est une bombe, un fantasme de mec qu’aucune créature de chair et de sang ne peut égaler, mais en plus elle a un caractère bien trempé. Il ne lui manque plus qu’un fouet…

Les développeurs ont préféré présenter Gina sous son meilleur jour (voir photo ci-dessus)… On remarquera que ce jeu est discriminatoire : pour plaire à tous les publics, il aurait fallu faire pareil avec un homme tout aussi charmant. A méditer pour les prochains jeux !

 

Un gameplay très étrange

 

R : Racing se veut une évolution et pour cela, les développeurs ont totalement repensé le gameplay. On oscille sans arrêt entre le jeu d’arcade qui donne au voiture un comportement totalement surréaliste et la simulation. Il faut s’y habituer, ce qui sera difficile pour les fans de la série. Personnellement, une fois qu’on a compris qu’il faut y aller doucement avec le stick et que les dérapages restent un élément important des courses, on s’y fait très vite même si la voiture a parfois tendance à partir pour un rien.

 

On trouve de très bonnes idées : un mode carrière bien ficelé avec des cinématiques de bonnes factures et une version française intégrale (même les voix !), une jauge de stress quand on approche des adversaires (leur mettre la pression les pousse rapidement à la faute, ce qui est jouissif !), des adversaires et une équipe qui réagissent à chaque action (encouragements, félicitations, insultes, remarques ironiques etc) ce qui rend les courses vivantes ainsi que des épreuves très variées (courses en circuit, épreuves de rallye, défis en tous genres) qui empêchent la monotonie et un replay dynamique des courses. Après chaque épreuve, on gagne des points R qui permettent d’acheter de nouvelles voitures ou de les améliorer. On a également la possibilité de sauvegarder son fantôme.

 

Une petite vidéo pour voir tout cela en mouvement :

 

Ce qui a surtout refroidi les joueurs, c’est que le titre est très loin des épisodes précédents en terme de contrôle et se retrouve aussi à des années-lumière des autres jeux de course. Un ovni dans le monde très fermé du sport automobile. Pourtant, c’est un jeu très agréable même pour les néophytes à condition de ne pas trop se prendre au sérieux. En revanche, les amateurs de pilotage précis et réaliste resteront sur leur faim.

 

La provoc’ et le sexe ne vendent plus

 

En dépit de gros efforts pour donner un second souffle à sa série phare, Namco a fait fuir les fans qui se sont retrouvés submergés de licences exorbitantes pour un résultat très en dessous des espérances. Que penser des graphismes, pas laids mais plutôt vides, et des voitures pas toujours très bien modélisées ? L’ensemble est correct, mais la console peut faire mieux. Pareil pour les musiques et les bruitages : corrects mais sans plus. On ne trouve pas les musiques survoltées et dynamiques d’Extreme-G ou de WipEout, par exemple. Pour rattraper le coup, les développeurs ont doté Gina d’une poitrine vraiment énorme qu’elle aime faire ressortir. Mais pour une fois, les mecs semblent ne pas avoir pensé avec leur sexe et cette tentative sexiste n’a pas suffit à faire vendre.

 

Un jeu de course atypique

 

Au final, R : Racing aurait pu faire sombrer la série dans l’oubli car une fois le mode carrière bouclé (ce qui fait une dizaine d’heures) on n’a pas vraiment de raison d’y revenir. Heureusement, ce jeu n’est pas estampillé Ridge Racer et Namco est revenu a un style plus traditionnel qui lui va comme un gant. Pourtant, ce titre n’est pas déplaisant malgré quelques lourdeurs à faire frémir les féministes. Mais Miss Rena n’est ni pute ni soumise et sait tenir son volant comme un mec. Un peu de finesse dans un monde de brutes. N’est-ce pas la leçon qu’on voulait nous apprendre ?

On retiendra surtout de ce jeu la galette bonus vendue avec, sans aucun supplément, et exclusive à la version GameCube (donc totalement absente des versions PS2 et XBOX). Pourquoi une telle discrimination me direz-vous ? La réponse très bientôt.

 

Enfin, une galerie d’mages :

One Piece Unlimited Cruise SP amputé

Namco-Bandai continue de déplaire à ses nombreux fans.

Après un Tales of the Abyss sur 3DS non traduit (alors que c’était la première fois que ce jeu sortait en Europe!) et édité à tellement peu d’exemplaires qu’il fait le bonheur des revendeurs d’occasion qui n’hésitent pas à le vendre au moins 50 €, l’éditeur japonais récidive avec la licence One Piece, la plus populaire au Japon depuis des années et l’une des plus populaires chez nous aussi.

Au Japon, ce jeu contient les 2 épisodes sortis sur Wii avec de nombreux ajouts.

En Europe, il sortira uniquement avec le premier épisode. Raison invoquée : la traduction en au moins 5 langues prend trop de place sur la cartouche. Raison inacceptable car on peut utiliser des sous-titres (un fichier texte ne prend pas beaucoup de place) ou utiliser des cartouches avec plus de mémoire (Capcom l’a déjà fait). Il y a aussi d’autres solutions comme localiser le jeu par pays ce qui fait 5 fois moins de langues ! Ce n’est pas le pack avec la figurine collector d’Ace qui va apaiser le courroux des joueurs.

Il y a donc un flagrant mépris du consommateur mais surtout, le problème des langues en Europe est encore une fois clairement mis en avant. Il faut vraiment trouver une solution car c’est un problème récurrent et de nombreuses entreprises en profite pour augmenter les prix ou diminuer les sorties en raison d’une localisation longue et complexe.

Faut-il trouver une langue unique pour notre continent ? A l’approche des présidentielles, ce problème sera une fois de plus passé sous silence pourtant il faudrait bien que quelqu’un s epenche dessus.

Une chose est sûre : ce nouveau "scandale" ne va pas permettre à ce jeu de se vendre correctement, ce qui conduira à la disparition des adaptations vidéoludiques de One Piece chez nous.

TGS 08 : Arrivée massive de RPG sur Wii

 

 

 

Les amateurs de RPG étaient jusque là un peu resté sur leur faim avec la Wii.

A part quelques titres (Fire Emblem, Opoona, Baroque ou Dragon Quest), la console de Nintendo ne semblait pas donner satisfaction aux amateurs du genre.

Le Tokyo Game Show a rassuré tout le monde à ce sujet puisque une grande majorité des RPG prévus sortiront sur Wii !

On notera tout d'abord l'effort de l'éditeur Marvelous qui lancera prochainement pas moins de quatre jeux dans le domaine : Arc Rise Fantasia, Rune Factory Frontier ou encore Murasama, The Demon Blade.

Même si les dates de sorties officielles n'ont pas encore été annoncées, on sait que ces productions débarqueront en 2009.

Square Soft a également annoncé Final Fantasy Echoes of Time, tandis que Chocobo Donjon sort ce mois-ci en France.

Namco Bandai a aussi fait sensation en présentant le prometteur Fragile.

Chez le même éditeur, Tales Of Symphonia (2008 en France) ainsi qu'un nouveau jeu de la série "Tales of" verront le jour prochainement.

Dans les autres titres à suivre de près, The Little King Story de Jaleco et Kizuna ( par le scénariste de FF XII) devraient également satisfaire les fans.

Place aux visuels…

Rune Frontier

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Fragile (Namco Bandai)

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Arc Rise Fantasia (Marvelous Interactive)

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Muramasa

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