Donner de la consistance à votre écrit

 Ecrire, oui, d’accord, mais après ? Ecrire pour écrire, l’intérêt demeure bien vague si la consistance ne fait pas partie du lot. Le jeu en vaut la chandelle, certes, Il reste cependant à conférer du poids à votre récit. Histoire vraie ou purement fictive, là n’est pas le problème. Vos descriptions doivent permettre au lecteur de visualiser la scène. Les dialogues, eux, se doivent d’être réalistes et de sonner juste. Quant à la psychologie des personnages, elle vaut davantage que l’action en elle-même.

 

Commencez par vous documenter. Pas trop de descriptifs, surtout s’il s’agit d’une fiction. D’autant plus si vous écrivez de la littérature blanche. Qui irait décrire ce que tout le monde connaît ? A contrario, insistez sur les points que vous jugez importants, voire primordiaux, à la construction de votre récit.

 

Visualisez votre univers. Vous pouvez avoir recours à des schémas et croquis en cours de création d’un univers. Ceci se révèle surtout utile pour les textes de SFFF*.

 

Gardez le ton. Un récit dramatique se racontera de façon neutre, si le narrateur est externe ou omniscient. Il se verra plutôt attribuer un narrateur interne s’il est torturé.

 

Soignez les personnages. Qu’ils soient principaux ou secondaires, vous devez être aux petits soins pour eux. Idem pour les figurants. Vous comprendrez vite que le moindre détail peut compter. Gardez à l’esprit que votre héros doit désirer et faire quelque chose.

 

Évitez les clichés. Les rais de lumière qui s’infiltrent au-travers des volets, le repas au restaurant… Oubliez, d’une certaine manière. A force d’être mal exploités, ils pourraient nuire à votre récit ainsi qu’au lecteur.

 

Soignez votre vocabulaire. Dîtes non à la redite, ouvrez votre dictionnaire des synonymes et, vous verrez, vous finirez par tomber sur le mot adéquat, celui qu’il vous fallait à tout prix. Faîtes preuve de style, mais pas trop. Les phrases trop longues, sans virgules, sans verbe… Cela peut faire fuir le lecteur potentiel.

 

Utilisez vos cinq sens et, bien sûr, développez dans cette perspective. Faîtes-vous à l’idée que, oui, votre héros, à moins de subir un handicap quelconque, est constitué comme vous : il voit, sent, entend… Les auteurs ont souvent tendance à ne s’attarder que sur la vue et/ou l’ouïe.

 

Soignez l’arrière-plan, même si ce n’est que le quatrième et dernier point auquel s’intéresse généralement le lecteur. Évitez les incohérences et mettez du coeur à l’ouvrage.


* SFFF : Science-fiction, Fantastique, Fantasy.