Ex aequo technique entre Obama et McCain

À deux semaines de l'élection américaine, les sondages mettraient à égalité le candidat démocrate Barack Obama et le républicain John McCain.
Selon la chaîne de télévision américaine CNN, si l'on tient compte des derniers grands sondages réalisés au niveau national, c'est-à-dire le leur, et ceux réalisés par Zogby, Gallup et Diageo, l'écart entre McCain et Obama varierait de 3 à 6 %. Or, si l'on tient compte de la marge d'erreur et des 6 à 9 % d'indécis, les deux candidats sont virtuellement à égalité.

D'après Keating Holland, directeur des sondages de la CNN, il est évident que John McCain a fait la différence lors du dernier débat télévisé, surtout en prenant ses distances d'avec George Bush. Si l'on rajoute à cela l'annonce spectaculaire faite par Colin Powell, chantre de l'administration Bush et de la guerre en Irak, de rejoindre le camp Obama, il est certain que la confusion n'en est que plus grande.

Ainsi, si Barack Obama était encore en tête de 10 % avant le dernier débat télévisé, ces derniers jours son avance s'est considérablement réduite.

L'annonce faite par le candidat démocrate qu'une fois élu, il inviterait l'ancien secrétaire d'État Colin Powell pour être conseiller de son administration a-t-il eu l'effet escompté ? 

Mais, comme l'a relevé le candidat démocrate à la présidentielle hier sur NBC : « Il est normal que la course soit de plus en plus serrée, car c’est généralement ce qui se passe durant les derniers jours d’une campagne ».

Et puis, comme le faisait remarquer un sondeur, donner un pourcentage au niveau national n'a pas beaucoup de sens, étant donné que l'élection se fait au niveau des États. L'effet Palin n'aura cependant pas fonctionné puisque, d'après pratiquement l'ensemble des sondages, Obama reste le candidat favori des femmes, des jeunes et des plus de 70 ans, tandis que McCain a la préférence des hommes.

Mais laissons les sondages parler, après tout c'est leur travail, il n'y a plus que deux semaines à attendre ; soyons patients. Une seule chose est certaine, c'est qu'aucun des autres candidats n'aura accès à la Maison-Blanche puisque, n'étant pas représentés dans tous les États, ils n'ont mathématiquement aucune chance de l'emporter.

Quel dommage, un écologiste à la tête du deuxième plus grand État pollueur (juste derrière la Chine), cela ne serait-il pas mieux pour l'humanité ?