Tuerie de Toulouse : la piste d’un ancien soldat néonazi envisagée…

Ce matin à Toulouse… nous avons appris la terrible nouvelle, à la radio, vers 8 heures 30 !

 

(capture d’écran sur le site du Nouvel Observateur)

Une fusillade a eu lieu devant le collège juif  Ozar Hatora à 8 heures 10. Un homme a ouvert le feu sur un groupe de parents et d’enfants dans un quartier résidentiel proche de La Roseraie.

 

L’homme est arrivé en scooter… Il a tiré sur les élèves qui s’apprêtaient à entrer en classe. Il était casqué et a pris la fuite ensuite à bord d’un scooter blanc ou noir, selon les témoignages. Il y a quatre morts : un enseignant de 30 ans, ses enfants de 3 et 6 ans et un autre enfant de 10 ans. Un adolescent de 17 ans est grièvement blessé.

 

La peur était presque palpable en fin de matinée lorsque je me déplaçais à pied dans le centre de Toulouse. la foule était moins nombreuse que d’habitude. On ne pouvait s’empêcher de jeter un œil sur tous les scooters noirs qui passaient ! Le tueur cours encore… Et malgré les moyens considérables de police déployés, on craint que le tueur ne récidive une nouvelle fois…Pour l’instant, il a échappé aux mailles du filet ! Le maire de Toulouse, Pierre Cohen (PS) a annoncé que le carnaval prévu mercredi et tous les événements festifs des prochains jours étaient annulés ou reportés. Il a déclaré "Toulouse et sa région sont traumatisés", avant d ‘ajouter "Je pense que le traumatisme peut être aussi fort que la tragédie AZF."

 

Le tueur avait déjà abattu un militaire à moto à Toulouse le 11 mars. Puis la semaine dernière, il a tiré sur trois militaires au centre de Montauban (dont deux sont morts). Trois des militaires étaient d’origine maghrébine et le quatrième d’origine antillaise.

 

Officiellement, ce matin encore, on n’était pas certain que le tueur puisse être le même dans ces trois affaires. Mais cela ne semble plus faire de doute en raison d’indices et de ressemblances troublantes… C’est ce qu’a déclaré le Procureur de la République.

 

Les soupçons se dirigent maintenant vers un ancien soldat… L’homme – étant entendu que ce n’est qu’une hypothèse – ferait parti d’une ancienne troupe de parachutistes qui abritait en son sein, à Montauban, des éléments « néonazis » qui avaient été renvoyés en raison de leur comportement en 2008 !  Ce matin, la police a reçu un signalement qui semble accréditer cette thèse : « un homme tout en muscles, tatoué et vêtu de noir qui correspondrait à ces anciens soldats ». D’autre part, les témoins ont remarqué que le (ou les tireurs) maniait (ent) les armes avec facilité et un sang froid incroyable !

 

L’une des armes utilisée ce matin et celle de la semaine dernière (à Montauban) sont la même. Les cibles choisies peuvent aussi faire penser à un néonazi qui s’en prend à deux communautés…

 

Le tireur en scooter de ce matin a commencé à tirer sur un homme avec une arme de 9 mm qui s’est enrayée. Il est alors entré dans l’école et a utilisé ensuite une arme de calibre 11,43 cette fois pour tirer sur les enfants. Ce type d’armes est utilisé par les militaires. Ce qui en soit ne suffit pas à prouver qu’il s’agit d’un militaire, mais ajouté à d’autres indices la piste n’est pas à négliger ! Selon Le Point, cette « piste est suivie avec intérêt par les autorités civiles et militaires ».

 

Une des caméras placées devant l’école a permis de photographier la plaque d’immatriculation du scooter, ce qui devrait permettre de faire avancer l’enquête.

 

Au  moment ou je termine cet article, j’apprends  « que les analyses balistiques montrent que la même arme a été utilisée pour les meurtres de Toulouse et Montauban ». Ce qui peut accréditer la thèse d’un seul et même tireur. 

 

Il est bien évident qu’il s’agit d’une enquête hautement sensible et que la police ne laisse pas filtrer tous les éléments en sa possession. Il faudra donc attendre encore un peu pour savoir si la piste du (ou des) néonazi(s) est la bonne.

(Source La Dépêche, Le Matin,Le Monde,Libération,Le Nouvel Observateur)

Un corbillard expédié à la fourrière avec le corps du défunt dedans !

Cela se passe à Toulouse (Haute-Garonne). Le chauffeur d’un corbillard qui ramenait un défunt au Portugal s’était garé dans un emplacement réservé… La police Municipale n’a pas hésité à le mettre en fourrière, rapporte le journal régional La Dépêche.

Mercredi matin, très de bonne heure, le véhicule funéraire était garé dans une contre-allée du boulevard de Strasbourg. C’est à dire pas loin du centre de Toulouse. Le corbillard faisait une halte à Toulouse. En fait, il venait de la région lyonnaise et transportait le corps d’un homme décédé à destination du Portugal, pour qu’il soit inhumé dans son pays d’origine. Mais la police Municipale toulousaine ne badine pas avec le stationnement interdit et cet entrepreneur de pompes funèbres en a donc fait les frais, toujours selon ce journal.

Manque de chance le véhicule s’était en fait garé sur un emplacement réservé aux commerçants du marché de Cristal et il gênait alors pour l’installation des étals. Il faut dire que le véhicule, un Mercedes modèle Vito, était banalisé, comme prévu par le règlement en matière de transport funéraire. Cela explique quand même pourquoi les policiers municipaux n’ont pas compris qu’il s’agissait d’un transport funéraire, lorsqu’ils ont pris la décision de le faire enlever pour la fourrière !

Mais en regardant par le hayon arrière du véhicule, ils aperçoivent des couronnes de fleurs sans apercevoir de cercueil toutefois… Alors ils comprennent que c’est peut-être un corbillard. A l’aide de la plaque d’immatriculation ils identifient le propriétaire et tente de l’appeler. Il est très tôt… Le téléphone ne répond pas… Ils attendent l’arrivée éventuelle du propriétaire… Les commerçants s’impatientent et veulent qu’on les débarrasse de ce véhicule encombrant ! Les policiers municipaux décident alors de le faire conduire à la fourrière.

Après la manœuvre. Quelques instants plus tard… le chauffeur rapplique… Il a passé la nuit dans un hôtel proche et constate en arrivant que son véhicule a bel et bien disparu… On lui conseille de se rendre au commissariat. Ce qu’il fait… et là, on l’informe de la mise à la fourrière de son véhicule. Pour le récupérer dans la matinée, il doit payer 35 euros d’amende pour stationnement gênant et 89,90 euros de frais de mise en fourrière.

La Dépêche a contacté l’adjoint au maire en charge de la sécurité, Jean-Pierre Havrin, sa  réaction a été la suivante : « les policiers ont fait leur travail, considère Jean-Pierre Havrin, l’adjoint au maire en charge de la sécurité. Ils n’ont vu ni corps ni cercueil à l’intérieur. Sinon, vous pensez bien qu’ils ne l’auraient pas expédié à la fourrière. On ne va quand même pas perquisitionner un véhicule banalisé ! En quelque sorte, c’est un gag… »

l’Association française d’information funéraire (Afif) a été également contactée par le journal. Pour son président le seul fautif est le chauffeur lui-même. « C’est une faute professionnelle grave. On ne laisse pas un véhicule de transport funéraire sur la voie publique sans surveillance. Il ne s’agit pas d’une vulgaire marchandise. C’est inacceptable », déclare-t-il.

 (Source : La Dépêche du Midi)

 

 

(illustration – capture d’écran- affiche de film)