GSPC: la logique de la terreur

Avec l’effroi, la surprise. En Algérie, les attentats à Batna et Dellys le 8 septembre dernier, interviennent après une période de relative accalmie. Grâce à sa politique de « réconciliation nationale » le président Bouteflika pensait mettre un terme à la guérilla des islamistes armés.

Les 52 morts et les 152 blessés de ces derniers jours sont un cinglant rappel au régime algérien. La branche d’Al-Quaida au Maghreb est en arme. Son avant-garde est l’ancien GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Ce groupe terroriste ne manque pas de volontaires au martyr depuis sa médiatisation soudaine.

Alors que le GSPC est un groupe parmi tant d’autres en Algérie, sa doctrine dite « salafiste » préconise un retour à l’islam des origines. Le GSPC appelait à l’instauration d’un Etat islamique traditionaliste avant sa radicalisation. Puis les évènements du 11 septembre 2001 et l’exemple de l’insurrection irakienne galvanisent le GSPC. Aussi, pour se rapprocher de ses « frères » irakiens, la nouvelle idéologie du GSPC privilégie l’union des pays musulmans sous une même autorité politique au détriment de l’identité nationale. Si le soutient à l’Irak d’Al-Quaida est contesté au sein de la structure, les partisans d’un panislamisme ont finalement pris le dessus.

Allégeance à Al-Quaida

 

Le 24 janvier 2007 le GSPC prend le nom d’Al-Quaïda au Pays du Magrheb Islamique et officialise ainsi son allégeance à Al-Quaida. Désormais l’ex GSPC s’aligne …

 

 


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