Vous avez bouffé du lion ou quoi !!!


Au pays de la malbouffe, le cuisinier inventif n’a pas fini d’étonner sa clientèle…

Ainsi une chaîne de fast-food, les restaurants Taco Fusion, viennent de rajouter à leur menu, un hamburger certes original, mais qui fait se dresser les cheveux sur les têtes des amis et défenseurs des animaux.

La viande utilisée dans les dits hamburgers ? Eh bien, il s’agit de lion !!!

Les amateurs de hamburgers végétariens (si si ça existe !), considèrent déjà scandaleuse toute consommation de viande, que ce soit du poulet, ou du bœuf, alors du lion, pensez-vous !!!

 

Le vrai problème soulevé, est que le Roi des animaux, ne répond pas aux mêmes critères d’élevage que le bœuf et même si certaines fermes en ont fait leur spécialité, la demande risque très rapidement de devenir plus importante que la production.

 

Dors et déjà, on imagine des restaurateurs peu scrupuleux, se tourner vers des filières moins classiques et favoriser ainsi le braconnage du noble félin.

Pour l’instant (enfin espérons le) les dirigeants des restaurants Taco Fusion, seraient dans une absolue légalité, du point de vue de leurs achats de viande de lion, viande dont la vente, rappelons-le est autorisée aux Etats-Unis.

 

Comme l’explique dans The Guardian, les responsables de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, réaliser du commerce avec du gibier, catégorie dont fait selon la loi partie le lion, reste envisageable, tant que l’animal ne fait pas partie des espèces dites menacées. Le lion n’en fait pour l’instant pas partie.

 

Savez-vous qu’un scandale similaire à celui de la viande de cheval, venue en remplacement de celle de bœuf dans une célèbre marque de lasagne, s’est produit aux Etats-Unis, avec un boucher emprisonné à ce jour, qui vendait de la viande de tigre, espèce protégée celle-là, en la faisant passer pour du lion !!!

Les inquiétudes des détracteurs du hamburger au lion, seraient donc tout à fait légitimes.

 

Les propriétaires des restaurants Taco Fusion, ne pensant semble t-il pour l’instant qu’à leur profit, assureraient déjà faire de jolis bénéfices, depuis qu’ils auraient ajouté à la carte le hamburger au lion à 35 dollars, aux côtés d’autre spécialités du genre, taco au requin, à l’alligator, ou encore à la gazelle.

 

Souhaitons leurs de nombreuses ventes, car ils devront réaliser des économies pour réparer les éventuels dégâts, promis par certains opposants, à grand coup de dynamite !

 

Après le tigre dans le moteur, conseillé par un grand pétrolier, passons au lion dans l’assiette !!!

 

 

Les félins ,ces animaux sacrés

"Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux;

Retiens les griffes de ta patte,

Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,

Mêlés de métal et d’agate".

Cet extrait du poème écrit par Charles Beaudelaire et figurant dans son fameux recueil, "les fleurs du mal", ne peut laisser indifférents ceux qui ne se calment qu’au contact du doux ronron de son chat, le soir , après une journée harrassante.

 

De tous temps, le chat, ou ses cousins les grands félins sauvages, ont fait l’objet de l’adoration des hommes. Ainsi en Egypte, cet animal indépendant et caractériel était considéré comme l’incarnation du Dieu protecteur de la famine et de la vermine. Chassant rats, souris, oiseaux et tout animal nuisible aux bonnes récoltes, on lui vouait une adoration sans équivoque.

 

Statues, représentations graphiques, extraits d’ouvrages religieux le portent au dessus des hommes, à l’image des éléphants ,des singes, ou des vaches dans la culture hindouiste.

 

Le chat a reçu de nombreux hommages, ne serait-ce que dans les paroles de certaines chansons, les alexandrins des plus grands poêtes, ou par le propre nom de leur race. Ne parle-t-on pas de "sacré de Birmanie"?

 

Vous l’aurez compris, je voue moi même une adoration pour les félins.. Qu’ils aient le calibre de mon chaton, sa douce folie enfantine lorsqu’il essaye d’attraper un papillon dans la lumière dorée du soleil , lumière donnant à ses yeux une couleur féerique, ou celui d’un lion, (le roi de la jungle), ces animaux majestueux , dignes, et forts me laissent rêveuse.

Lorsque je choisis mon premier chat, au milieu d’une portée de matous âgés de trois mois j’optais pour le plus robuste, celui que j’appelais ma mini panthère…

 

Tout ceci m’amène à vous parler d’un reportage qui me toucha fortement.

En Afrique du Sud, un homme , réputé pour "murmurer à l’oreille des lions" , et dont le nom résonne en moi en écho , Kevin Richardson, se bat pour la survie de cette espèce sauvage menacée d’extinction d’ici peu de temps.

 

Ce héro des temps modernes, à l’image de cette française qui abandonna tout pour s’occuper des bonobos, s’occupe aujourd’hui d’une  réserve composée d’une trentaine de lions, de hyènes, et de panthères noires. A voire le reportage, on ressent l’amour inconditionnel que cet être  voue à ces animaux, mais également son inquiètude quand à l’avenir de ces gros chats. Outre les images magnifiques sur lesquelles on peut le voire en train de jouer avec des bestiaux pouvant le mordre à mort, on assiste à l’envers du décor…

 

En mode caméra embarquée, il nous fait visiter d’autres réserves "accueillant" des bébés lions blancs  destinés pour la plupart à mourire , chassés par des touristes dans l’unique but de faire des photos "souvenir" avec le trophée sans vie de la bête, tuée dans son enclos sans possibilité pour elle de fuir. (chose totalement illégale !!). Il nous révêle également que la viande de lion se consomme bien plus souvent qu’on ne veut le penser…. Et nous qui taxons les asiatiques d’étaler les cadavres de chat sur les étals de marché à l’autre bout du monde…

 

Lorsque l’on voit que Kevin Richardson promène ses lions dans la forêt, les fait se baigner et jouer avec des pneus comme on le ferait avec son Staff , on ne peut que réaliser à quel point la cupidité humaine peut faire des ravages. Je ne m’appelle pas Brigitte , ni Bardot, mais repensons à ces images de phoques tués par les braconniers, baignant dans leur sang, ou encore aux peaux de chinchillas écartelées pour mieux servir de manteaux à ces dames "de la haute"…

 

Les éléphants ne sont pas en reste… Si aujourd’hui on se sent trompés en France par l’affaire de la viande chevaline retrouvée dans des raviolis "pur boeuf" ou encore dans des boites de "corned beef", si l’on se révolte parce que des traces de porc ont également été retrouvées dans des plats ne pas sensés en contenir, (ce que je peux aisément comprendre, sachant que les communautés ne consommant pas par obédience religieuse ce genre de viande), pensons également à ces gros chats, tant sacrés et si grandement sacrifiés aujourd’hui.

 

Tirons la sonnette d’alarme. S’il vous plait , à chaque croisée du regard de votre chat , pensez  à ce lionceau se chauffant au soleil, et qui quelques années plus tard servira, sans vie, de décor et de faire valoir à des touristes sans scrupule, ou a un néo mercantilisme dont l’horreur fait froid dans le dos.

 

Arrêtons de nous baser sur les "energies fossiles" que l’on essaye de remplacer par des énergies propres et renouvelables. Les espèces animales ne se remplacent pas, elles!!

 

 

« 50 dessins de chats » : tout est dans la patte !

 Vous avez toujours rêvé d’apprendre à croquer les chats ? Cela tombe bien, "50 dessins de chats" est fait pour vous !

Chats domestiques, grands félins, chatons, et célébrités figurent pages après pages. A condition, sans doute, d’être plutôt débutant. En effet, ce livre ne propose aucune étude de mouvement et, pour les plus avertis, il ne constituera qu’une base succincte d’exemples à réaliser.

 

Exemples néanmoins détaillés, complets.

Vous apprendrez pas à pas, à votre rythme, du chaton au tigre. Des gros plans, des portraits. Bref, des chats sous toutes les coutures. Maine Coon, Persan, Burmese, Siamois… Choisissez votre modèle, laissez-vous aller.

"50 dessins de chats" vous aidera à avancer, à progresser. Un jour, vous vous épaterez vous-même, et dessiner ne sera plus perçu comme exclusivement un ensemble d’efforts à fournir mais comme un plaisir à part entière.

 

Si, en tant que débutant, vous ne parvenez pas à diriger vos traits où vous le souhaitez, ne lâchez pas prise. Il vous faudra sûrement du temps avant d’y parvenir. Plus vous recommencerez, plus votre travail s’améliorera. Rappelez-vous, "Rome ne s’est pas faite en un jour". Familiarisez-vous avec nos amis les chats, prenez votre temps, vous n’êtes pas pressé(e). Inutile de commencer par la première illustration, faites selon vos envies, selon vos humeurs, et vos capacités.

Soyez particulièrement soigneux lors de la première étape, la plus importante puisqu’étant la base même de votre dessin. Une erreur, un mauvais trait, et le résultat final s’en ressentira.

 

Une fois votre croquis terminé, libre à vous de le repasser à l’encre de Chine pour un résultat plus net ou au fusain.

Si ce premier résultat ne vous plaît pas, rien d’alarmant. C’est juste signe que vous savez rester objectif envers votre travail. Dans ce cas, réitérez, peut-être avec un autre modèle. Sachez néanmoins souffler. Il est inutile de forcer. L’idée n’est pas de souffrir le martyr, de vous coincer le dos ou pire, à force d’efforts et d’acharnement. Tout vient à point à qui sait attendre. Attention, ne baissez pas les bras pour autant ; vous n’y arriverez pas dès la première tentative, à moins d’avoir déjà un bon coup de crayon.