Le harcèlement scolaire

Le harcèlement scolaire

« Bouc émissaire », « tête de Turc »… Le mot qui les décrit sans doute le mieux est celui de « souffre-douleur ». Le harcèlement scolaire, souvent considéré comme un conflit de pacotille entre enfant, touche environ 1 élève sur 10 en France selon le Ministère de l’Education nationale. Une violence répétée qui peut être verbale, physique ou même psychologique et qui parfois, peut très mal finir.

La vérité sort de la bouche des enfants. La méchanceté parfois, aussi. Dans les cours de récréation françaises, 1,2 millions d’élèves subissent chaque jour des moqueries de la part de leurs camarades parce qu’ils sont différents. De peau, de caractère ou encore de corpulence. C’est le cas de Léa, une jeune collégienne en classe de 4ème qui a, durant toute une année, été victime de harcèlement verbale en raison de ses bons résultats scolaires. « Mes pauses se résumaient à attendre dans les toilettes ou à bouquiner au CDI, seuls endroits ou je pouvais me sentir légèrement moins oppressée ». Sans doute le jeune âge des agresseurs leur empêche-t-il de mesurer les conséquences des violences qu’ils font endurer aux autres. Mais que fait l’Education nationale pour y remédier ? En juillet 2013, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole a entraîné la création d’un plan de prévention du harcèlement scolaire dans chaque établissement. Mais il faudra encore du temps pour que l’Ecole devienne un lieu d’entière « fraternité », comme cela est inscrit sur l’ensemble de ses frontons.

 

 

 

Le harcèlement

Qu’est ce que le harcèlement?

Le harcèlement est défini comme une violence répétée verbale, psychologique ou physique.

On retrouve cette violence au sein d’une école, au travail, dans la rue…

Le harcèlement vise une ou plusieurs personnes assez vulnérables, qui n’ont pas de  facilité pour  défendre face aux individus.

Prenons l’école par exemple….une jeune fille élève de 5 ème ayant du mal à s’intégrer dans sa classe fait l »objet de moqueries de la part de ses camarades, elle les ignore car pour elle, l’école est importante. Mais au fil des jours les moqueries s »intensifient, dans le couloir de l’école, 4 camarades la bousculent violemment et la font tomber au sol, l’insultant, la frappant, beaucoup d’élèves regardent la scène sans même bouger le petit doigt jusqu’au jour où la jeune fille décide de ne plus aller à l’école, n’ayant  plus goût à rien…

Parents ne laissez jamais votre enfant dans ce mal être, tout changement dans son  comportement peut avoir une  signification importante , croyez-moi…

Il existe plusieurs formes de harcèlement, par exemple psychologique et moral au travail, les violences psychologiques et les pressions peuvent recouper beaucoup de situations. Il faut toutefois qu’elles soient suffisamment tangibles pour s’analyser en agissements constitutifs de harcèlement moral (paroles, mails, comportement précis…) et qu’elles ne résultent pas exclusivement du ressenti du salarié.

Si vous êtes victime d’harcèlement n’oubliez jamais d’en parler autour de vous car cecomportement est  punissable par la loi.

Ecrit par Redactrice79

Harcèlement scolaire et cyberharcèlement

Définition
Le harcèlement scolaire touche 1 élève sur 10 et il se 
traduit par des violences répétées physiques ou verbales, 
voire les deux.

Trois caractéristiques : -La violence   
                         -La répétitivité    
                         -L'isolement de la victime

Les violences du harcèlement se fonde sur le rejet de la différence, telle que : 
-L'apparence physique
-Le sexe (orientation sexuelle...)
-Un handicap
-Des centres d'intérêts différents                  

Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé à répétition, on parle donc de harcèlement.
On parlera de cyberharcèlement quand les violences sont commises sur Internet (réseaux sociaux...) 
ou par téléphone (SMS...).

Les conséquences

La conséquence principale du harcèlement est la perte de confiance en soi pour la victime.
Le plus souvent les harceleurs ont des antécédents d'harcelés.
Les témoins sont souvent atteints d'un sentiment de culpabilité, d'insécurité, d'attitudes violentes 
et peuvent même devenir harceleurs à leur tour.
Quoi qu'il en soit, le harcèlement laisse des traces durables chez tout le monde, du harceleur 
au harcelé, en passant par le témoin. 
 A retenir

Le harcèlement peut être pratiquer par tout le monde, élèves comme professeurs.
"Parce que les élèves n’étaient pas les seuls à me faire des remarques désagréables
et à se moquer de moi : il y avait mes professeurs aussi."

Personne ne mérite ce genre de chose.
"À force d’entendre que j’étais une connasse, une salope, et j’en passe, que je ne valais
 rien et que j’étais inutile, j’ai fini par y croire vraiment et j’ai failli y laisser la vie."

Ne laissons pas le harcèlement scolaire devenir une banalité.

 

Réforme du système de notations: entre mythes et réalités…

 

Réforme du système de notations : entre mythes et réalités

 

Depuis des années on nous ressasse sans cesse qu’il faut supprimer les notes au collège et au Lycée. Mais d’où vient cette idée de supprimer ce moyen d’évaluation? Pourquoi faut-il s’en défaire? Et que mettrons-nous à la place?

 

Au départ, l’intention était louable. On voulait une école plus égalitaire où tout le monde pourrait réussir indépendamment des origines socio-culturelles. Alors, des ministres (toute tendances confondues) ont proposé d’amener 80% d’une classe d’âge au bac. Mais après l’annonce faite aux français, il fallait passer de l’effet d’annonce aux faits. Pour cela, on pouvait compter soit sur un miracle, soit sur l’avènement d’une génération de génies, soit sur des professeurs utilisant des méthodes magiques ou de manière plus pragmatique, il fallait baisser le niveau.

Comme cela était insuffisant, lors des examens, des consignes de correction permettaient de majorer le nombre de candidats reçus. Malgré tous ces efforts, on ne réussissait toujours pas (même si on s’en rapprochait) à atteindre les objectifs fixés. Devant l’impasse où se trouvaient les "partisans des 80%", on a décidé de faire appel à de savants psychologues. Ces derniers se sont alors armés de tout leur savoir pour en arriver à la conclusion qu’il fallait réformer les rythmes scolaires et supprimer les notes.

Ici, nous ne nous intéresserons qu’à la notation.

Quelle merveilleuse idée! Si un élève a des difficultés d’apprentissage, en supprimant les notations chiffrées, il deviendra sans doute un admirable érudit en route vers le prix Nobel. Dans le même ordre d’idées, on pourrait envisager de supprimer les salaires pour mettre un terme aux inégalités sociales. Et pourquoi ne supprimerait-on pas le travail, après tout? Trêve d’ironie et essayons de comprendre quels arguments permettent d’envisager d’éradiquer les notes. Le plus fort est celui qui prétend que la note démotive un élève en difficulté. Or, il suffit de mettre assez souvent les pieds dans une salle de classe pour comprendre que certains élèves (surtout au collège) ne travaillent que pour la note. Et il est assez fréquent de voir des élèvent qui n’ont pas fait un devoir parce qu’il n’était pas noté en ajoutant: "Ca sert à rien! C’est pas noté".

Mais en réalité que propose-t-on à ces élèves en difficulté? Rien, malheureusement, et c’est là que se trouve le véritable "sadisme" du système. En effet, on ne propose aucun moyen pédagogique, aucune méthode de remédiation aux difficultés des élèves en difficulté. Pire, on supprime les rares outils existants, comme ce fut le cas des défunts dispositifs RAZED. On mène royalement la politique de l’autruche, comme s’il suffisait de supprimer le système de notation pour effacer miraculeusement les difficultés scolaires. La note chiffrée ou non est un indicateur comme un autre mais ce n’est pas en la supprimant qu’on résoudra les problèmes du système éducatif français qui est beaucoup plus profond. Aujourd’hui, il semble que l’objectif de la France est de terminer au dernier rang du classement PISA, mais après tout, on s’en fout, nous on supprime les notes et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais pourquoi veut-on mettre fin au système de notation chiffré qui est utilisé depuis des siècles.

 

La première raison est semble-t-il, d’ordre idéologique. Des psychologues, autoproclamés pédagogues, se sont penché sur la question avec tout le sérieux des gens qui n’y connaissent rien. Et par le petit bout de leur lorgnette on trouvé que supprimer les notes permettrait aux élèves en difficultés de mieux réussir. Il est évident que ne plus évaluer un élève ou lui donner une évaluation incompréhensible ne le dévalorisera certainement pas. Mais il n’aura pas pour autant un bon niveau. Il s’agit là d’une réelle avancée sociale. Pour vivre heureux et ne plus recevoir de mauvaises nouvelles, supprimons le messager. C’est comme si on voulait supprimer les analyses médicales pour éradiquer les maladies. Après tout, c’est aussi angoissant.

Si on se penche sur les pays qui ont déjà supprimé les notes le bilan est plutôt mitigé. Certains pays (généralement nordique) ont réussi à abandonner une système de notation chiffré. Mais c’est généralement au primaire et plus rarement au secondaire. D’autre comme la Belgique, sont sur le point de revenir à un système chiffré. De plus, ce système, malgré tous ses défauts paraît le plus efficace et le plus synthétique. Il est aussi trop ancré dans la culture française pour être défait sans réticences.

Cependant, il n’est pas question d’abolir tout système d’évaluation mais plutôt d’effectuer un remplacement. Mais alors, par quoi remplacera-t-on la note chiffrée ?

 

Personne ne propose la suppression de toute évaluation, mais de changer la manière de rendre compte du niveau scolaire. Certains proposent de mettre en place un système de points de couleurs (par exemple vert, jaune, orange et rouge) que ce soit au collège ou au lycée. Or cette méthode utilisée en maternelle risque d’infantiliser les élèves, en particulier au lycée. Imaginons la scène surréaliste suivante : un adolescent 17 ou 18 ans rentre chez lui en disant à ses parents ; « aujourd’hui, j’ai eu trois point verts et un point jaune ». Pourquoi ne pas lui donner des bonbons ou des images ? Cela tend vers le ridicule absolu.

Qu’est-ce que cela va apporter ? Logiquement, un élève qui a eu un point rouge sur une leçon comprendra qu’il n’a pas compris et ne se sentira pas forcément valorisé si cela devait perdurer. Or, 3/20 ou rouge, ou est la différence pour l’élève ?

 

 

Changer le système de notation est une absurdité qui empêche de réfléchir aux véritables moyens à mettre en œuvre pour tenter de résoudre le problème de l’échec scolaire. Ce n’est certainement pas en mentant aux élèves, leur laissant espérer un meilleur niveau que le leur qu’ils apprendront. Ce qu’il faut en réalité, c’est donner des moyens de remédiation et créer des systèmes qui permettent aux élèves décrocheurs, à un moment donné de leur scolarité de retrouver un niveau acceptable. Mais le système de notation n’est pas la cause du problème. Ce n’est pas en changeant le miroir que le reflet deviendra plus joli !

 

Cameroun : Roger Milla fait des dons pour plus de 400 millions de FCFA

C’est à la faveur du lancement des activités marquant la célébration de l’anniversaire des 9 ans d’existence de la Fondation Cœur d’Afrique, le 29 avril dernier, que l’ancien international camerounais  a fait cette annonce.

 

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« Suis pas un intellect »

  Hier, mon fils rechignait à lire sa leçon d’histoire. Vous voyez quand vos enfants se tordent dans le canapé en précisant qu’ils sont obligés de faire leur devoir à cet instant, l’instant précis où vous venez de dire que vous alliez bientôt manger. Vous lui dîtes que ce n’est plus le bon moment et qu’il avait toute la journée du mercredi pour lire ses double-pages. Double-pages sur lesquelles il s’agit de retenir ce qui est en gras et souligné selon les instructions de l’enseignante. Donc comme les enfants ont le sens de l ‘économie de l’effort (enfin surtout le mien), il n’a en vérité que dix lignes à lire. Devant ce travail titanesque à fournir, il me répond : « ouéh bah suis pas un intellect de tout’ façon ».


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Le permis internet ? C’est pour aujourd’hui !

Je viens d’entendre sur une chaîne de la TNT et de lire dans le Huffington Post, que dans 38 départements français, les élèves de CM2 (9-11 ans) vont désormais bénéficier de cours de "bonne conduite internet", aux vues d’obtenir un permis.              

Dès avril 2014, le programme s’étendra à l’ensemble de la France.

Le premier de ces cours sera dispensé par un gendarme, pour, je cite : "alerter les enfants sur les risques et les motiver à passer leur permis"

Ensuite, ce sera aux enseignants d’inculquer les règles de bonne conduite aux enfants, avec 3 ou 4 séances de 45 mn chacune, s’inspirant scrupuleusement du "code de bonne conduite"

 

Ils auront à leur disposition un kit, comprenant :

 

– 1 DVD renfermant des témoignages et des tests d’entraînement.

– Des livrets "code de bonne conduite sur Internet" pour chaque élève et ses parents.

– Des fiches d’examen avec 10 questions pour valider leurs acquis.

– Les fameux permis (officiels) qui seront délivrés aux enfants.

– 1 affiche récapitulant les conseils, à placer dans la salle de classe.

 

37 000 kits sont, d’ores et déjà, disponibles…

 

Le Huffington Post, s’est procuré ce kit et nous dévoile un des conseils, présent dans le "code de bonne conduite sur internet", que les élèves recevront et qui est le suivant :

 

"Dans la rue, tu ne parles pas à des inconnus, tu ne suis pas non plus quelqu’un que tu ne connais pas chez lui…

Sur internet, c’est pareil, si un nouveau contact veut te parler, tu ne réponds pas et tu demandes aussitôt conseil à tes parents"

 

Le permis sera délivré aux enfants en présence des parents, car la gendarmerie et AXA prévention, à l’origine du projet veulent responsabiliser les parents, qui selon un sondage Ifop seraient 80 % à estimer qu’internet est dangereux et avoueraient également, ne pas maîtriser correctement l’utilisation de cet outil.

On parle aussi de 45 % de parents, qui ne savent pas quand leurs enfants postent des photographies sur la toile.

 

J’ignore si ce projet de loi dans l’éducation de nos chères têtes blondes s’avèrera efficace dans le temps, mais je m’interroge quelque peu, si l’on considère que cette initiative, va encore venir s’immiscer dans un programme difficile à "avaler" pour les élèves, du moins en ce qui concerne les matières essentielles, comme les mathématiques, le français, les sciences ou encore l’histoire, dont on grignote d’année en année les heures de cours, au profit d’activités à mon sens inutiles la plupart du temps.

 

En ce qui me concerne, j’ai dû être un précurseur, car sans délivrer de "permis" à mon fils, je n’ai néanmoins pas attendu les conseils d’un tiers, pour limiter ses visites sur internet à des sites dont je connaissais le contenu.

Jusqu’à ses 16 ans, je ne l’ai jamais laissé seul face à l’écran de son ordinateur, même avec le contrôle parental que j’avais téléchargé sur la machine.

Bien entendu, je ne sais pas ce qu’il faisait les jours où il était chez ses copains, mais là aussi, en établissant des limites strictes à ses sorties, il m’était, je pense plus aisé, d’exercer un pouvoir de contrôle…

 

Un conseil personnel pour terminer ? Eviter que son enfant ait un ordinateur à disposition dans sa chambre lorsqu’il est jeune, ou du moins sans la présence à ses côtés d’un adulte.

 

(Sources le Huffington Post, AXA prévention, chaîne de la TNT)

« Burqua Avenger », la nouvelle « Wonder Woman »… en Burqua!

                  

 

Les supers héros et plus particulièrement les super héroïnes n’ont qu’à bien se tenir, leur hégémonie est désormais mise à mal par l’arrivée d’une petite nouvelle dans la bande, et non des moindres.

Exit « Wonder Woman » et autre « Catwoman », désormais la nouvelle super héroïne des temps modernes s’appellent… « Burqua Avenger » (La vengeresse en Burqua!). Présentation.

 

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