Dons d’organes… Ce que vous devez savoir…

 

                                                       Cet article je l’espère ne va pas me faire passer pour un monstre, sans aucune moralité et qui refuse toute aide à son prochain…

Je ne veux qu’établir une vérité que peu de gens connaissent, relative au don d’organes, il me semble en effet essentiel avant de le faire, de connaître parfaitement quelles sont les conditions cliniques qui l’autorisent.

Jusqu’en 1968 on ne reconnaissait pour les êtres humains que deux états bien définis, la vie et la mort, cette dernière étant attestée lorsque la personne ne présentait plus aucune fonction vitale, que son cœur avait cessé de battre, que la tension artérielle était nulle, que le flux sanguin ne se faisait plus et que tous les organes ne fonctionnaient plus.

Sachez qu’à ce moment là tout prélèvement d’organe est à proscrire, car ne serait-ce que 5 minutes plus tard tous les organes vitaux sont inutilisables, leur décomposition débutant dès l’arrêt de l’oxygénation.

Etant donné que ceux-ci doivent être "frais" lors du prélèvement, le patient ne doit pas être "tout à fait mort"… C’est pour cette raison qu’en 1968 donc, a été rajouté un troisième stade : La "mort cérébrale".

Rien ne s’oppose dès lors à ce que l’on déclare en "mort cérébrale", une personne dont le cœur bat, dont le sang circule et chez lequel les diverses fonctions telles que la digestion, l’excrétion des déchets, ou encore l’équilibre des fluides sont actives.

D’ailleurs pour prélever des organes un "mort" doit préalablement être anesthésié, car en état de "mort cérébrale" il resterait toutefois sensible aux opérations, c’est ce que l’on nomme en médecine, l’effet Lazare (de celui qui quitta son tombeau après sa mort selon les Evangiles)

Les cas de personnes en état de "mort cérébrale" revenus à eux ne sont hélas pas rares, le plus célèbre pour ne parler que de lui étant celui d’un jeune Anglais Stephen Thorpe victime d’un grave accident de la route, placé en coma artificiel et promis à un prélèvement d’organes que les parents ont refusé, persuadés que leur fils allait revenir à lui… Eh bien après avoir été ausculté par un neurochirurgien, qui a conclu que le jeune homme n’était pas mort au sens où on l’entend et bel et bien sorti de son état quelques semaines plus tard, est retourné chez lui et a même terminé ses études de comptabilité.

Sachez enfin qu’une personne en "mort cérébrale", continue à grandir (dans le cas d’un enfant), cicatrise, et que même une femme enceinte peut continuer à porter son enfant, un rapport médical parle de 107 jours pour une maman, qui détient ce triste record.

Voilà ce qu’avec mon article je tenais à vous préciser et que d’ailleurs, n’importe quel médecin pourra vous confirmer.

Le don d’organes est un acte merveilleux, nécessaire et altruiste et j’espère que vous aurez compris que je n’ai nullement cherché à vous dissuader de le faire, mais il faut tout de même être objectivement informé sur la réalité des choses.

Hélas le corps médical ne le fait pas toujours de façon claire aux familles, voilà qui est réparé.