Avec un volume d’échanges estimé à un peu plus de 100 milliards de dollars avec le continent africain, la Chine est devenue ces dernières années le plus gros partenaire économique de nombreux Etats africains.
Longtemps considérée comme la chasse gardée des européens et Américains, l’Afrique est progressivement en train de rompre avec ce désastreux pacte colonial.
Le fait c’est qu’après plus d’un demi-siècle de « coopération » avec l’occident, l’Afrique est restée pauvre et même plus pauvre que par le passée. Ceci, à cause de l’inadéquation de l’aide qu’a jusqu’ici accordé ce dernier à l’Afrique. Une aide ne tenant pas compte des spécificités africaines.
La Chine, assoiffée de ressources minières et énergétiques, y a donc vue une occasion en or, et s’en est saisi des deux bras.
Une coopération saine et gagnant-gagnant…
Le complexe de supériorité empêchait jusqu’ici les pays occidentaux de se mettre en tête que les pays africains sont aussi comme eux des Etats souverains. C’est ainsi qu’ils traitaient les dirigeants africains comme des gouverneurs ou comme des préfets ; ceci, ne tenant pas compte de l’évolution des choses. Pour eux, la pauvreté et la naïveté pour les africains étaient une fatalité éternelle. Pourtant !
La Chine quant à elle est venue en Afrique pas comme un messie, mais plutôt comme ce partenaire qui a ses industries, et a aussi bien besoin des matières premières pour les faire tourner. Et, se contente jusqu’ici, de cette modeste place. Egalement, l’empire du milieu s’est toujours empêché de s’ériger en puissance moralisatrice. Elle refuse de regarder dans la cuisine interne d’autrui. Car pour la Chine, chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. Un concept que n’a pas pu intérioriser l’occident. Dommage !
Est-il donc tard pour l’occident ?
On ne court aucun risque en disant oui. Car comme on le dit vulgairement en Afrique « on les connait déjà ».
Et, à ce stade, il serait difficile voire même impossible pour un africain, de laisser les immenses opportunités qu’offre la Chine, pour aller pleurnicher derrière un occident qui se croit souvent investi d’une mission divine envers le peuple noir : les « aider » ! Quelle aide alors ?
Au jour d’aujourd’hui, les hommes d’affaires africains se rendent en Chine comme dans leur village. Ce qui n’est pas possible avec l’occident. Car le visa européen ou américain, est devenu comme une carte qui donne accès directement au paradis !
Pire encore, malgré toutes les avancés, certains occidentaux continuent de voir en l’Africain un simple « porteur de sac » ; pas plus. Et pourtant, les Chinois les traitent comme leurs égaux. Ils mangent les mêmes beignets, dorment dans les même hôtels, et habitent les mêmes quartiers.
Puisque l’espoir fait vivre, espérons juste que les européens réussiront un jour à reconquérir « leur » Afrique ! Mais je demande bien comment ?