Le drame du « Concordia » et l’excès de confiance.

Sur terre, sur l’eau, dans les airs, dans l’espace, la technique actuelle ne nous interdit plus aucun voyage, grâce aux intuitions et au génie de « fous » qui ont osé braver les éléments et l’inconnu. L’industrialisation, la standardisation ont permis une progressive démocratisation de ces techniques pour qu’un maximum de personnes puisse en profiter.  Mais les progrès de la technique, les systèmes de veille, de sécurité, les automatismes, qui facilitent le travail des pilotes de ces engins ont, paradoxalement, un effet pervers : ils se sentent trop à l’abri d’événements indésirables.  Les impératifs économiques, par ailleurs, pèsent également lourdement sur la sécurité : ·         Formation du personnel trop rapide et manque d’expérience de celui-ci, ·         Course au gigantisme pour diminuer le coût par passager, mais en oubliant qu’on n’évacue pas 4 000 personnes d’un bateau comme on en évacuerait 300, et qu’un avion de 600 passagers qui s’écrase occasionne potentiellement plus de décès qu’un avion de 250 passagers,

·         Economies sur les maintenances et l’entretien,

·         Economies sur le personnel, soit en en diminuant le nombre, soit en embauchant nombre de ressortissants de multiples pays en voie de développement, sous-payés, sur-exploités…..
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