Et son œuvre
De l’histoire lituanienne à la symbolique celtique, en passant par l’étude psychologique de la femme à l’adolescent.
D’origine alsacienne, même si elle est née à Paris, ses études artistiques l’ont amenée à côtoyer les ateliers privés, l’École des Beaux Arts et la Grande Chaumière. Aimant beaucoup les voyages, elle se retrouve décoratrice à Rome et expose ses peintures à Tokyo, Osaka, Bruxelles et Paris.
La Lituanie lui apparaît sous les traits de son futur mari Jean MACHWITZ, issu d’une grande famille balte, lituanienne, qui a sa source aux temps des Chevaliers du Moyen-Age. Cette rencontre influe son parcours artistique vers l’écriture. Au fur et à mesure de la découverte d’un patrimoine familial à la richesse immense, la passion l’attire vers la réalisation d’une saga franco-lithuanienne relatant le déroulement historique des évènements qui ont été vécus par une famille devenue finalement française. C’est ainsi que trois ouvrages sont successivement réalisés aux Éditions de la Plomée. «Vytis » présente les aventures d’un chevalier lithuanien au 15ème siècle lors de la tentative de colonisation des pays baltes par les chevaliers teutoniques. « Les Glaces du Niémen » évoque l’épopée napoléonienne à Vilnius lors de la campagne de Russie. « Dainava » retranscrit le vécu quotidien d’une famille franco-lituanienne de l’époque napoléonienne à la 2ème Guerre mondiale.
La passion du Celtisme est apparue avec l’installation du couple en Bretagne après différents séjours provinciaux français. Le choix provient de l’origine bretonne de la belle-mère de l’écrivain. Cette dernière découvre les nombreux liens existant entre la Bretagne et la Lituanie à partir de la culture celtique. Elle publie donc aussi un recueil « Brigitte, celte symbole » aux Editions de la Plomée, qui emmène le lecteur au milieu du paganisme des druides, de la forêt sacrée et des ermites des premiers temps de la chrétienté.
Un autre domaine occupe aussi une partie de sa vie : dans la continuité de ses études, elle devient Docteur en Philosophie et fait éditer un essai aux Éditions Nathan Université en 1974 « L’expression plastique chez l’adolescent » (épuisé). 30 ans après, elle renouvelle l’expérience avec une analyse psychologique sous forme d’un roman « L’enfant du viol » aux Editions de la Plomée.
De la peinture à l’écriture, de l’histoire à la psychologie, de l’ésotérisme à la nature, Geneviève CARION MACHWITZ nous montre un talent remarquable qui s’exprime à travers les traits d’une profonde sensibilité.