Bibliothèques municipales : Le bon plan anti-crise absolu

 Amis de Virgin, de la Fnac et autres Amazon, lire mon article risque de vous énerver grandement. Car oui, je pense que s’il est un bon plan parmi les plus intéressants actuellement, il s’agit bien des bibliothèques municipales. Pourquoi ? Car il s’agit sans aucun doute d’un impressionnant vivier de matériels culturels de toutes sortes qui a le mérite d’être gratuit (ou quasiment) tout en offrant un très vaste choix.

A l’heure où le prix des livres, DVD et magazines flambe, je considère le recours à une bibliothèque municipale comme un moyen unique d’accéder à la culture à moindre frais. Voilà plusieurs années que je pratique et fréquente les bibliothèques municipales et même si j’ai été amené à déménager plusieurs fois, la plupart des moyennes et grandes villes offre des prestations qui n’ont rien à envier aux célèbres enseignes de biens culturels.

Je vis à Nanterre depuis maintenant deux ans et le moins que l’on puisse dire est que j’ai très très largement amorti ma carte d’adhérent. Il faut dire qu’elle ne m’a rien couté, ce qui ne m’a pas empêché de lire le dernier livre de l’auteur de Harry Potter ou le best-seller « 50 nuances de Grey » quasiment en même temps que ceux ayant acheté les ouvrages.

Le rayon DVD n’est pas en reste. Avant de fréquenter les bibliothèques, je pensais naïvement que les seuls films disponibles étaient de très vieux films en noir blanc sinistres et désuets. Erreur ! Je viens ces jours-ci de voir The Dark knight rises et Expendables 2 en ayant tout simplement emprunté ces films dans ma bibliothèque.  Un plaisir extrême pour zéro euros. Il n’est même plus nécessaire de télécharger.

La partie magazines n’est pas en reste puisque la plupart des bibliothèques sont abonnés aux hebdomadaires et quotidiens les plus lus en France. Pourquoi sortir dans ces conditions mon porte-monnaie quand je peux m’informer aussi simplement ?

Autre signe de modernité présenté par les bibliothèques, ces dernières proposent désormais leur propre site où il est possible de consulter le catalogue complet des œuvres et de réserver ou commander les livres ou films de votre choix. Qui a dit que les bibliothèques étaient vieillottes ?

Amateur de bande-dessinées et de musique, vous ne serez pas en reste puisque le choix est également ici impressionnant. Rien qu’en 2012, j’ai pu ainsi voir plus d’une centaine de films récents, lire des dizaines de romans, plusieurs dizaines de bande-dessinées et consulter régulièrement les magazines de mon choix.

Prix de cette très grande liberté culturelle : zéro euros.

Certains vont s’arracher les cheveux en lisant mon article. Vous tuez le commerce culturel ! Vous assassinez l’économie française déjà bien mal en point…

Et bien, pour répondre à ces gens bienveillants et soucieux de la pérennité de l’offre culturelle et commerciale du pays, je dirai : en temps de crise, tout est bon pour préserver son pouvoir d’achat et je vis tout à fait bien le fait de n’avoir pas acheté ni de livres, ni de DVD, ni de magazines depuis maintenant plusieurs années.

De plus, n’étant point matérialiste, je ne suis guère attaché au fait de posséder absolument l’objet pour en profiter pleinement. Lit-on plusieurs fois le même livre ou regardons-nous plusieurs fois le même film ? Ca existe mais c’est très rare me concernant. A 20 € le DVD (ou Blue-Ray) et à 15 ou 20 € le livre, le calcul est vite fait et le recours aux bibliothèques municipales rapidement amortis et rentabilisé. 

Culture et économie : Personnellement, j’ai choisi les deux et je compte bien continuer…

 

 

qu’y-a-t-il dans votre bibliothèque?

 Comme beaucoup, je ne peux pas vivre sans livres.

En balade, les vitrines des librairies m’attirent toujours, et j’aime regarder les nouveaux titres, leurs couvertures, les beaux livres mis en exposition, de ceux qu’on feuillette, qu’on ne va pas forcément lire par peur d’écorner leurs belles pages, mais qui sont toujours un plaisir à avoir chez soi.

Quand je suis invitée, je me dirige toujours vers la bibliothèque du lieu pour jeter un coup d’oeil sur les titres, par curiosité, pour voir le nombre de livres qu’elle contient,voir si j’ai les mêmes à la maison, deviner les goûts de mon hôte. Et quand ce dernier est une personne proche, ami(e) ou famille, j’aime emprunter de temps en temps un livre que je ne trouve comme par hasard nulle part ailleurs! Je pense qu’une bibliothèque reflète l’âme de quelqu’un, ses goûts et ses préférences. En ce sens, je trouve que n’avoir aucun livre chez soi c’est passé à côté de quelque chose…

 J’en est croisé des linéaires, on va dire, qui regroupent un thème commun (il y avait une bibliothèque uniquement consacrée au thème de la psychologie, une autre consacrée à la littérature contemporaine), et il y en a d’autres qui sont de vrais capharnaüms, un mélange de romans, de recueil de photographies ou de poésies, de livres de voyages, de B.D, de livres sur l’informatique ou sur la vie des insectes! Selon moi, ça traduit peut être un défaut d’organisation car ils ne sont jamais rangés par ordre (excusez c’est mon côté un peu maniaque qui ressort!), on a toujours l’impression que si l’on osait poser un livre de plus, toute la pile s’écroulerait! Mais plus sérieusement, je pense surtout qu’il s’agit d’un véritable appétit de connaissance, de savoir, de curiosité. Et il n’y a pas à dire, selon moi, ça rend la personne encore plus intéressante. 

 

                       

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Nos moments bibliothèque

 Certains, de 9 à 99 ans, apprécient particulièrement leurs moments bibliothèque. Roman, poésie, bande-dessinée et manga… Tout y passe !

Du gamin assis dans un coin entre deux rayons, le dernier Spirou sur les genoux, à la mère de famille qui passe au peigne fin le rayon romans, la lecture n’est, somme toute, qu’affaire de goût.

La lecture, cet instant d’évasion, ces heures passées à vivre déconnecté du monde, à embarquer à bord d’un vaisseau spatial, ou à rejoindre le pays imaginaire… Un livre est une force. On s’y laisse bercer, happer et il n’est pas question d’en ressortir indemne.

Le choix est tellement vaste.

La lecture est un divertissement, au même titre que les spectacles, les concerts. Elle est aussi et surtout une façon de nous détourner du réel. Synonyme d’évasion et d’instruction, elle enrichit le vocabulaire. Elle permet l’oubli du quotidien, le dépaysement géographique et temporel, et aussi une identification au héros.

Elle s’avère être un excellent moyen de développement mental et d’expression orale.

De plus, la lecture est une activité privilégiée que les parents peuvent partager avec leurs enfants. Elle favorise le développement des petits, facilite leur acquisition du langage, les apprend à écouter. La lecture s’avère aussi être un jeu d’apprentissage.

Les livres, quels qu’ils soient, constituent une source inépuisable d’enseignement.

La lecture fait travailler la mémoire et demeure un sujet de conversation potentiel avec votre entourage.

Pas forcément accessibles à tous, c’est pour cette raison que les bibliothèques existent. Un livre est un passeport pour un autre monde, et se doit d’être consommé sans modération.

L’Ouverture du Centre Culturel Français en Côte d’Ivoire: la confiance retrouvée.

La coopération des relations Ivoiro-françaises était en mal depuis la crise militaire qu’a connu la Côte d’Ivoire. Une crise qui petit à petit s’est transformée à une véritable chasse à l’homme de tout ce qui est français. Des manifestants dirigés par Blé Goudé Charles, leader des jeunes patriotes qui avait demandé de pousser toute la France hors de la Côte d’Ivoire parce qu’elle était la cause de tous ces malheurs. Les ressortissants français aussi bien que les intérêts français n’ont pas échappé à la barbarie de cette jeunesse déchaînée. Ce qui a donc occasionné la perte de nombreux édifices français. Le Lycée français a été victime d’un pillage et d’incendie ainsi que le centre culturel français. Une situation regrettable pour tous les lecteurs de ce centre qui était plus q’une mine d’or de formation et d’information pour de nombreux ivoiriens qui emplissaient les salles de lectures dans une atmosphère agréable. Bien avant l’Internet qui n’était pas encore accessible à tous, le centre culturel français détrônait la première place des bibliothèques les plus fournies en terme d’ouvrages et les plus fréquentées à Abidjan pour le bonheur des élèves, étudiants et enseignants. Situé au cœur du centre ville dans la plus belle commune d’Abidjan, elle refoulait du monde dès son ouverture à cause de son attraction aussi pour les artistes musiciens. Sa ré-ouverture actuellement est véritablement le signe d’une confiance retrouvée aussi bien pour la France que pour les ivoiriens qui ont besoin de savoir qu’ils sont accompagnés sur le vrai chemin de la paix. La France qui annonce déjà construire d’autres lycées très prochainement, entend consolider ses relations avec la Côte d’Ivoire qui ont été rompues du fait de la crise. Cette étape franchie permettra sans doute d’inspirer de nouveaux investisseurs français à destination de la Côte d’Ivoire. Une situation sociale et économique restée catastrophique depuis le départ des investisseurs français et d’ailleurs.