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Les élections du 18 juin, un appel à imaginer le futur …

18 juin 2017, jour d’élection ou commémoration du célèbre appel lancé par le Général de Gaulle… Dans tous les cas, le général est à l’honneur, puisque tous les candidats se proclament ses descendants…

Que retiendra-t-on de ce 18 juin 2017 ?

Conservera-t-on de cette date le triste spectacle des élections législatives françaises ? Ou marquera-t-on ce jour comme celui où votre rédacteur dévoué a décidé de reprendre la plume sur ce média participatif qu’est C4N ? A moins que la tentation du gaullisme ne soit la plus forte, et que l’on se souvienne avec gravité de l’appel du 18 juin ….

Toujours est-il que ce dimanche 18 juin 2017 marquera une date importante pour la République Française. Une République en Marche très probablement, et même en marche rapide (et forcée) tant les prévisions laissent présager une écrasante majorité.

Quelle Assemblée nationale ce soir ….

 

Le suspens n’existe plus quant à la majorité parlementaire qui sera proclamée ce soir. Il ne s’agit pas de soutenir ou de condamner une telle suprématie, mais de souligner à quel point les partis historiques se sont tirés une balle dans le pied.

Que dire de ce député socialiste (par charité, nous ne citerons aucun cum, laissant le soin à chacun de rechercher les protagonistes) demandant à ses électeurs de le garder en poste pour les bons services qu’il a rendus (sic !). Doit-on rappeler, que si sa conduite et son action ont été si exemplaires, il est inutile de le rappeler aux électeurs, qui s’en souviennent fort bien ?

Dans notre propre circonscription, le député sortant (un LR) demande à ce que l’on se mobilise pour lui. Il dénonce le danger d’une trop forte majorité En Marche ce soir ….

Parti socialiste, Les Républicains, Front National, … tous les partis politiques oublient de parler de leurs ambitions et de leurs projets mais se lamentent depuis une semaine sur la place (trop) importante que prend le nouveau parti du président.

…pour quelle politique demain ?

Si les Français et Françaises sont friands de politique, les partis traditionnels semblent l’avoir oublié. Cela explique en grande partie la révolution qui bouleverse le paysage politique national. A force de petits arrangements entre amis et de calculs politiciens, les députés sortants semblent avoir oublié que leur mission est avant tout de …représenter et non pas d’imposer leur propre point de vue.

Le changement sera donc total et profond ce soir, avec une assemblée nationale rangée derrière le président en marche. Nous n’affirmons pas que c’est une bonne chose ou au contraire un drame pour la République française, mais juste que nous nous apprêtons à prendre une voie différente, pour laquelle tout reste à écrire. Qu’adviendra-t-il de l’ancien système ? Il nous presse de le vivre pour le découvrir….

Les législatives dans l’indifférence générale.

 Une fois de plus, on constate qu’une grande partie du corps électoral n’est pas très au fait de nos institutions. On est à quelques jours du premier tour des législatives et les candidats ont bien du mal à intéresser leurs électeurs. On prévoit une abstention très importante comme en 2007.

Bien sûr, les Français ont été matraqués pendant des mois et ils estiment qu’en élisant leur président, ils ont fait « le job », mais se rendent-ils comptent que les élections de dimanche sont au moins aussi importantes que le scrutin présidentiel. Du parlement sorti des urnes le 18 juin dépendra le futur gouvernement. Quel que soit le président, il ne peut mener sa politique sans une majorité. Le gouvernement est responsable devant les députés qui peuvent poser une motion de censure à tout moment. La cohabitation n’est pas une bonne solution, on le sait. La situation actuelle est suffisamment compliquée pour ne pas ajouter un handicap supplémentaire.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a concomitance des scrutins. Lionel Jospin qui est à l’origine du quinquennat voulait tout simplement éviter une nouvelle cohabitation. Imaginez Hollande à l’Elysée avec Jean-François Copé comme premier ministre, ça risque de tirer à hue et à dia !

On se demande si une abstention assez forte n’arrange pas les deux principaux partis car elle limiterait le nombre de triangulaires et désavantage le Front National qui voudrait jouer les troubles fêtes. On fait croire que les députés sont surtout utiles dans leur circonscription alors que son vrai travail consiste à rédiger et voter des lois. On sait que le scrutin majoritaire est particulièrement injuste car il exclut de fait la représentation nationale de plusieurs partis qui n’ont pas d’ancrage local ce qui fait que de nombreux électeurs ne se sentent pas représentés. Mais on sait qu’une chambre constituée complètement à la proportionnelle risque bien de ne dégager aucune majorité stable. Il faudra trouver une solution intermédiaire. François Hollande l’a promis, ça pourrait redonner de l’intérêt à cette élection.

Je vote pour Mickey !

 

 

 

 

Les présidentielles approchent à grands pas, la campagne bat son plein et pourtant, le peuple français ne s’est jamais autant senti en décalage avec le pouvoir politique. Petites phrases assassines d’un camp à l’autre, provocations incessantes, bassesses de cours de récréation, etc, bref, le cirque politico-médiatique n’a de cesse que de rabaisser une institution pourtant estimée il y a quelques années. 

Aujourd’hui le constat est simple. L’élection est dans quelques semaines, et franchement, ce bal quinquennal est à mille lieux des préoccupations des Français. Soyons réalistes, l’élection qui approche est en net décalage avec les interrogations du peuple, les politiciens jouant avant tous les vendeurs de poissons en tous genres pour se faire entendre, tandis que le français de base cherche lui à se faire entendre dans cette cacophonie braillarde. 

Voila donc pourquoi, et après mûre réflexion, j’ai décider moi aussi de voter, mais pour le coup de voter Mickey !

 

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Combien coute l’assemblée nationale ?

Depuis quelques temps maintenant, de nombreux mails circulent sur le net pour attirer notre attention sur les dépenses « scandaleuses » de l'état.

Étant donné le grand nombre de fausses informations qui circulent sur le Net, j'ai tenu à vérifier le dernier mail de ce genre à s'être invité dans ma boite mail. Il s'agissait d'un joli diaporama prétendant que nos députés

nous coutaient plus de 120 000 000 € par an.

Pour seulement 577 députés, je me suis dis que le chiffre était un peu élevé… Et j'ai voulu vérifier.

Vous trouverez mes sources en fin d'article.

 

 

 

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HADOPI : quand les PME trinqueront

Débat électrique à l'Assemblée comme sur le net, la loi HADOPI déchaine et déchire. Cette loi prévoie des collectes massives d'adresses IP sur les réseaux de peer-to-peer afin d'engager par la suite des poursuites. Un filtrage de l'internet pourrait également être envisagé en France.
On est pour ou contre, mais il faut savoir que les personnes s'y connaissant un minimum en sécurité informatique sont très sceptiques, craignant que des innocents se retrouvent devant un tribunal pour un "crime" qu'ils n'ont pas commis.

 

 

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Le Parlement devient « La Chambre du Temps Perdu » !!

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 La loi organique fait débat, de querelles en invectives de toutes sortes, la calomnie véhiculant les rancoeurs et illustrant ainsi le dysfonctionnement de nos institutions..

 

LOI ORGANIQUE

L’OPPOSITION – LA MAJORITE ET LE CITOYEN LAMBDA !!

La réforme de la procédure parlementaire et plus particulièrement le droit d’amendement illustre l’obstruction systématique d’une opposition tombée dans l’obscurantisme le plus profond.  Des milliers d’amendements déposés (plus de 4800), qui ne relève que d’une volonté de ralentir les travaux de l’Assemblée, qui au final devient « La Chambre du Temps Perdu ».

Cette volonté pernicieuse de vouloir paralyser l’Assemblée, en étalant des débats où fusent les attaques personnelles, les propos tendancieux à la limite de la calomnie, en passant par des appels procéduriers, émaillés d’amendements identiques !

La gauche qui se veut constructive tombe dans la caricature en hurlant déjà à l’antidémocratisme, se donnant au passage une image alambiquée et bien désuète, illustrée par l’éternel discours monolithique qui ne fait qu’accroitre le manque total de prétendre s’ériger en une alternative cohérente.

La majorité se doit-elle pour autant de passer en force, sur ce ton cynique qui ne fait qu’aggraver cette impression dictatoriale, régnant en terre sarkozienne. Certaines réformes sont vitales, d’autres sujettes à caution, mais pour l’instant nous assistons impuissant à ce déballage nauséabond et qui me fait dire : Que cette obstruction systématique est avant tout le symptôme d’un dysfonctionnement des institutions. Corriger les effets n’en traitera pas la cause profonde.

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Sénat: Gérard Larcher (probable) nouveau président du Sénat

Les sénateurs UMP se sont prononcés aujourd'hui lors d'une primaire organisée afin de départager les trois candidats qui s'étaient déclaré au sein de leur parti pour briguer le poste très convoité de président du Sénat.

Etaient en lisse Gérard Larcher, 59 ans, ancien ministre  du travail et sénateur-mairede Rambouillet, Jean Pierre Raffarin, ancien premier ministre de JAcques Chirac, sénateur, et Philippe Marini sénateur-maire de Compiègne.

Ce sont 158 sénateurs UMP qui étaient inscris pour voter à cette primaire. Tous ont voté, il n'y a eu qu'un seul vote blanc.

 Ainsi, Larcher a obtenu 78 voix, Raffarin 56 voix et Marini 17 voix.

Le Sénat étant à droite (depuis le début de la 5ième République), Gérard Larcher est pour ainsi dire, assuré de son élection au poste de second personnage de l'Etat. Car le président de la Haute Assemblée est celui qui, en cas d'impossibilité du président de la République d'assurer son rôle, occupera "l'interim".

De fait occuper ce poste est quelque chose d'extrêmement important. Non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan du prestige.

L'élection de Gerard Larcher aura lieu le 1er Octobre prochain. Il succèdera à Christian Poncelet, âgé de 81 ans.

Les réformes : Un enterrement de première classe !!

Le Président de la République redescend de son nuage, les rêves élyséens deviennent ses cauchemars.

Les sondages s'effritent progressivement, le volontarisme hypermédiatisé ne fait plus acte. Les grèves s'invitent…L'UMP tempète, installant pernicieusement un vent de fronde, l'hostilité est désormais à l'ordre du jour.

Les réformes…au vu des événements, on peut penser qu'elles se termineront "en enterrement de première classe".

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