La Droite se prend des baffes mais…ne s’en vante pas !

Le 17 juillet, à l’Assemblée Nationale, les députés de la Droite sifflent la Ministre Madame Duflot.

Le 17 juillet, à l’Assemblée Nationale, les députés de la Droite "acclament" le Ministre Montebourg de "aaaah" moqueurs à chaque fois qu’il prend la parole.

Et ce 18 juillet, avec son outrecuidance habituelle, M. Jean-François Copé ose déclarer sur France Inter que les députés socialistes font preuve d’agressivité, de morgue, qu’ils ont insulté, injurié et piétiné les députés UMP, rien que ça !

Ce serait plutôt à ce M. Copé de faire profil bas !!!!

D’abord parce que la Majorité est en train de mettre en œuvre des dispositions prévues dans les 60 engagements du candidat Hollande, engagements approuvés par les Français le 6 mai dernier.

Ensuite, parce que l’ancienne Majorité est en train de se prendre baffe sur baffe sur la politique qu’elle a menée ces dix dernières années.

Elle a commencé par se féliciter du rapport d’audit de la Cour des Comptes qui, selon elle, approuvait ses agissements passés. Ce qui n’était pas exactement le cas.

Mais M. Copé est étrangement muet sur ceci:

1) La Cour des comptes dénonce un "pilotage très imparfait" des budgets de l’armée.

L’armée de l’air n’a pas les capacités de transport tactique et de ravitaillement prévues. La marine ne peut déployer en permanence un groupe aéronaval. L’armée de terre manque de capacités de frappe dans la profondeur avec les retards du lance-roquettes unitaire et du canon Caesar. Les moyens spatiaux manquent au renseignement. "L’armée n’est pas capable de remplir son contrat opérationnel fixé à 30 000 hommes déployables pour un an", et le niveau d’entraînement des forces a été en partie sacrifié.

2) Un rapport de la Cour des comptes pointe du doigt la gestion chaotique de la rénovation urbaine ces dix dernières années.

Le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) lancé en 2003 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale, n’a «pas atteint ses objectifs» selon l’institution. Les disparités socio-économiques entre les zones urbaines sensibles et le reste de l’habitat français sont ainsi restées stables, quand elles ne se sont pas renforcées.

Alors, M. Copé peut faire des moulinets et mentir comme un arracheur de dent, y compris par omission, les Français ne sont pas dupes.

Si M. Copé ne sait pas encore pourquoi M. Sarkozy a été battu et si les députés UMP sont maintenant moins de deux cents à l’Assemblée, les Français, eux, ils le savent !