Hécatombe de Harragas en méditerrané

16 rescapés d’un drame d’immigration clandestine sont toujours hospitalisés à l’hôpital Tahar Sfar de Mahdia. Ils été les seul survivants des 66 immigrants clandestins parti de la localité de Zouara sur les cotes libyenne en direction de l’île Italienne de Lampedusa une semaine auparavant. Leur zodiac à court de fuel après 48 heure de leur départ à chaviré pendant des journées en méditerrané emporté par les vagues avant d’échouer sur les cotes de Bkalta de la Gouvernorat de Mahdia à quelques 190 km de Tunis samedi en fin d’après midi.

Sauvés dans des conditions extrêmes ils ont étés trouvés avec trois autres corps morts avants leur arrivés alors que 46 autres cadavres ont étés jetés en mer après leur mort ont déclarés les survivants dans un reportage publié aujourd’hui par l’hebdomadaire « Assabah El Ousbouai ». Un tunisien se trouve parmi les mort jetés en mer rapporte un survivant maghrébin.

Le quotidien, « Achourouk »  a rapporté en premier dimanche l’information. Les gardes côtes et des unités de la protection civile tunisiens qui ont repêché samedi les corps de trois migrants clandestins et secouru 15 autres, dont une femme, des ressortissants d’Afrique subsaharienne dont un maghrébin, au large du littoral du centre-est de la Tunisie n’ont pas mesuré l’ampleur du drame avant d’entendre le récit des rescapés croyant que les trois cadavres retrouvés à bord sont les seul victimes enregistrés.

 Il y a quelques jours une autre tentative d’immigration clandestine partie des cote de Mahdia à tourné au drame entraînant la mort des 23 jeunes tunisien à bord de la barque emprunté dont les corps de huit seulement ont étés trouvés jusqu’à présent.

D’un autre coté un balancier de pêche tunisien à pu il y a quelque jours alerté les gardes cotes italien sur la situation de 49 autres immigrants clandestins en difficulté en mer permettant ainsi de les sauver. D’autre part la brigade de la garde nationale de Jbeniana ont pu avorter une autre tentative d’immigration clandestine vers l’Italie et arrêter cinq de ses auteurs originaire de Mednine et de Gafsa alors que 12 jeunes d’une autre tentative ont étés traduit vendredi devant le tribunal de Mahdia pour tentative d’immigration clandestine rapportent les journaux aujourd’hui.

La fédération des tunisiens des deux rives a lancé un appel pour la libre circulation en Méditerrané le 10 mai (Voir en bas) dénonçant dans un communiqué « la véritable guerre menée contre les migrants par les Etat du nord et du sud de la Méditerranée. En ce jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage ». Le même jour dans la petite ville côtière de Ksibet El-Mediouni, une cérémonie d’hommage aux morts victimes des politiques de répression des migrants s’est déroulait, sous le sigle « Les embarcations de la dignité ». Organisée par les sections de Sousse, Monastir, Mahdia et Kairouan de la Ligue tunisiens des droits de l’homme (LTDH)

Fédération des tunisiens des deux rives : APPEL DU 10 MAI

Les beaux jours arrivent et la saison du « brûlage » reprend (Harga en arabe, le fait d’émigrer clandestinement ou brûler la frontière, en l’occurrence maritime). Comme chaque année, des milliers d’hommes et de femmes partent où s’apprêtent à partir du sud ou de l’est méditerranéen, ou encore des côtes ouest africaine vers l’Europe.

Ils quittent des pays où, pour une part de plus en plus importante de la population, il n’est plus possible d’assurer une vie digne à soi-même et à sa famille, et où l’avenir se présente comme un chemin clos. Des pays où, s’ils réclament l’amélioration de leurs conditions de vie, s’ils s’organisent pour améliorer leur sort, ils ont toutes les chances d’être soumis à la prison, voire à la torture. Des pays où ce qu’ils subissent est perpétué avec la participation, le soutien et la bénédiction de l’Europe.

Ils se dirigent vers une Europe dont ils savent –car désormais tout se sait– qu’elle connaît un grave vieillissement de la population et subit une forte pénurie de main d’?uvre. Ils savent que l’Europe a besoin d’eux, et que la plupart d’entre eux pourront travailler. Ils sont également conscients qu’ils seront maintenus des années dans un statut subalterne de clandestins et de travailleurs irréguliers, qu’ainsi ils seront exploités plus que les autres, dans des tâches plus dangereuses et plus pénibles que les autres, qu’ils seront moins payés, parfois pourchassés, emprisonnés, expulsés, insultés, regardés de travers… Ils savent aussi qu’ils ont de fortes probabilités de mourir sans jamais arriver à destination…

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