Le drame continue en Syrie, plus d’une année de violence entre forces gouvernementales  et peuple syrien, et pour le moment aucune issue favorable à ce conflit qui dure n’est plausible.

Malgré les efforts de l’Onu, le peuple syriens continue de souffrir, et les oppositions de certains pays ne font qu’amplifier ce qui est en train de devenir un massacre en cette terre arabe.

Après l’entrée officielle du cessez le feu le 12 Avril, rien n’y fait, le cessez le feu n’est que fictif, les violences continuent, et les images de bombardements et de morts continuent aussi d’affluer de ce pays.

L’observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) déplore la mort de 55 personnes depuis l’entrée en vigueur de ce cessez le feu qu’apparemment personne ne respecte, tandis que l’état syrien continue d’accuser l’opposition de terrorisme.

L’OSDH a publié aussi une nouvelle statistique, 11 117 morts depuis le début de la révolution, dont 7972 civils, ainsi que 3.145 soldats et déserteurs.

Le plan de Kofi Annan est donc en train de tomber à l’eau, et malgré toutes les bonnes volontés du monde, les deux parties sont décidées à en découdre.

Dernière tentative pour sauver ce plan de secours, et essayer d’arrêter le bain de sang dans le pays ; une ultime résolution qui prévoit l’envoi d’observateurs onusiens afin de veiller au respect du cessez le feu entre le régime syrien et ses opposants.

Ces observateurs sont des militaires non armés, six sont déjà entrés dans le pays, et 24 autres devront suivre, pour une mission qu’ils décrivent déjà à risque, et comme étant la mission la plus difficile auquel ils ont été confrontés.

Une mission qui ne déclenche pas vraiment l’enthousiasme du peuple syrien, et qui rappelle la même mission emmené par la ligue arabe et qui a eu pour résultats un échec cuisant.

La fin de ce conflit passera sans doute par la prise de décision plus forte de la part de toute la communauté international qui doit prendre ses responsabilités devant les atrocités commises.