Je dis NON!
Que peut faire une famille face à leurs enfants si ceux-ci ne veulent plus assister à des cours ?
Il faut intéresser les jeunes, pas contraindre les familles!
Je vais faire un grand raccourci mais imaginons un jeune homme vivant dans un milieu quelconque :
Jean-Edouard (on l’appellera JD) vit en rupture avec ces parents, aucune autorité parentale n’est désormais exerçable sur lui, à peine un bonjour le matin avant de sortir trainer à la bibliothèque, oui, JD va à la bibliothèque pendant ces heures de cours, il est considéré comme absentéiste par son lycée. En effet comment pourrait-il s’intéresser à des paroles peu concrètes distribuées par des professeurs? Il s’imagine amplement pouvoir sortir de l’éducation en ne sachant manier un compas ce jeune! A-t-il vraiment tort ? Les histoires qu’il a lu dans les livres lui paraissent bien plus fascinantes ! JD a un rêve, il aimerait devenir cosmonaute (et oui !), mais il ne comprend pas en quoi connaître la division cellulaire des cellules lui sera utile quand il sera dans l’espace. JD est un utopiste, peut-être, oui, il veut suivre SA voie, celle qui lui semble la plus juste, pas forcément la meilleure mais la plus juste. Jean-Charles père de JD ne se fait pas d’inquiétude, il sait qu’au prix de quelques « préparations » scolaires son marmot sera de nouveau remis dans le bain…
Transposons ce cas, le même cas dans une famille défavorisée, pas besoin d’aller dans la banlieue non non…cette fois-ci le père ne peut plus remettre à flot son fils mais apprend ce jour d’hui qu’il sera privé des allocations familiales… Pourquoi ? Son fils ne va pas en cours. Comment ? Résoudre la situation par le dialogue ? Comment faire ! Papa n’a pas dialogué avec son fiston depuis bien longtemps déjà…Pourtant cette allocation lui est nécessaire…
Plus sérieusement j’ai entendu dans « l’édition spéciale » de lycée spécialisé implanté dans chaque académie et qui feront leur entrée prochainement dont le nom sera « micro lycée » :
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3355-c-p-edition-speciale.html
(Partie 3 à partir de 14mn55s)
Une bien meilleure idée je crois, même si elle reste limitée en termes de place…
Certes c’est une situation possible, mais il ne faut pas se voiler la face, ce n’est pas forcément la situation standard. Il y a beaucoup de jeunes absenteistes qui le sont car leurs parents se foutent royablement d’où sont leurs enfants et ce n’est pas forcément suite à une perte de l’autorité sur eux.
Même si j’aurais préféré un système de « mise en réserve », ce genre de décision de supprimer les allocations pour le jeune absenteiste, c’est aussi pour rappeler aux parents qu’ils doivent prendre leurs responsabilités.
Reprenons la situation proposée. Les parents n’ont plus d’autorité sur leur fils? Ils savent qu’il ne va plus en cours? A eux de faire face à cette situation de prendre contact avec une assistante sociale, un médiateur parent-enfant pour parvenir à une issue et débloquer la situation…pas forcément un retour à l’école mais un apprentissage, une émancipation, une tutelle temporaire qui laisserait peut être le jeune prendre un peu de distance avec sa famille, ou voler de ses propres ailes.
L’absenteisme, ce n’est pas uniquement des ados en conflits avec leurs parents, ce sont aussi des enfants qui comme leurs parents ne se soucient pas de ce qu’ils font à l’école, pourquoi y aller? je prefere aller en ville m’éclater dehors!; alors que leur autorité a la maison est bien là.
Je suis entièrement d’accord mais pour un certains nombre de parents fuyant leurs responsabilités face à leur(s) enfant(s) l’argument invoqué est le manque de temps. Vérité ou pas je ne pense pas que supprimer les allocations pour faire réagir les familles soit une solution, à mon avis cette suppression sera subie passivement…
C’est vrai je pense aussi que de la supprimer de manière aussi nette telle qu’il le laisse entrevoir n’est pas la manière aptimale pour faire réagir.
Peut être qu’un avertissement préalable à la suppression pourrait faire réagir?
Je crois également que dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, aucune solution fiable à 100% ne sera trouvée; mais à force de tourner autour du pot à évoquer chaque situation, forcément on avance pas. Ce débat sur l’absenteisme, la suppression des allocs pour les familles dont les enfants faisaient les cons à 2h du matin dans les villages etc…j’en entendais déjà parler quand j’étais en cm2 ça remonte à loin!
Ok par le passé lors des débats, c’était la trouille des parents à se dire, mince si ça continue ils vont faire passer une loi. Maintenant cette simple menace ne marche plus dans la société actuelle. A force de menacer, il arrive parfois qu’il faille un jour passer à l’application de la menace.
C’est comme une éducation d’un enfant, on lui dit 150 fois de faire son lit sinon il ne sortira pas et malgré tout il sort à chaque fois sans avoir fait son lit. A un moment si on veut vraiment qu’il écoute, c’est d’appliquer la menace.
C’est vrai je partage aussi ce fait, certains parents ne s’occupent pas de leurs enfants par manque de temps ou de présence auprès de leur enfant. Néanmoins, n’y a t’il pas moyen à ce moment là d’y remédier?
Pour moi les macro-lycées évoqués dans le reportage (dont j’ai donné le lien dans mon article) me semble être la bonne idée contre l’absentéisme. C’est un rapport différent qu’entretiendront les élèves avec l’école. Ils seront intégrés dans une sorte de communauté, où les professeurs seront la pour leurs apporter un savoir et non pour leur imposer.
Ce type de lycée est déjà mis en place dans l’académie de Créteil et les résultats sont très encourageant:
Je donne le lien au cas où [url]http://www.curiosphere.tv/video-documentaire/13-moi-prof/108108-reportage-la-vie-scolaire-au-micro-lycee-de-senart[/url]
et le site en général [url]http://ww3.ac-creteil.fr/Lycees/77/micro-lyceedesenart/[/url]
D’ici la prochaine rentrée scolaire il devrait en avoir 1 par académie, largement insuffisant mais c’est un bon commencement…
Après c’est plutôt une mesure sur du long terme puisque une foule d’élèves absentéistes auront eu le temps de passer avant que ces micro lycée puissent tous les prendre en charge…
J’avais aussi entendu un professeur qui était en rupture totale avec sa vision de faire les cours et la manière dont elle devait les faire, le micro-lycée lui a permis d’appliquer les cours à sa manière.
Je pense que c’est un mal pour un bien …
Ca me dégoute les ados qui en ont rien à faire de leur éducation et qui en font qu’à leur tête pour montrer qu’ils sont soient disant plus malins. Fautes des parents qui n’ont pas su les éduqués, qu’on vienne pas pleurer après qu’on se fait sucrer les allocs … Quand on fait des gosses on les éduque et on les fait pas seulement pour l’argent des allocs, donc peut-être que ca en fera bouger quelque uns … Bref désolé pour ce coup de gueule.
Je suis pas sûr que l’éducation des parents (bien qu’elle influe grandement) soit uniquement la cause de l’absentéisme dans les lycées!
Je suis moi-même scolarisé dans un bon lycée des Hauts de Seine (vade retro préjugés >:()et je vois bien l’écart entre le milieu favorisé et défavorisé. Dans mon lycée les parents paient à tour de bras des soutiens scolaires pour leur(s) enfant(s) en difficulté. Les enfants sont contraints de suivre, car les parents ont les moyens! Je ne suis pas sûr que cette mesure soit à même de réduire les inégalités mais plutôt de les creuser…
Supprimera-t-on bientôt la sécurité sociale parce qu’on ne fait pas ces rappels de vaccin (ou autre)?
Je suis peut-être un utopiste mais je préfère la carotte (micro lycée) au bâton ( suppression allocations familiales), et ici la carotte me parait bien plus raisonnable, applicable, et permettant la réussite que la sanction…
Merci pour ce lien des micro lycées. Je ne connaissais pas.
Pour cette idée de suppression des alloc, je n’ai que ce sentiment : « GRRRR »
1 fois de plus, 1 pas en avant, 3 pas en arrière !!!!!!!!!!
ça me tue…. dire qu’ils sont (trop)payés à nous sortir ça !!
Il y a 10 ans, quand j’ai commencé à travailler à l’Education Nationale, cette mesure existait et était appliquée. J’ai pu rencontrer une famille dont l’ainée avait des soucis d’assiduité. On a retiré les Alloc à cette famille de 4 enfants en bas âge élevés par une mère seule touchant l’API… Résultat: la seule solution qu’a pu trouver cette maman pour nourrir ses enfants a été de contracter un mariage blanc…. Cet exemple est peut-être extrême… Un travail social avec la famille, de partenariat entre AS scolaire et éducateurs de rue a permis à la demoiselle de reprendre le chemin de l’école.
L’absenteisme est rarement une difficulté anodine: il cache souvent une souffrance de l’enfant ou de sa famille, et ce n’est pas rajouter de la souffrance qui va régler les problèmes.
Cette mesure est totalement injuste et inégalitaire. Que fait-on « des gosses de riches » qui ne prennent pas le chemin de l’école ?? et des enfants uniques ???
A savoir aussi que l’absenteisme élevé dans les Lycées Professionnels n’est pas le problème car la plupart des élèves ont plus de 16 ans et ne sont donc plus soumis à l’obligation scolaire. Le souci concerne essentiellement les collèges.
Donnons les moyens aux professionnels de terrain et peut-être que les choses changeront enfin !!!!
je trouve que c’est entierement fou de faire sa car on ne peut pas metre autan de responsabiliter sur les epaule d’un gamin de 15.16.17 ans et se n’est pas parsque les parent educ mal leurs enfant je pense que c’est parcque on ne les interesse pas dutout les eleve des lycée.
et je sui entierement dacor avec fata