Il a eu comme beaucoup de ses confrères une enfance délicate, né sur un radeau après le naufrage des navires commerciaux transportant ses parents. Il grandit sur une île, peuplée d’êtres et créatures plus ou moins sociables et sympathiques. Il a découvert un réfrigérateur rempli de supermurge-bière en canettes.Il découvrira son pouvoir au fur et à mesure de ses rencontres avec les autochtones, après avoir croisé le fer avec Bernard Menez, des choco-BN sauvages, le site Internet de Jean Lefèvre, Footix, Pépito, l’agence tous risques, le Prince de LU, les figurines de SouthPark, ou encore Herta le Dieu de la charcuterie
Une parodie, une satyre, une caricature! On peut percevoir cette trilogie (Supermurgeman joue et gagne / Supermurgeman contre la menace communiste / la fuite des cerveaux) sous plusieurs aspects, mais toujours sur fond de dérision. Mathieu Sapin maîtrise son thème et son personnage, et lui permet d’être à chaque fois vainqueur à la fin, en respectant la charte des Super-Héros. Ou alors c’est une manière de dire aux ivrognes que rien n’est perdu, que la bière peut encore les sauver…