Tiens, on nous prend pour des cons…

  J’écris « tiens » pour le cas où il y en aurait encore parmi nous qui n’en seraient pas depuis longtemps convaincus.  (Obligé, hein ?).

  Entendu ce matin une nouvelle surprenante et qui sera vite démentie, quoique, il faut se méfier de tout.
  Tout calcul fait, la taxe Coca® ne rapporterait pas la somme prévue, au triple près.
  Dans le cadre de l’amélioration de notre santé, -Mon dieu, quel bonheur, que cette délicate attention- on va nous apprendre la diététique à coup de taxes. C’est, vu d’en haut, la meilleure pédagogie. Et vous en doutiez ? Nous somme entourés par cette méthodologie fiscale qui n’arrête pas de faire progresser l’humanité.  Je ne saurais vous exprimer ma félicité lorsque je vais donner des centimes pour prévenir l’obésité. Je bois une autre canette pour atteindre le nirvana sodique. Mais tout ça n’est que de la petite bière si l’on en croit l’amendement proposé.
  En effet, il est prévu de supprimer la mention «  favorise l’obésité ». Ce que je comprends parfaitement, vu le taux d’obèses illettrés. Et puis, monsieur Coca ayant fait quelques remontrances, satisfecit lui fut donné, faute de preuves scientifiques.
  Pour compléter le manque à gagner, il est suggéré de taxer dans le même élan les « soft », jus en tous genres et même l’eau minérale. Et comble de pétillant c’est pour aider l’agriculture !
  Alors là, je dis stop. Je dois faire l’effort citoyen de lutter contre l’obésité et d’un autre côté, réduire le bien que me font toutes ces eaux minérales, c’est la télé qui le dit à longueur de pub. Tout ça pour que les vaches mangent du foin cet hiver.
  Tu bois trop de sucre, on taxe. Tu bois pas l’eau du robinet, on taxe.
  Quiz. A tout hasard, dans un de mes premiers articles, je m’insurgeais contre la 1% de taxe sur le poisson pour venir en aide aux pécheurs, en raison de l’augmentation du prix du carburant. Qui sait si nous la payons toujours ?
     NB. Il semble que cette annonce ait déclenché une chicaya entre ministres et que le député porteur de l’amendement n’ait rien compris. A croire qu’il ne marchait pas à l’eau claire.