Un policier démit de ses fonctions.
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Lors de son passage dans l'émission Strip-Tease, ce policier dont les méthodes musclées, n'ont pas plu à ses supérieurs a été démit de ses fonctions.
Ce chef de la police municipale de Yerres dans l'Essonne est donc redevenu pour l'instant un citoyen comme les autres.
Dans l'émission on le voit aux prises avec un jeune garçon qui vraisemblablement ne s'est pas présenté à un stage qu'il devait effectuer.
Les paroles crues du policier envers le jeune homme et ses gestes brutaux n'ont donc pas plu à sa hiérarchie.
Il dit notamment au jeune garçon :
– (le policier) Tu penses que l'on peut m'endormir espèce de Connard, qu'est-ce que j'ai envie d'entendre?
– (le jeune garçon) Ch'ai pas.
– ( le policier) J'ai envie d'entendre un truc simple tu vois, déjà c'est excuse-moi. Excuse-moi et demain j'irai. Si je dois te traîner pas tes cheveux là tu vas y aller ( et de lui tirer un peu les cheveux). De quoi y a un problème. Je constate, c'est quoi ton problème tu veux y aller.
Et de se jeter sur le jeune homme puis de le renverser en arrière avec sa chaise.
Il l'attrape vraisemblablement par la gorge et lui dit:
– Tu m'as trahi hein! tu m'as trahi hein! tu me trahi toi, arrête de rigoler, ok, aller lève-toi ( et le jeune garçon de toussoter). Tu veux que je te mette la pression comme on ne te l'as jamais mise, si ton père ne veux pas te mettre une baffe dans la gueule, moi cela ne me dérange pas de t'en mettre une.
C'est cela qui a été le plus choquant.
Une plainte à été déposée par un syndicat de Policier Municipaux. Et Arnaud Libert chef de la police municipale à été immédiatement relevé de ses fonctions.
Le policier quand à lui, nous dit qu'il est le seul à parler un language que les jeunes comprennent et précise qu'à aucun moment on ne l'a vu taper le jeune garçon.
A un moment faut lui faire un électro-choc dit-il, faut lui dire oh! qu'est-ce que tu fais, ça fait des mois que je te suis, je te trouve des stages, je m'occupe de toi, je vois tes parents, tout ça après, le soir et à un moment tu me prends comme tout les autres, tu fais comme d'habitude.
Le jeune garçon quand à lui précise que cela l' a aidé. Que le policier lui a plutôt mit la pression pour qu'il s'en sorte. Il ne m'a pas tabassé dit-il.
Il pense que la Police Municipale dans l'ensemble l'a plutôt aidé. Ce jeune garçon serait-il la meilleure défense que le Policier puisse avoir?
Un travailleur social, pense qu'il y a confusion des rôles, des métiers.
Que le Policier Municipal se prend pour un éducateur qu'il n'est pas, que celui-ci ne comprends rien du tout, que la vraie personne en échec, n'est pas le jeune garçon mais le policier, il précise encore que jamais la violence ne marche.
Que dès que l'on est dans un rapport de violence, alors on a perdu, car on est dans le même jeu que les enfants qui sont dans cette spirale.
L'enquête se poursuit et je vous laisse seul juge et débattre par rapport à ce sujet.
Je trouve ça déplorable qu’il ait été démis de ses fonctions. Quand on voyait comme il se déménait pour aider le jeune! Il faut toujours juger ceux qui font un effort pour régler un problème.
On ne traite rien par la douceur et il faut arrêter de se voiler la face. Moi, j’ai trouvé ce Monsieur très bien et je suis loin de penser que de lui et du jeune homme désoeuvré qu’il a pris en mains, c’est lui qui a un problème! Revenons sur terre!
Pour le flic…
Oui, j’ai vu ce reportage en entier. Ce flic n’est certainement pas un éducateur, c’est vrai. Mais il a vraiment mit de la volonté pour aider ce jeune homme.
J’ai trouvé ce policier incroyablement humain, même si je suis moi même pas fan des flics en général, ce mec là m’a paru être bon.
Charly
Ce n’est pas parce qu’on est policier qu’on doit se livrer à de telles pratiques… Certes, ce monsieur a voulu aider un jeune ! Malheureusement pour lui, il a usé de pratiques pour le moins contestables : il était logique qu’il fût limogé en attendant le résultat d’une enquête poussée…
Cependant, qu’est ce que la Société offre aux jeunes ? Rien… Sinon,
– le chômage (qu’ils subiront à leur tour après avoir assisté à celui de leurs parents), avec, à la clef l’entrée dans la spirale du RMI, de la pauvreté, du mal logement et du manque de fric,
– la destructuration de l’Etat, qui préfère déserter ces banlieues considérées comme des zones de non droit,
– la vie de plus en plus chère…
Alors, au lieu de jeter la pierre à ces jeunes, il faudrait que nos Politiques commencent à leur proposer autre chose que ce quotidien sans avenir…
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